Oui , l’Allemagne doit y’étre , c’est une grande puissance ; je propose qu’on enlève le siège de la Russie qui n’est plus qu’un pays pauvre où la population diminue de 700 000 personnes par an…
et la chine qui est bien trop peuplée aussi, alors !
C’est bien ce que j’ai du mal à comprendre. Comparer la SDN et l’ONU est un procédé intéressant, on y trouve abondante matière à reflexion. Mais, concernant la composition du Conseil, les membres permanents sont un trait commun des deux organisations, ce n’est pas une nouveauté d’après 1945.
Peut-être ce qui nous empêche de nous entendre est la question du droit de veto (tous les membres siégeant au Conseil de la SDN, que ce soit de manière permanente ou non, disposaient du droit de veto, alors qu’à l’ONU c’est une prérogative des 5 membres permanents). Cependant, quand je demande quelle est l’utilité des membres permanents au CS, je n’imagine pas qu’en cas d’abolition de cette prérogative le droit de veto serait étendu à tous les membres du CS (ce serait le bordel, pour prendre la moindre décision les membres du CS devraient chaque fois s’enliser en d’exténuantes tractatives) - bien au contraire, j’entends qu’aucun membre ne dispose plus de ce droit.
Or, je sais bien que la réalisation de cette éventualité est impensable, mais elle l’est moins en raison des intérêts de l’ONU que de ceux des 5 pays membres permanents du CS. Un siège permanent et le droit de veto permettent à ces 5 pays de peser plus que les autres au sein du CS - et de l’ONU en général - chose qui leur tient à cœur. Soit, si le monde était beau et parfait, il n’y aurait peut-être pas besoin de l’ONU. Sauf qu’il ne l’est pas… et l’ONU non plus.
Je ne suis pas convaincu que le CS remplisse mieux ses fonctions, du fait de compter 5 membres permanents. Je ne vois pas trop l’intérêt d’en rajouter d’autres, en laissant les autres données inchangées. Quant à redéfinir la structure du CS de manière plus radicale, comme me semble le suggérer Elie dans son post, ça me paraît plus intéressant et nécessaire. Car, tel qu’il est aujourd’hui, le CS désormais est en décalage par rapport à la réalité dont il est censé maintenir la paix et la sécurité. Sans réformes, ce sera bientôt un instrument inadéquat à la coopération internationale.
C’est intéressant comme hypothèse ! Et pourquoi la Chine ? Je demande parce que je connais peu, mais il ne me semblait pas y avoir particulièrement d’animosité entre la Chine et les Etats-Unis, si ? Enfin moi je verrais plutôt une guerre US-Russie
Tu es sûr que tu ne confond pas avec l’OMC ? Parce qu’en effet la Russie se prépare à entrer dans l’OMC, mais l’UE, ça m’étonnerait que ce soit à l’ordre du jour. Quant à ce que j’en pense, eh bien j’en pense que ça n’arrivera pas et je suis tout à fait d’accord avec Elie :
D’ailleurs, connaissant les Russes, je pense qu’ils se proposeraient plus de faire rentrer l’Europe dans la Russie que l’inverse !
Juste par curiosité : c’est un point de vue sérieux ou juste une phrase en l’air pour mettre de l’ambiance sur le forum ?
les 2 !!!
Pour avoir récemment parlé du massacre de Nankin (que les japonais appèlent joliment « incident ») (300 000 morts selon la plupart des sources, sauf japonaises, qui parlent de 10 000 morts) c’est effrayant de voir que des étudiants de haut niveau, ouverts sur le monde (vu qu’ils sont en Suède) sont incapables de prendre du recul sur leur histoire…
Quand à la puissance de l’armée japonaise, mon prof d’histoire asiatique se plaisait à répèter que le japon pouvait, en cas de beson, se doter de l’arme nucléaire en moins 6 mois… Ils ont la technologie et les matières premières…
Pour revenir au sujet, je serai tenté dans un premier temps de me prononcer en faveur d’un siège pour l’UE. Mais en y réfléchissant bien, quelle serait donc la logique d’un tel conseil de sécurité, surtout si on l’ouvre à d’autres pays, ce qui semble nécessaire. On aurait à égalité des blocs comme la Chine, les USA, l’UE… face à des pays comme le Mexique ou le Brésil…
Sans trop faire de cynisme (mais un peu quand même), il ne faut pas être hypocrite. Le conseil de sécurité, comme son nom l’indique, est le garant de la sécurité internationale, et je doute que nombre de pays (hormis ceux qui y sont déjà) peuvent se prévaloir d’une influence diplomatique et militaire suffisante pour jouer ce rôle.
toutafé, mais encore une fois, on ne parlait pas de ça, mais de sa capacité à se mettre au service de l’onu et à peser sur les affaires internationales .
Bon, pour le reste, il me semble qu’on est plutôt sur la même longueur d’onde .
En fait c’est une amie qui est adepte de la numérologie qui m’en a parlé. Personelement je ne crois pas trop à ce genre de pratique, mais la théorie est assez interressante. Apparament, la Chine va prendre tellement de pouvoir, que les USA vont se sentir menacer et leurs relations vont devenir tendu. La Russie est encore en reconversion et rivalise avec l’Union Européenne.
C’est qu’une théorie, rien d’alarmant pour autant.
Vous oubliez tous un détail : la Chine se contrefout du monde. C’est un Empire à l’ancienne, avec des zones tampons déjà intégrées aux pays. La Chine est aussi ferme sur les deux affaires qui l’intéressent vraiment (Taiwan et Tibet) qu’elle est molle dans tous le reste des affaires internationales. La Chine a fait toutes les guerres qu’elle avait à faire. Personne ne lèvera le petit doigt pour le Tibet, et la Chine se contente des apparences pour Taiwan, ce qui arrange bien les Etats-Unis aussi.
L’Allemagne met, elle, son nez partout. Les Balcans, c’est elle. L’alliance des puissances émergentes, c’est elle. Le rapprochement eurasiatique, c’est elle. La bataille contre le dollar, c’est elle. Mais de là à y voir autre chose qu’une puissance de coulisses…

L’Allemagne met, elle, son nez partout. Les Balcans, c’est elle. L’alliance des puissances émergentes, c’est elle. Le rapprochement eurasiatique, c’est elle. La bataille contre le dollar, c’est elle.
Woaw ! Je savais pas tous ça ! Chapeau à l’Allemagne !

Mais de là à y voir autre chose qu’une puissance de coulisses…
Une puissance de coulisse ??!! Moi je dit une Puissance tout court ! Pour l’instant c’est une Puissance de coulisse mais l’Allemagne vaut mieux que ça !!
Le Portugal a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU « avec un nombre record de voix », se félicite le quotidien lisboète Público. De son côté, la Süddeutsche Zeitung note que l’Allemagne, également élue, « aura sa voix au chapitre de la politique globale dans les années à venir ». Les deux pays ont été choisis pour 2 ans par l’Assemblée générale des Nations unies, le 12 octobre. Mais cité par le quotidien munichois, l’eurodéputé Martin Schulz déplore que "l’Allemagne et le Portugal se soient mis en position d’adversaires " et estime que cela prouve « une nouvelle fois que l’UE n’a pas de voix commune ».
L´Allemagne au 1er tour, le portugal au 3eme tour aprés l´abondont du Canada, comme quoi le mensonge est de rigueur en politique
jean luc
en même temps 27 voix communes à l’unisson, faut pas rêver non plus…
Normal que l’Allemagne avec ses efforts, son rôle de négociateur de plus en plus inctournable, et sa relative « neutralité » diplomatique soient récompensés par un siège de membre au Conseil de sécurité. Maintenant ce n’est que pour 2 ans, la France, elle, y est en permanence …
On avait d’ailleurs évoqué la question d’une place « permanente » de l’Allemagne:
l-allemagne-au-conseil-de-securite-vt1465.html
La mauvaise foi de Schulz est assez hallucinante. On comprend qu’il soit stressé pour l’élection de son pays, mais de là induire que la présence d’un autre pays européen la mettait en danger! Si la politique est trop stressante pour lui, qu’il fasse autre chose.
Déclaration du ministre fédéral des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, dans un podcast vidéo sur le site www.diplo.de, à la veille de l’entrée de l’Allemagne au Conseil de sécurité des Nations Unies comme membre non permanent le 1er janvier 2011 :
« L’Allemagne a été élue à une large majorité par les États du monde pour un mandat de deux ans au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ce très bon résultat constitue un grand crédit de confiance pour notre pays. Nous tenons à être à la hauteur de cette confiance.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies est l’organisation la plus importante du monde pour la paix et la sécurité. Pendant notre mandat, nous souhaitons contribuer à ce que le Conseil de sécurité exerce cette responsabilité avec efficacité.
C’est dans l’intérêt des Nations Unies et de l’Allemagne. En tant que troisième contributeur de l’Organisation, nous attachons beaucoup de prix à ce qu’elle soit forte et capable d’agir. C’est seulement ensemble que nous pourrons résoudre les grands problèmes de l’humanité, comme la protection du climat ou le désarmement mondial. En tant que pays exportateur et nation commerciale, la stabilité et la paix dans le monde sont particulièrement importantes pour l’Allemagne.
L’Afghanistan figure également tout en haut de l’ordre du jour du Conseil de sécurité. Dans le processus de reconstruction civile et de réconciliation inter-afghane, les Nations Unies sont le premier interlocuteur international. L’Afghanistan a besoin d’une solution politique. Il faut œuvrer résolument pour la réalisation de cet objectif.
L’engagement des Nations Unies en Afrique et le règlement des conflits sur ce continent constituent le deuxième grand sujet. La plupart des missions de paix des Nations Unies sont déployées en Afrique. Le Conseil de sécurité sera également impliqué dans le référendum qui aura lieu prochainement au Soudan. Les Nations Unies doivent ici comme dans d’autres conflits africains apporter une contribution efficace à la paix et à la stabilité.
La protection des enfants dans les conflits armés nous tient tout particulièrement à cœur. Au Conseil de sécurité, nous plaiderons donc activement en faveur d’une amélioration du système international de protection des enfants dans les guerres et les conflits.
Dans les deux années à venir, nous soutiendrons également les efforts visant à réformer le Conseil de sécurité. Des continents comme l’Afrique, l’Amérique latine ou l’Asie sont clairement sous-représentés au Conseil de sécurité. Nous avons besoin d’un Conseil de sécurité dont la composition est le reflet de la nouvelle donne du XXIe siècle. Notre objectif à long terme reste un siège commun de l’UE au Conseil de sécurité. Sur cette voie, l’Allemagne est également prête à exercer durablement une responsabilité accrue au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. »
Conseil de sécurité des Nations Unies : l’Allemagne prend la présidence d’organes du Conseil de sécurité
Après avoir pris ses fonctions de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies au début de l’année, l’Allemagne exerce en outre depuis le 5 janvier la présidence d’organes importants du Conseil de sécurité : celle du Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés et celle du Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban. L’Allemagne se chargera également de coordonner le traitement du dossier de l’Afghanistan au Conseil de sécurité.
Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés
L’engagement en faveur de la protection des enfants dans les conflits armés occupe une place importante dans la politique allemande des droits de l’homme. L’une des principales tâches du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés créé en 2005 est de dresser une liste des parties à un conflit – États et acteurs non étatiques – qui recrutent des enfants soldats, abusent sexuellement des enfants, leur infligent des mutilations ou les tuent. Le dernier rapport annuel a recensé 58 parties à un conflit dans 13 pays.
Cette procédure permet d’exercer une pression sur les parties à un conflit pour qu’elles prennent des mesures afin d’assurer la protection des enfants et la démobilisation des enfants soldats. En cas de manque de coopération persistant, le mécanisme comprend des sanctions ciblées contre les parties à un conflit ; si les parties concernées coopèrent, elles sont retirées de la liste.
Selon les estimations, près d’un milliard d’enfants dans le monde sont affectés par les conflits armés ; le nombre d’enfants soldats est évalué à 250 000.
Sous la présidence allemande, les discussions porteront, entre autres, sur un élargissement des faits conduisant à l’inscription sur la liste des parties à un conflit, en particulier les attaques contre les écoles et les hôpitaux ou le refus d’accès humanitaire aux enfants dans des zones de conflit.
La présidence travaille étroitement avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et la représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, Radikha Coomaraswamy.
Afghanistan
L’Allemagne a souhaité prendre la responsabilité du dossier sur l’Afghanistan au Conseil de sécurité, compte tenu notamment du grand engagement de l’Allemagne en Afghanistan.
Cette responsabilité lui assigne la tâche de coordonner le traitement du dossier de l’Afghanistan au Conseil de sécurité et de conduire également, au niveau des experts, les négociations ayant trait aux résolutions du Conseil y afférentes. Il s’agit des résolutions relatives à la mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) ainsi que de la résolution légitimant la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS).
L’Allemagne souhaite exercer cette responsabilité pour accompagner et sécuriser dans le cadre des Nations Unies le processus de paix en Afghanistan. La présidence allemande d’un comité important du Conseil de sécurité pour la lutte contre le terrorisme, le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban, a également pour but d’œuvrer dans ce sens.
Le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban
Le terrorisme bafoue les valeurs fondamentales de la coexistence humaine et les règles d’un État et de l’ordre international. La menace mondiale du terrorisme ne peut être contrée que par la coopération internationale.
L’Organisation des Nations Unies est le forum mondial de lutte contre le terrorisme international. Elle établit le cadre juridique international avec des accords et la stratégie des Nations Unies pour lutter contre le terrorisme. Le Conseil de sécurité met en œuvre des mesures concrètes grâce à deux régimes de sanctions, notamment le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban qui existe depuis 1999. Ce comité inflige des sanctions– restrictions de déplacement, gels d’avoirs – aux membres d’Al-Qaida et aux Taliban.
En exerçant la présidence de ce comité, l’Allemagne pourra participer dans les deux années à venir à la direction et au perfectionnement d’un instrument important dans la lutte contre le terrorisme international. Seul un régime de sanctions efficaces et convaincantes peut renforcer les Nations Unies comme principal forum pour la lutte contre le terrorisme international.
Le Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban jouera également dans les deux prochaines années un rôle essentiel dans le processus de réconciliation inter-afghane. L’Allemagne mettra à profit sa présidence à la tête de ce comité pour contribuer à une plus grande cohérence de la politique du Conseil de sécurité en Afghanistan.
Débat qui mérite largement un post et réponse détaillée de Sonka (comme d’habitude).
Si l’Allemagne n’est pas membre permanent du Conseil de sécurité c’est peut-être tout simplement parce qu’elle ne possède l’arme nucléaire ?
Pour ce qui concerne le Japon ce pays s’est engagé en 1945 a ne posséder qu’une force d’auto-défense car sa sécurité ait assurée par l’armée des Etats-Unis d’Amérique (surtout depuis la guerre de Corée).
Mais la donne est entrain de changer dans la région à cause des menaces constantes que fait pesé la Corée du Nord sur la région et de la montée en puissance de la Chine qui voudrait bien évincer l’US Navy de la mer du Japon … et de Taïwan de surcroit.
Géopolitique, tous n’est que géopolitique.
Et merci à de Gaulle pour le siège permanent au Conseil de sécurité.

Et merci à de Gaulle pour le siège permanent au Conseil de sécurité.
Churchill, tu veux dire.
En effet tu as raison Mislep, parce que Churchill, pensait que les Américains allaient quitter l’Allemagne juste après la guerre pour revenir à leur isolationnisme.
C’est pour cela qu’ils nous ont céder deux secteurs de Berlin-Ouest et une partie de leur secteur à l’Ouest.