C’est la « Gesellschaft für die deutsche Sprache » qui en a décidé ainsi :
GroKo - c’est la grosse Koalition ( CDU-CSU-SPD) qui doit gouverner l’Allemagne.
En deuxième position , on trouve « Protz Bischof » , qui désigne , bien sûr , l’ « évêque la frime » qui désigne , on s’en doute l’évêque bling bling de Limburg :Franz-Peter Tebartz-van Elst !
Vous trouverez les autres expressions en compétition en bas de l’article mis en lien.
Non, on trouve peut-être Protzbischof en un mot mais pas en deux mots ! Quant à cette nouvelle manie de mettre des traits d’union partout, c’est de l’inculture en plus de la molesse face à des règles de 1996 qu’on ne critiquera jamais assez.
Ceci dit, ce n’est pas toi qui m’énerve pour un trait d’union oublié, c’est la séparite aiguë des rédacteurs allemands.
S’il y avait au moins un trait d’union. Souvent, de nos jours, on y voit tout simplement deux mots juxtaposés. Ce truc a même un nom : le « Deppenleerzeichen ». S’il te plaît, Michel, ne réfère cela surtout pas à toi !!!
Voici deux articles concernant le Deppenleerzeichen:
Pas d’inquiètude à avoir ! 
J’ai déjà constaté cette tendance à la juxtaposition sans tiret mainte et mainte fois sans vraiment me poser de questions , je l’avoue , et me suis contenté (à tort ) de faire confiance au journaliste de la FAZ ! 
Merci pour les liens , Miriam. 
Dans la FAZ cela ne devrait pas être … cela m’étonne (négativement). 
Je vois un trait d’union dans ton article de la Faz. Mais rien que ça, c’est suffisant pour m’énerver.
Pour moi, on ne met de tiret qu’entre deux mots eux- mêmes composés. Les cas de suites de lettres difficiles à suivre dans les simples compositions sont rarissimes.
Exact ,Elie ; à ma décharge , j’ai de gros problèmes de vue en ce moment.Désolé.
Encore une fois, j’ai un peu profiter de l’occasion pour lâcher ma frustration devant le j’menfoutisme généralisé de mes élèves, de leurs parents, d’une partie des profs (surtout de sciences), les profs de sport analphabètes et j’en passe.
Bref, la célèbre goutte d’eau vient de toi aujourd’hui. Moi, ça m’a fait du bien.