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Alain Caparros, REWE
Voici un entrepreneur français, installé depuis de nombreuses années en Allemagne, dont la connaissance des situations des deux pays permet la comparaison …
L’article est allemand…

Juste un passage dont je donnerai des indices de traduction pour permettre à tout le monde de s’en faire une idée…
Certes certains diront qu’il y a de nombreux clichés dans les paroles de ce chef d’entreprise. Cependant ces clichés sont suffisamment porteurs de réalité pour être repris par les organismes de conseil comme les Chambres de commerce, les stages de technique de recherches d’emploi) pour ceux voulant travailler dans le Franco-allemand… Puis il y a aussi des vérités sur notre pays.

===De ce côté-ci du Rhin, on s’étonne devant l’impuissance du gouvernement français face à l’effondrement du pays. Qu’est-ce qui va de travers?

=====Le Président Hollande fait l’objet de critiques musclées, même si son prédécesseur aussi a peu, pour ne pas dire, rien accompli. Toute réforme déclenche un mouvement de mécontentement qui lui empêche de voir le jour. A cause de cela, tout changement structurel est irrémédiablement condamné à l’échec. Peut-être aurions nous besoin d’une sorte de grande coalition pour surmonter ce malaise.

======Vous avez travaillé aussi bien en Allemagne qu’en France. En quoi se distingue le dirigeant français de son homologue allemand?

I

========En Allemagne la représentation est plus diversifiée. Il y a des juristes, des ingénieurs et des personnes qui se sont élevées à la force du poignée. En France,il faut provenir des grandes Écoles ou des formations élististes, c’est un microcosme où ceux qui n’ont pas suivi ce parcours n’ont pas accès.

=======Pour beaucoup de dirigeants allemands, une bonne réunion c’est celle qui commence à l’heure, où tous les points sont abordés et qui ensuite finit à l’heure.

=======Et alors, cela n’a rien de mauvais. J’apprécie beaucoup ce sens de l’ordre. C’est bien plus efficace que, comme c’est parfois l’habitude en France, de discuter dans un premier temps et en détail de l’ensemble.

====Quest-ce qui fait de quelqu’un un bon manager?

====L’intelligence de la situation et reconnaître alors ce qui est important

La totalité de l’article allemand ici :

Concernant les personnes qui se sont « élevées à la force du poignet », c’est de plus en plus difficile. L’Allemagne aussi est demandeuse de diplômes et de preuves en toutes sorte qu’un tel puisse exercer tel métier.

France-bashing, volume 254…

Une coalition, on en a déjà eu non?]

Grande nouvelle - il faut avoir fait SciencesPo pour devenir juriste! Les études de droit en France comptent comme des grandes écoles! Ca vous en bouche un coin, non?
Si ma soeur, juriste, et la soeur d’un ami, future ingénieure, étaient sorties d’une grande école (elles, filles d’immigrés…), ça se saurait.

C’est tellement énorme, manichéen et faux que ça se passe de commentaires…

Je commence à être largement irritée par ces articles de la presse germanophone bourrés de propos pessimistes envers la France, on en mange quasi une fois par semaine. Certes la situation n’est pas glorieuse, mais à les croire, on est le tiers monde (moi qui croyais n’entendre ça que de la bouche des Suisses…), alors que l’Allemagne est parfaite, on la brosse bien dans le sens du poil (« ch genieße diese deutsche Ordnung sehr. »). De plus, bien souvent, ils trouvent un « Alibi-Franzose » pour leur prêter ces piques contre la France, comme pour dire « regardez, si un Français le dit, c’est que c’est vrai », pour se donner bonne conscience on croirait.
C’est pas bon pour ma santé mentale, ces articles.

Eh oui! Je lis régulièrement l’édition en ligne du Standard (Autriche), et à la lecture des articles du correspondant à Paris, je me demande parfois s’il parle de la France ou de la Syrie :confused:
Les Allemands deviennent comme les Anglo-saxons: fiers que leur modèle réussissent (au moins en apparence). Résultat, ils tapent sur tout ce qui ne va pas dans leur sens; et quel pays mieux que la France représente le contraire du modèle allemand « social-libéral » ?
Tant que la crise sociale qui pend au nez de l’Allemagne n’éclatera pas, on aura le droit à ce genre d’articles.

Sauf que le problème c’est qu’il ne s’agit un Allemand qui fait cette déclaration mais un Français né en Algérie, issu de la diversité; comme certains l’appelleraient aujourd’hui, ou Pied-Noir comme on aurait dit, il n’y a pas si longtemps encore … Parce que le terme Pied-Noir reflète la réalité d’une histoire douloureuse : la Guerre d’Algérie.

Au delà de cet interview, c’est tout de même un exemple de Français, pas né avec une cuiller en argent dans la bouche, qui réussit bien en Allemagne, parle allemand et aime ce pays.
La fiche signalétique de ce dirigeant est à lire ici
http://www.lsa-conso.fr/carnet-des-decideurs/caparros-alain,121782

Ah mais je suis très heureuse pour lui qu’il ait réussi. C’est drôle: son propre parcours contredit sa citation sur les élites en France, il a bien commencé là bas avant de continuer outre-Rhin…

Bien sûr qu’il est Français, ces propos passeraient beaucoup moins (et auraient moins de légitimité) s’il était Allemand. Cet article vient dans un contexte de « France-bashing » insoutenable de la presse européenne, comme le souligne Mislep - on croirait presque que ce Français est utilisé pour faire dire, à leur place, des propos dénigrant la France. Je ne doute pas de la sincérité de ses propos, il dit ce qu’il pense et son ressenti, et c’est son propre droit, mais c’est lassant…

J’avoue Dresden que je n’avais pas du tout vu cela comme des critiques acerbes envers la France, comme celles dont Monsieur David Cameron saupoudre notre pays, par exemple…
Un Français utilisé par la presse allemande, dans ce but, dirait Mislep ??
Ce n’est sans doute pas totalement faux mais quand même exagéré … D’autant plus que cet article a aussi été utilisé par le magazine Vocable… Et je ne pense pas que c’est en encourageant les critiques incessantes envers la France que cette revue pense augmenter son chiffre de vente pour la langue allemande…

Euh, non ?! Cohabitation, oui, mais ça n’est franchement pas la même chose !

Si tu me permets, je crois que tu te méprends sur le sens de la phrase. Il ne dit pas que les juristes français doivent sortir de grandes écoles, mais que les patrons français doivent sortir de grandes écoles, alors qu’en Allemagne ils peuvent venir de filières plus « démocratiques » comme le droit.

Ce qui ne m’empêche pas de partager ton avis général sur la question. :wink:

Je connais plus d’un pur Français de souche qui, partit vivre à l’étranger, casse la France de toutes les manières et sur tous les sujets possibles. Et ceci n’est pas valable que pour les Français, beaucoup ont quitté leur pays d’origine et le renient jusqu’à le rabaisser au plus bas dans ce genre d’articles. Et pourtant, ces personnes sont nées et ont été élevées en « parfait petit citoyen français ou autre ». Ces personnes ont quitté leur pays depuis tellement de temps qu’ils sont eux-mêmes étrangers à leur culture d’origine.

Je ne peux que souscrire à ce que dit Koelnerin; ce problème me concerne dans mon environnement très proche ( pas avec l’Allemagne mais avec les USA.) :imp:

D’un autre côté, ces gens sont logiques avec eux-mêmes : ils n’aiment pas la France donc ils l’ont quitté.
Après ce n’est pas parce que l’on critique certains aspects de son pays que l’on ne l’aime pas. Je pense que c’est parfois même le contraire…
Râler à propos de la France, et même critiquer d’autres Français, c’est aussi un sport national en France, n’est-ce pas? :wink:
Critiquer ne veut bien sûr, pas dire railleries et moqueries systématiques et sentiment anti-français.

Je ne suis pas sûr qu’on quitte la France parce qu’on ne l’aime pas.
Je constate moi aussi que les Français de l’étranger critiquent systématiquement la France, et même s’il est vrai que c’est un sport national (et même international!), ceux de l’étranger excellent particulièrement dans ce domaine. Selon moi, il s’agit juste d’une tentative de s’auto-persuader qu’ils ont fait le bon choix; de ne pas regretter leur émigration.

Je n’avais jamais pensé à cette interprétation, mais je crois que tu n’as pas tort. En tout cas, pour certains.

On est d’accord Mislep. Je voulais uniquement parler de ceux qui ont un sentiment anti français et quittent la France. Si ces gens-là quittent la France, que grand bien leur fasse et à la France aussi!!!.

===Edit après un p’tit blaba avec mon mari :wink: :wink:
antifrançais, je veux parler des personnes dont les propos sont systématiquement francophobes.