Hitzefrei !(de Hitze=canicule et frei=libre). C’est (c’était ) le cri de joie de tout écolier allemand quand, après la quatrième heure de cours, la température dans les locaux d’enseignement atteignait les 25°C. Ils étaient alors, renvoyés chez eux par la direction de leur établissement scolaire.La législation en cette matière, ,étant, en raison du système politique fédéral, différente d’un land à un autre.
Cette règle a été légèrement modifiée; il incombe maintenant aux directeurs d’établissements scolaires de prendre la décision de renvoyer les élèves chez eux ou non en tenant compte du fait que les parents doivent toujours être sensés savoir où sont leurs enfants.
En Baden Württemberg, p.ex, sauf erreur de ma part, les vacances d’été commencent le 29 juillet! Je souhaite bien du plaisir aux élèves et aux enseignants de ce land par ces temps de canicule!
25° c’est pourtant pas si chaud ! Qu’on annule les cours à partir de 30°, je comprendrais bien, à moins de faire des cours de bio consacrés à la transpiration, mais là, ça me paraît un peu exagéré !
A Hamburg, c’était 25 degrés à 10 heures du matin. Chose rare, donc pas de panique. Je reviens de BaWü et j’espère vraiment que tout le monde a eu hitzefrei aujaurd’hui, l’air était intenable aussi bien dans la vallé du Neckar que dans le pays de Bade ces derniers jours. En tout cas, je n’aurais pas fait cours dans le train ce matin…
En fait, avec la chaleur, on n’apprend rien du tout, alors hitzefrei ou pas, cela revient pédagogiquement strictement au même. Sauf que hitzefrei embête les parents alors que nicht-hitzefrei embête les profs. Chacun choisit son camp, c’est humain.
Mais tout change; à Berlin, les élèves ne sont plus libérés. Fini le Hitzefrei!
Dans le nord de l’Allemagne, c’est une fois par siècle, parce que les petits Allemands du nord finissent beaucoup plus tôt que leurs copains du sud et en juin les températures atteignent rarement 25 ° à l’ombre en juin!
Le Hitzefrei ne concerne pas les élèves à partir de 16 ans. On estime qu’à cet âge là ils peuvent supporter le chaleur.
Et les élèves sont généralement libérés vers 12h, souvent ce n’est que la dernière heure de cours.
J’ai lu que le FDP voulait abolir cette réglementation.
Aujourd’hui, en BaWü, la chaleur était insoutenable… l’école se transforme alors en garderie pour jeunes énervés par la chaleur. A Bâle, il y a deux ans, il faisait tellement chaud en Juin que franchement, je peux te dire que le cerveau de tous mes élèves avait hitzefrei même en restant avachi en classe. Je ne leur repproche absolument rien. Moi, je faisais de la figuration. Si cela est censé être une école, je m’en fous, mais au moins, je sais que c’est du foutage de gueule.
Aujourd´huit 36° devient impossible pour les enfants , mais vraiment impossible. Le FDP n´existe plus , il c´est suicider en 9 mois de gouvernance. À l´école c´est l´état qui est responsable des enfants,aussi si il leur arrivent quelque chose, les parents peuvent assigné l´état, surtout si les condition de travail sont mauvaise, comme par ex classe surcharger,ou des containers en guise de classe, ce qui est le cas du collège de ma 2ème fille. Pour ma part si ma fille a un problème de grosse chaleur,et fait un malaise , j´assigne l´état , et le recteur voir les profs , en justice.
Sans aller jusqu’aux décès, je soulignais simplement le fait que les élèves vont manquer des heures de cours grâce/à cause (selon le point de vue) de la hausse des températures et qu’ils n’ont, pour nombre d’entre eux, pas l’air de s’en plaindre.
cf: youtube.com/watch?v=h9l_8ZHQZPI
Mais justement, avec une telle chaleur, qu’ils soient en cours où à la piscine, ils n’apprennent rien. Les garder en cours n’apporte strictement rien. Ces heures de cours, vu la chaleur intenable, comptent pour du beurre (fondu).
J’ai fréquenté l’école dans les années 60 dans le BW et à l’époque on ne parlait pas du changement climatique. Pourtant on avait bien « hitzefrei » dès que le thermomètre affichait 30 °C. Ca n’a rien d’exceptionnel en juillet sous le clmat continental . Les cours se terminaient tous les jours à 13 h 05. A cette température, les neurones se liquéfient même si à l’époque c’était un plaisir d’aller en cours puisque c’était un libre choix. Les classes étaient loin d’être surpeuplées; l’année de l’Abitur, nous étions 13 en section scientifique…Je dois admettre que nous étions un lycée de filles.
Concernant les décès qu’évoque Jean-Luc. On pourrait aisément les éviter si les consignes étaient respectées… On dit les sudistes fainéants et amateurs de sieste. On a tendance à oublier ceux qui travaillent dès le lever du soleil et tard le soir « à la fraîche ». Il n’y a guère que les touristes qui sont assez fous pour mettre le nez dehors aux heures les plus chaudes et se faire griller sur les plages. Simple question de bon sens.
Tout à fait d’accord avec vous deux sur ce point. Certaines périodes de fin d’année scolaire étaient,en raison de la canicule, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants parfaitement insupportables et pédagogiquement injustifiables.Rendement totalement nul, d’autant plus nul, qu’à cette époque de l’année scolaire, les élèves connaissent leur orientation et n’en ont donc plus rien à cirer.
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