Gedöns

Dans un autre post, cri zi raconte l’anecdote suivante:
"Cela me rappelle la sottise de notre Ex-Chancelier Schröder: « Das Ministerium für Frauen und Gedöns »! (Ministère pour les femmes et le blabla)
J’ai donc cherché, en vain , un hypothétique verbe dönsen, en vain.
plaudern…Geplauder
blabbern …Geblabber etc…etc…Quelqu’un a-t-il une idée de l’origine de ce substantif classé par les dicos dans la catégorie :« salopp, umgangssprachlich » ?

comme « adoptif wikinger » :stuck_out_tongue:
je dirais,c’est plattdeutsch.gedöns c’est comme tu dis du blabla,mais auissi dans le sens de faire des « bétieses » ou quand quelqun est trés enervant.on dit:
halt op mit din gedöns!
arréte ce bordell !
:wink:

Ma mère native de du Kohlenpott disait souvent : Mach’ nicht so viel Gedöns um nichts." dans le sens de « Ne fais pas tant d’histoires pour rien » :blush: Gedöns ça vient du verbe faire, tun.

Gedöns

  1. umständliche Handlungsweise, die eine Problemlösung verhindert; « mach nich son Gedöns » - Aufforderung zu sofortigem stringentem Handeln; 2) wertlose Gegenstände, die ungeordnet herumliegen (« Der macht en riesen Gedöns um seine Nuckelpinne. »); 3) Gedönsrat - scherzhafte Umschreibung für einen Lehrer

ruhrgebietssprache.de/lexikon/gedoens.html

A mon avis, tous ceux nés au-dessus de Köln connaissent. :slight_smile:

iek wart nun moal op den komentar von unsern meistä herrn deleuze zu aln det gendöns
:mrgreen: :wink:

Je n’ai pas grand chose à ajouter. Gedöns est un mot de l’ouest. Le fait d’avoir un Ge- fait de ce mot du bas-allemand rhénan (EDIT: ou carrément haut-allemand, voire plus bas), car le bas-saxon ne l’a pas gardé dans la langue ancienne. Les Ge- actuels du platt à base saxonne sont des formations hybrides. Elles sont assez nombreuses, d’ailleurs.

EDIT: L’explication bas-allemande ne tiens pas, voire plus bas. Mais du coup, je ne sais pas si le mot néerlandais gedoe est le même ou bien si c’est un autre mot formé sur doen. Cela confirme par contre mon sentiment que ce ne pouvait pas être du bas-saxon.

Gedöns ne s’écrit pas dans la langue soignée, même dans le nord. Le faire est une transgression stylistique, peut-être avez-vous de bonne raison pour ce faire, mais cela reste une transgression. Personnellement, je trouve que c’est un mot typique du Missingsch hambourgeois, mais le mot est largement diffusé dans la langue familière.

Et crois-tu que Monsieur parle le plattdeutsch?

Edit: trop tard,le temps de la relecture, Elie est passé …« Je n’ai pas grand chose à ajouter » dit-il… Je lui réponds: Merci, je me coucherai moins bête…

Michelmau, c’est là qu’il fallait regarder. Pourquoi faire simple si on peut faire compliqué? :wink:
duden.de/rechtschreibung/Gedoens

Ik schnak in Basel keen Platt nie, wokeen schall ik dat denn ook mit doon in dat lann? Over de « Herr » deiht op Plattdüütsch antern, wenn’t sien mutt.

:slight_smile: Tu as lu mon « edit »?

:merci: à tous pour ces infos exhaustives. Je n’avais pas pensé à la forme niederdeutsch de tun !
Merci aussi pour vos exemples d’emploi et les précisions sur le niveau de langue dans lequel ce terme peut être employé.
:wink:

Et tu avais bien raison:

:merci: , nebenstelle pour la mise au point.
:wink:

Alors là, bravo. J’édite mon poste. Je suis simplement content d’avoir eu raison sur le ge-. :confused:
Par contre, c’est bien Gedöns en platt aujourd’hui… il est amusant de voir que cette forme en ge- empruntée a survécu en bas-allemand pour la redonner au haut-allemand sous forme de régionalisme.

J’ai appris autre chose, grace à ce fil, autrement plus important pour moi que le Gedöns en lui même, c’est que

Le Duden ne verrouille plus ses articles!! :open_mouth: :open_mouth:

Tout d’un coup, les explications online du Dico de référence du monde germanophone s’affichent en clair où ils étaient en partie cachées quand je regardais la dernière fois!!

:dance: Pourvu que ça dure…

Est-ce que ce Gedöns a la même signification et le même niveau de langage que le « Gschieß » que j’ai déjà entendu en pays souabe ?

Oui, on peut le voir comme ça. « Gschieß macha », c’est s’inquiéter pour pas grand-chose.