[i]
Comment la Grèce s’est-elle retrouvée au bord de la faillite ?
En 1991, en pleine négociation du traité de Maastricht, un négociateur français reconnaissait que « le cas de la Grèce relève du FMI ». Bien vu. Mais cela n’a pas empêché les Européens de donner leur feu vert, en 2000, à l’entrer d’Athènes dans l’euro. Pourtant, ils se doutaient bien que quelque chose clochait, que la qualification de la Grèce relevait de l’impossible. En 2004, le gouvernement grec reconnaissait qu’il avait divisé par deux son déficit public depuis 2000. Implicitement, c’était admettre que la Grèce avait adhéré sur la base de chiffres frauduleux. Mais il n’y a eu aucune enquête, aucune sanction, aucune réaction des marchés… Berlin et Paris ont même refusé de donner des pouvoirs d’investigation à Eurostat, l’institut de statistique européen.
En octobre 2009, rebelote : le nouveau gouvernement socialiste reconnaît que le déficit ne sera pas de 6 % du PIB, mais 13 %. En réalité, ce sera 15,4 %. Mais, à la différence de 2004, les marchés financiers, ébranlés par la crise de 2007-2008, paniquent : vente massive d’obligations grecques et envolée des taux d’intérêt alors que la Grèce a pu pendant dix ans emprunter quasiment aux mêmes taux que l’Allemagne. Très rapidement, la Grèce est incapable d’aller se financer sur les marchés et doit faire appel à l’aide européenne.[/i]
bruxelles.blogs.liberation.fr/co … 2011/06/grèce-du-mensonge-à-linsolvabilité.html
Il y a un proverbe qui dit : "Quand je dois 1 000 € à mon banquier c’est moi qui suis angoissé.
Quand je lui dois 1 000 000 € c’est lui qui est angoissé.
Oups petite erreur.
J’ai du être troublé par le passage de Lady Gaga.
Veuillez m’excuser.
on est bien dans la merde, merci l´euros, l´Europe, qui devais nous apporter, sécurités , prospérité.
jean luc
Tu devrais être content toi qui a si longtemps combattu le capitalisme.
cela fait quand meme depuis 1945 qu’ il n-y-a plu de guerre en Europe (exepté les balkans au début des années 90) , l’UE nous a apporté la paix et la liberté .
A mon avis le problème de cette crise , ce n’est pas l’Europe en elle meme , mais un système financier complètement fou qui balaye tout sur son passage .
L’Allemagne donnera 22,3 milliards d’euros , mais c’est sous forme de pret avec des intérets dut à l’Allemagne , et les allemands ne doivent pas oublier que si les grecs font faillitent , c’ est 10 millions de personnes en moin qui n’achèteront plu leur produit ( voiture , outillage etc …) , donc que l’Allemagne le veuille ou non , son destin est lié à celui des grecs et de l’Europe entière.
Et tu penses que ces prêts seront remboursés un jour? Je ne parle même pas de rembourser dans les délais,c’est impossible. Personne ne sera remboursé.
Le premier souci des Grecs c’est de remplir leurs assiettes, alors pour le superflu on verra plus tard.
Ensuite, les Grecs ne veulent pas de ces restrictions et imputent leurs problèmes à l’Europe qui impose ce plan de rigueur.Ils n’admettent pas que, sans cette injection d’argent, leur pays serait déjà en faillite depuis belle lurette.
Une question naïve pour terminer, je ne suis pas économiste. Une mise sous tutelle n’est-elle pas possible dans le cas de la Grèce? A mon avis, ce pays ne s’en sortira pas sans assistance « technique »
non, car la crise est très grave,la Grèce coule , c´est l´effet dominos ,l´Euros coule, etc,etc,certain se foute de la Gréce soit,ils se préoccupent des grecs, peut être qu´ils se foutrerons de la France , et s´occuperons des français.
Car la zone euros ne pourras pas sauver tout le monde,en clair si la zone euros saute , la France comme l´Allemagne ne pourrons plus payer leurs fonctionnaires et leurs retraites.
jean luc
comme l’expliquait un économiste dans l’emission de france 5 « c dans l’air » (emission que je trouve assez interessante) c’est qu’aujourd’hui 40% de la richesse créé dans le monde est dut au travail , et 60% est dut à la spéculation sur les marchés financiers. L’économie aujourd’hui ne se fait plu au song du marteau et de l’enclume mais derrière un écran d’ordinateur , à mon avis le vrai problème se trouve là , dans une économie incontrolée et incontrolable il n’est plu possible pour l’UE d’avoir une réelle perspective d’avenir , que ce soit sur le plan politique ou monétaire.
Je rappellerais simplement que la dette public des États-Unis d’Amérique s’élevait début 2010 à 12 349 Mds $, celle de l’Allemagne et de la France autour de 2 000 Mds $ et celle de la Grèce a seulement 300 Mds $.
Or il ne viendrait à l’idée de personne de ne plus prêter de l’argent aux États-Unis d’Amérique, à l’Allemagne ou a la France.
Que l’on ne vienne pas nous dire que l’on ne peut pas trouver 115 Mds d’€ pour aider la Grèce et sauver ainsi, par contre coup l’économie de l’Allemagne et de la France.
Personne ne sortira de la zone Euro et l’Euro continuera a exister tout simplement parce que le coût d’une telle sortie serait bien supérieur à 115 Mds € et cela Angela Merkel le sait bien.
Quant aux marchés financiers et aux banques ils s’en sortiront toujours en spéculant sur la hausse des matières première…
Les plus a plaindre dans cette histoire désolante ce ne ni les Allemands ni les Français mais bien les Grecs qui eux sont belle et bien ruinés.
ce sont toujours les pauvres qui payent les pots cassés.
jean luc
En réalité se seront nous tous qui allons payer à cause de la spéculations des marchés financiers sur les matières premières.
Quand je pense que l’on chipote pour accorder un prêt de 15 milliards d’Euro à la Grèce alors que les banques réalisent des centaines de milliards d’Euros de bénéfices.
c´est le principe suivant"privatiser les profits,mutualiser les déficits"
jean luc
Bien bien entendu car les banquiers sont là pour gagner un maximum d’argent et non pas pour jouer le rôle de la Sécurité Sociale.
J’ajoute qu’ils ne prêtent qu’aux riches et quand ils se trouvent dans l’obligation de prêter aux pauvres ils le font de très mauvaise grâce et à des taux exorbitants et sachant, de plus qu’ils se « referont » sur un autre marché (un peut comme dans un casino).
Comme les banques savent qu’elles sont la clef de voûte du système capitaliste elles privatisent en effet les profils mais mutualisent en effet les pertes.
Donc en réalité c’est bien l’État allemand qui se porte garant in fine d’une partie de la dette grecque mais il ne faut pas dire trop fort au contribuable allemand que c’est lui qui supportera en définitive les impayés car l’État allemand est les préteur en dernier ressort (et donc garanti les créances des banques allemandes sur la Grèce).
Même situation pour tous les États et les banques qui vont prêter de l’argent à la Grèce.
C’est en réalité tout l’enjeu du débat en cours en ce moment entre la France et l’Allemagne et c’est (en partie) pour cette raison que les discutions sont si longues car aujourd’hui la Grèce à besoin de 15 milliards d’Euros mais demain…150 milliards, 200 milliards ???
Personne ne les sait et donc personne ne connait l’ardoise finale mais on peut être certain d’un chose : Refuser de payer aujourd’hui c’est devoir payer encore plus demain.
Et demain l’Italie, le Portugal, l’Espagne, la France ???
Et si en définitive comme le dit François Hollande tout les système s’écroule… tout le monde sera ruiné.
La chine va acheter aussi de la dette , elle a aucun intérêt que le système s´écroule .
Quand aux banques une taxation á 100% des profits serait une bonne chose, y compris les anglo-saxone(filiales européenne),en cas de refus une interdiction pure et simple des marchés européens .
jean luc
Si les pays de la zone Euro ne sont pas capables de garantir un prêt de seulement 18 milliards d’Euros pour permettre à la Grèce d’éviter la faillite jusqu’au début du mois de septembre les Chinois le feront à leur place car, en effet, ils ont ont le plus grand intérêt à garantir la stabilité de la zone Euro mais également de la zone Dollar.
En effet qu’elle pays serait assez fou pour acheter les bons du trésor américains du pays le plus riche du monde mais également le plus endetté et donc virtuellement en faillite et cela depuis la guerre du Viet-Nam ?
Les Chinois peuvent se permettre de perdre dans cette affaire quelques centaines de milliards de dollars car ainsi ils domineront le monde ce qui pour eux est d’une importance capitale depuis l’humiliation des traités inégaux signés vis à vis des puissance impérialistes et le Japon à la fin du XIXé siècle.
La Chine est donc bien redevenu « l’empire du milieu ». Rien ne peut se décider sans elle
je voit qu´on a les même vues sur la crise.
jean luc
Les grands esprits se rencontrent.
[i]La zone euro a donné lundi deux semaines à la Grèce pour adopter un nouveau plan d’austérité très impopulaire si elle veut obtenir l’argent frais dont elle a désespérément besoin pour éviter une faillite qui provoquerait une onde de choc mondiale.
Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront le dimanche 3 juillet pour finaliser l’aide à la Grèce, a annoncé lundi leur chef de file, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, espérant que d’ici là le Parlement grec aura entériné un nouveau train de mesures d’économies et de privatisations.
Lors d’une première réunion dimanche à Luxembourg, les ministres européens ont en effet repoussé le déblocage de la prochaine tranche des 110 milliards d’euros de prêts promis l’an dernier à Athènes avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un premier plan de sauvetage.
Ils exigent avant cela que le Parlement grec adopte, le 28 juin, un nouveau train de mesures d’économies et de privatisations.
Parallèlement, ils ont fait miroiter des aides supplémentaires à plus long terme, qui pourraient représenter une centaine de milliards d’euros et dont les grandes lignes sont aussi attendues pour début juillet.
Mais cela reste une déception pour Athènes, qui espérait l’annonce immédiate d’un déblocage des fonds.[/i]
liberation.fr/economie/01012 … -austerite
On va donc exiger d’un pauvre qu’il accepte de devenir encore plus pauvre pour éviter que les riches soient ruinés et tout cela pour seulement 18 milliards d’euros.
Toutefois des États aussi riches que la France ou l’Allemagne pourraient, dans un grand élan de générosité accorder à la Grèce une centaine de milliards d’euros supplémentaires pour éviter que la zone Euro s’écroule à condition que les Grecs acceptent de se couper une autre main.
On croit rêver.