La Vie des Autres (Das Leben der Anderen)

Ulrich Mühe. Ceux qui vivent à Berlin ou qui connaissent la ville auront certainement reconnu les lieux de tournage à Friedrichshain.

Non, non, je ne ferai pas de mauvais jeu de mot avec Mühe ! :mrgreen:

petite question pour satisfaire ma culture générale.

A la fin du film, quand on apprends le matricule du surveillant de la Stasi, il est fait de ses initiales

HGW et du chiffre 27 écrit de cette façon XX/7
pourquoi moitié chiffre romain et moitié chiffre arabe ??
pourquoi pas 27 ou bien XXVII ??

vous avez une réponse ??? était-ce une façon particulière d’écrire les chiffres à la Stasi ?? ou bien est-ce que cela vient de l’influence russe ??, j’aimerai bien satisfaire ma curiosité…
Merci :wink:

Probablement parce que « 20 » et « 7 » se réfèrent à deux choses différentes, par exemple section 20, employé 7. Pour éviter toute confusion. Je suppose…

alors la traduction française serait mauvaise puisqu’ils disent HGW Vingt-sept et pas HGW Vingt… Sept
(en allemand Siebenundzwanzig ou alors zwanzig … Sieben )…
tu as sans doute raison Mislep…

C’est l’usage dans les administrations allemandes. Le bureau ou la section est en chiffres romains, la référence de l’agent en chiffres arabes.

merci à tous les deux d’avoir enrichi mes connaissances :wink:

J’ai eu l’occasion hier soir de revoir ce film avec la volonté que cette histoire ne reste pas « à l’extérieur de moi » mais que je puisse en saisir toute la profondeur humaine, toute l’épaisseur.

Je dois dire que l’importance de certaines scènes, une en particulier, m’avait échappé jusqu’à maintenant et j’ai été heureux de constater qu’elle rejoignait ce que je vis en ce moment avec une troublante ressemblance.

J’aurais certainement l’occasion de vous en reparler ce soir. :wink:

Aux environs de la 57éme minute Gerd Wiesler agent de la Stasi chargé de la surveillance du dramaturge Georg Dreyman et de son amie l’actrice Christa-Maria Sieland demande à être reçu d’urgence part son supérieur hierarchique le lieutenant-colonel Grubitz afin de lui annoncer que Dreyman est entrain d’écrire un article destiné au Der Spiegel sur le taux de suicide anormalement élevé en RDA alors que jusqu’à ce moment il avait éprouvé pour lui une vive empathie et un secret amour pour sa compagne. Wiesler estime en effet avoir été grugé pour une raison que je n’expliquerai pas ici.

Au lieu de lui annoncer tout de suite la raison de sa venue Grubitz lui coupe la parole afin de le mettre au courant d’une étude concernant les méthodes de répressions à utiliser contre les artistes. Il est définit cinq types de profils dont celui de Dreyman.

Pour cet artiste il est préconisé d’utiliser une torture qui ne laisse pas de trace mais qui a démontré sa remarquable efficacité : la mise en isolement totale dans une section silencieuse d’une quelconque prison psychiatrique et cela pour une durée de plusieurs mois ce qui pousse logiquement l’interné au suicide ou en tout cas à son suicide social puisqu’il a été prouve selon cette étude q’un artiste placé dans ces conditions n’écrira plus jamais rien et ne représentera donc plus une menace pour l’Etat.

A ce moment Wiesler prend conscience de la souffrance que provoquera la mise en détention dans une section silencieuse de Dreyman. Il sait qu’il ne pourra jamais supporter de ne plus pourvoir écrire. Il se met donc à éprouver pour lui de la compassion.

Subitement il change d’avis et réussi a convaincre Grubitz de lui confier à lui, et à lui seul, la poursuite de la surveillance de Dreyman.

superbe ce film, et bien tourné, je l’ai revu avec plaisir, hier soir sur direct 8

fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_des_autres

Je viens de voir ce superbe film en Allemand, sous titré en Français.
Il mérite largement tout le bien qui en avait été dit ici.
J’ai aussi regardé récemment: Good Bye Lenin" en DVD en Allemand sous titré en Français.
Et aussi: Verborgenes Feuer (Firelight) avec Sophie Marceau… en DVD également.

Tiens, Cricri, il y avait longtemps !