Il suffit que lorsque tu réponds à un message tu cliques sur l’icone « Zitat » (antworten mit Zitat) en haut à droite de chaque message.
En lisant ce genre de témoignage (merci RGT), j’ai les cheveux qui se dressent sur la tête.
Comment est-ce que à notre époque ce genre de choses soient encore possibles ?!?
Absolument.
Et la question qui devrait se poser c’est : pourquoi ce caractère très directif ? pour quelles raisons ?
J’aimerai bien que quelqu’un m’explique un jour, car pour le moment tous ceux que j’ai pu rencontrer qui cautionnaient ce genre de méthodes éducatives sont restés bien muets quand il s’agissait d’expliquer pourquoi…
Non, je n’ai pas parlé de notes ici. Quand on fait des études supérieures, j’espère bien qu’on pense à autre chose qu’aux notes. En général, on le fait par goût. Je n’ai pas remis en cause le principe de la discussion (d’ailleurs, une dissertation, c’est une discussion et c’est un des exercices les plus importants en France), je trouvais juste inintéressant le fait de discuter comme ça, un peu dans le vide. Tous les étudiants ne sont pas des genies, ça peut donc tourner au n’importe quoi. Comme je l’ai dit, le prof ne peut pas être un animateur, il représente tout de même le savoir! Il nous apprend et on discute ensuite. Lorsque je dis que le prof apprend quelque chose, ce n’est pas forcement sous forme d’un cours magistral, ça peut être beaucoup plus subtil que ça. Cela dit, j’ai le souvenir de cours magistraux époustouflants, merveilleux, desquels on ressort en se disant « Waouw », j’ai appris quelque chose aujourd"hui! Ma vision de la chose (je dis chose car je parle en général) a changé!" (et ces profs-là, je les considérais en effet comme des dieux!). Pour moi, c’est ça un prof, c’est quelqu’un qui nous ouvre les yeux, qui nous fait découvrir, qui remet en cause les préjugés, qui nous fait fondamentalement grandir. Si celui-ci se contente de laisser parler ses élèves, il ne peut pas avoir ce rôle. Pour moi, le prof nous ouvre les yeux, on peut ensuite en discuter, surtout lorsque l’on est étudiant, on est plus mûr, on a un avis plus fin et justifiable.
Peut-être suis-je idéaliste, peut-être cela n’est-il possible que pour les matières que j’ai étudiées (Littérature, philosophie, histoire)?
Est-ce que tu comprends mieux ce que je veux dire? J’espère que tu ne me considères pas comme une arriérée qui veut museler les élèves et les étudiants. 
Oui, je comprend un peu mieux ce que tu veux dire (ne t’en fais pas, je ne me permettrai jamais de te traîter « d’arrièrée voulant museler ses élèves »).
Mais je dois t’avouer que j’ai énormément de mal à comprendre ce système d’éducation.
Par exemple ce que je n’arrive pas à comprendre :
Par contre, là où je suis d’accord avec toi :
C’est pas faux qu’il faudrait distinguer les matières (car il y a des matières qui sont moins sujetes à discussion que d’autres).
Mais, pour revenir à un point qui me semble important :
Oui, je suis d’accord avec toi qu’il ne faut pas que ça tourne à la discussion dans le vide.
Mais tu sais, il ne faut pas croire que les étudiants qui participent, posent des questions, voire remettent en doute les théories d’un prof, ne sont que des étudiants qui parlent sans savoir.
Je pense même que c’est l’inverse : un étudiant qui participe, qui pose des questions, c’est un étudiant qui veut savoir, qui veut comprendre, et qui souvent s’est documenté, a lu beaucoup de choses, et qui donc ne pose pas de question dans le vide.
C’est en tout cas le souvenir que j’ai : je n’ai pas souvenir d’avoir cotoyé des étudiants qui voulaient juste discuter dans le vide sur des sujets qui n’apportaient rien au cours du prof. Au contraire même : je me souviens qu’on avait de brillant(e)s étudiant(e)s à l’IEP qui étaient capables d’interpeller nos profs sur des questions extrêmement pertinentes !
Et malgré cela, on avait une majorité de profs qui ne souhaitaient pas la moindre discussion. Déjà avec nos questions on avait l’impression de les gêner… Pire : certains profs. donnaient l’impression d’avoir peur des questions de leurs étudiants. C’est quand même fou, non ?
En fait, je crois que nous ne parlons tout simplement pas de la même chose! Je continue à m’exprimer sur le cas de mon professeur américain qui ne faisait que des cours-débat. Au contraire, tu sembles parler des élèves qui interviennent pendant un cours pour poser des question ou proposer un autre avis. C’est, à mon sens, tout à fait différent. En effet, à moins d’être tout à fait idiot, j’espère qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun étudiant d’intervenir sans savoir. Je suis bien d’accord avec toi, il est intolérable qu’un prof ne prenne pas le temps d’écouter la proposition d’un élève. Ce genre de professeurs doit être de plus en plus rare.
OK.
Eh bien il faut espérer que c’est moins le cas de nos jours. Parce que, en-dehors de mon vécu personnel, mon épouse qui a passé quelques semestres en France pour ses études de droit, a eu la même impression que moi. Et nos neveux, nièces ou petits cousins et cousines, qui font des études en France (principalement sur Paris et la région parisienne) ne nous racontent pas autre chose que ce que nous nous avons connu il y a maintenant près de 20 ans… Donc, je ne veux pas douter de ta parole, tu es certainement mieux placée que moi pour pouvoir juger de la situation actuelle en France, mais j’ai quand même de sérieux doutes… Enfin bon, si les choses changent, tant mieux. C’est déjà un bon début.
Je n’en ai rencontré qu’un dans ce genre. Mais encore une fois, je ne connais pas assez la fac pour généraliser.