L'allemand (et le français) en Alsace

je n’irais pas juste qu’à dire qu’il n’y aura QUE des moments de plaisir ! :wink:

HS : Devrais-je donc commencer mon apprentissage de l’allemand dans un bouchon en commençant par apprendre le nom des plats ? :question:
Excellente mis en bouche en effet. :smiley:
Toutefois au bout de la soirée j’aurais peur d’avoir déjà tout oublié. :neutral_face:

Et puis de toute façon ce que j’ai écris je l’ai écris… C’est vrai quoi, un peut de volonté que Diable. :smiley:

me revoici avec quelques réponses concernant le Breton (avec la rentrée pas eu trop le temps de venir avant)
une copine est allée à Pont l’abbé dans les années 90 et des jeunes d’une vingtaine d’année parlaient entre eux en Breton dans un café, elle confirme qu’il ne s’employait plus beaucoup mais qu’il revient justement grâce au réapprentissage du Breton chez les petits :wink:
elle note que si le Breton ne sert à rien alors le folklore, tout ce qui est patrimoine (restauration de calvaires, monuments, costumes) etc… ne servent à rien non plus…

une autre copine me dit que ses filles ne sont pas à l’école Diwan (immersion totale en Breton) mais à l’école publique (Divyezh) en bilingue à parité horaire français/breton, il y a la même chose version école privée (Dihun)
elle précise que chez Diwan les écoliers à la maternelle/primaire parlent entre eux en français alors qu’à partir du collège, il est demandé à ce qu’ils ne se parlent qu’en Breton à la récré et sortie des cours, ça continue au lycée et en fac, tous les cours de la licence de Breton sont en Breton
elle dit qu’actuellement la pyramide des âges des personnes parlant le Breton ressemble à un sablier (beaucoup d’ancies et beaucoup de petits et de jeunes le parlent)

il semblerait que vers Carhaix le Breton soit bien implanté dans la vie de tous les jours

pour la petite histoire, le mot baragouin (baragouiner) vient du Breton « bara ha gwin » qui signifie « pain et vin » que les Bretons arrivant à Paris demandaient en arrivant dans un café…

Très encourageant tout ça ! Comme quoi là où il y a une volonté il existe une voie. Wo ein Wille ist, ist auch ein Weg.

PS: le mot plouc, synonyme d’un paysan au raz de sa glèbe, vient du breton plou que l’on retrouve dans nombre de toponymes (Ploumanac’h, Ploubannalec, Plerin, Pleurtuit…) la plus petite implantation religieuse traditionnelle.

Connaissez vous les livre « ils sont fous ces bretons!! » a lire :neutral_face:

Merci pour l’info Michelmau

Bribri j’irai voir s’ils l’ont à la fnac pour voir de quoi il en retourne :wink:

Dans le même ordre d’idée, mais concernant l’alsacien, il y a le très bon et très marrant bouquin de Laurence Walter:« Ciel, mon mari est muté en Alsace ! » sous -titré :« Petit manuel de comportement à l’usage des nouveaux arrivants pour leur éviter impairs et déconvenues ».
http://boutique.nueebleue.com/epages/NueeBleue.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/NueeBleue/Products/9782716505123
Des troupes de cabaret en ont même fait des spectacles :
Petit avant-goût:
http://www.dailymotion.com/video/xd4bwz_ciel-mon-mari-est-mute-en-alsace_fun

très bien les sketchs :smiley: il y a aussi les déconvenus des Alsaciens en loire-atlantique, ma grand-mère paternelle, en 1977 à Nantes, a essayé de manger des bigorneaux, elle a bien failli se casser une dent :laughing: elle l’a mis en bouche a croqué dedans et a dit à mon grand-père maternel avec son accent « c’est dur ça, Paul ! » :smiley: pas beaucoup de fruits de mer à cette époque en Alsace