Heil Hitler: Ceci n’est pas une blague à faire en Allemagne

J’ai calculé, vite fait, que j’avais eu environ 3500 élèves dans ma vie professionnelle et je conteste formellement l’affirmation selon laquelle tous les enfants, en général ,savent très bien ce qu’ils font.

[i] Une parade utilisée par certains militants néonazis allemands a consisté, à une certaine époque, à faire le salut en écartant les doigts de la main, de manière à ne pas l’exécuter intégralement, et à ne pas tomber sous le coup de la loi.

En France, le salut n’est pas directement interdit mais peut être considéré comme une incitation à la haine raciale ou une apologie d’une organisation criminelle.
L’emploi satirique de ce salut dans la lutte contre le nazisme est antérieure à 1933 par exemple dans Le dictateur de Charlie Chaplin, le personnage hitlérien entraîne plusieurs fois le chaos en tentant de faire le salut.
[/i]
Ma position est la suivante : quand le salut est fait dans un but explicitement politique sa pratique doit être sévèrement condamnée.
Quand il s’agit manifestement d’un simple défi à une autorité de la par d’un enfant, d’un imbécile, d’un fou ou d’un ivrogne il n’ y aucune raison de sévir.
Il faut savoir faire preuve de discernement et ne pas appliquer bêtement la loi.
On peut faire une simple réprimande dans un but éducatif pour un enfant.

Mais je le répète : Cette opinion librement exprimée n’engage que moi. :wink:

Justement, il voulait un défit, il en a eu un. Quand on joue, il faut savoir perdre. Je suis pour une intransigence de principe, la sanction doit être rapide et indiscutable. C’est la nature de la sanction qui peut s’adapter au provocateur, son âge, son état d’esprit et la nature des faits qui lui sont reprochés. Si l’enfant ou le touriste était ignorant, il ne le sera plus après la sanction, même si celle-ci se résume à une amende payable sur son argent de poche. Dans la vie, il y a des leçons qui coûtent plus cher que d’autres.

Je l’ai viré de cours, je ne crois pas que ce soit une mesure excessive.
La CPE a appelé sa mère, la mère s’est chargée d’expliquer le soir au gamin la gravité de son geste, il est venu s’excuser au prochain cours. Je ne suis pas rancunière, j’ai bien entendu accepté ses excuses et en ai profité pour faire un rappel en classe sur le 3ème Reich. Ca a fait du bien à tout le monde.
Mais si en tant que prof d’allemand je ne réagis pas sévèrement à ces éventuelles manifestations, c’est mon intégrité que je mets en danger : on est déjà suffisamment montré du doigt par certains abrutis, pas la peine d’en rajouter !

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Je ne parle pas que du symbole de ce geste, mais aussi tu franchissement de l´interdit , de la provocation., et puis j´ai parler des enfant, mais pas de[b]tous les enfants[/b]la nuance est de taille. En Allemagne , l´enfant pourrais être viré de l´école,quand aux parents ils peuvent répondre devant les tribunaux  , si le recteur de l´école le juge nécessaire, mais à coup sûr on a droit à la jungamt (DASS). Certains ici hurlerons pour la sanction éventuelle,mais il pourra  continuer sa scolarité ailleurs sans être marquer au fer rouge.Pour ma part en Allemagne, je n´ais jamais vu   des enfants faire ce geste là.Je dit jamais.je fréquente pas les milieux neonazi ,donc je vois pas leurs gosses.

jean luc

Salutiamoci alla romana… :mrgreen:

Faut que tu arrêtes de fréquenter les stades italiens Andergassen.
C’est vrai quoi, à la longue c’est pas bon pour la santé. :mrgreen:

Je te pris de m’excuser Gégé. Je ne voulais pas te choquer.
Toutefois si tu en exprimes le souhait je peux développer mon point de vue mais uniquement si tu es d’accord.
Je te souhaite une bonne journée. :smiley:

Je suis entièrement d’accord avec toi Gégé. J’avais oublié que tu es professeur d’allemand et pour moi l’allemand c’est du latin. :mrgreen:
Toutefois mon fils est un germaniste confirmé. Je peux t’assurer qu’il ne serait jamais le genre ce connerie que tu cites parce que l’éducation dépend aussi des parents. :wink:

C’est en tous cas plus discret et ça tire moins sur le bras. :mrgreen:

tu te contre dit, toi même.
:laughing:

jean luc :wink:

Bien vu. :laughing:

je vous laisse une petite vidéo des jeux de Berlin de 1936 , il s´agit de la cérémonie d´ouverture avec des images rarement vu en France ,il y a une petite surprise a voir en fin de film.
youtube.com/watch?v=q1INsUCmUIk

jean luc :wink:

Quelle surprise? les colombes dans le ciel?

Une vidéo que j’ai vu de nombreuses fois…comme Elie…et d’autres, je ne vois pas ce qu’il y a à voir de spécial vers la fin de la vidéo. :open_mouth:
Tu aurais plutôt du nous montrer la vidéo où Hitler, ulcéré par la victoire du noir américain Jesse Owens en course à pied, quitte le stade. Je crois d’ailleurs qu’aujourd’hui, la rue qui mène au stade s’appelle rue Jesse Owens.

moi je l´ai jamais vu passer à la télévision française. La délégation française faisant le salut olympien. c´est vrais vous savez tout . Celle que tu me dit est connu comme le loup blanc.

jean luc :wink:

Non, on ne sait pas tout, nous, c’est précisément la raison pour laquelle on se pose la question.Perso, je ne vois pas spécialement de français identifiés comme tels faire ce que tu appelles « salut olympien », mais après tout… :astonished:

regarde bien le panneaux indique la France , puis une scène avec" notre amis", puis la délégation française , si tu indentifie pas un costume français de l´époque , moi si ,désoler, bonne soiré
jean luc :wink:

Faire le salut olympien à cet époque c´est encore normal, aux jeux de Londres en 1948 ce geste est abandonner.
Je trouve marrant que les français fassent ce salut à Hitler, une remarque , ni les suédois, ni les anglais, encore moins les américains le font. Mais les français ne sont pas les seuls.

Le fait
Jesse Owens, pour l’histoire

James Cleveland Owens (12 septembre 1913 - 31 mars 1980) marque de son empreinte la piste cendrée du stade olympique de Berlin. En remportant quatre médailles d’or, l’Américain entre pour toujours dans la légende, pour sa performance, certes, puisque sa récolte en quatre volets attendra 1984 pour que Carl Lewis l’égale, mais surtout pour son contexte.
Né à Oakville (Alabama) aux États-Unis « Jesse » (J.C.) Owens grandit à Cleveland, dans l’Ohio et n’attend pas les Jeux de Berlin pour se mettre en valeur puisque, le 25 mai 1935, il bat pas moins de cinq records du monde et en égale un sixième… le tout en 45 minutes ! Sa performance en saut en longueur (8m13) attendra 25 ans d’être surpassée.

A Berlin, Owens intègre une équipe qui consacre une génération d’athlètes noirs d’exception comme les USA n’en avait jamais connue : Ralf Metcalfe (vitesse), Cornelius Johnson (hauteur), John Woodruff (800m) et bien sûr Jesse Owens… En une semaine, Owens remporte le 100 m (10 sec 3/10 et un record olympique battu en série), la longueur (8,06 m), le 200 m (20 sec 7) et le relais 4 x 100 m (39 sec 8, record du monde qui tiendra vingt ans).

Premier athlète américain à remporter quatre médailles, Jesse Owens se lie par ailleurs d’amitié avec son rival allemand Luz Long, et devient un symbole, celui qui remet en cause de manière incontestable le culte hitlérien de la race aryenne triomphante. La légende veut d’ailleurs qu’Hitler quittât le stade pour ne pas avoir à le saluer, mais le témoignage d’Owens affirme le contraire. Paradoxalement, ce fut aux Etats-Unis que le président Franklin D. Roosevelt refusa de recevoir Owens, et il fallut de nombreuses années avant que l’athlète puisse se voir honoré par les autorités nationales.

Courant contre des chevaux ou des athlètes locaux, animant des boites de nuit, Jesse Owens eut une reconversion difficile. Il meurt d’un cancer du poumon à l’âge de 66 ans à Tucson en Arizona. Décoré en 1976 de la Presidential Medal of Freedom par le président américain Gerald Ford, Jesse Owens obtient la Médaille d’or du Congrès par George H. W. Bush à titre posthume le 28 mars 1990. Depuis 1984, une rue de Berlin porte son nom. Il reste l’athlète de référence des Jeux olympiques, le plus cité dans les sondages de popularité. Le symbole de l’universalité olympique face à l’ignorance et la barbarie.
franceolympique.com/art/235- … tml#para_4

jean luc :wink:

Désolée fifititi, je m’emporte parfois mais tu as toute ma bénédiction pour t’exprimer comme bon te semble :smiley:
Je monte un peu rapidement dans les tours parfois… :blush: