Cristobal n’a pas tort : ce n’est pas clairement dit, mais sous-entendu dans les fins de non-recevoir.
Exemple éloquent, pas plus tard que ce matin sur France Info. Pour ceux qui prendront le temps d’écouter, la réplique intervient au troisième tiers du « duel » entre les deux éditorialistes : Faut-il continuer avec le nucléaire ?
C’'est dit exagéré comme polemique. Parce-qu’on nous dit toujours qu’une fin du nucléaire serait la même qu’une fin de la prospérité, serait le retour à l’âge de pierre. Bien-sûr on a besoin de un plan pour changer peu à peu. Mais pour commencer en réalisant ce plan il faut aussi commencer à éteindre ces centrales un à un
Le Japon a eu droit à des catastrophes naturelles (séismes avec répliques et tsunami) contre lesquels on ne peut pas grand chose, à part déplacer des populations si on peut les prévoir. Par contre, le problème lié aux centrales dépend totalement :1) des politiciens qui ont décidé de cette forme de développement énergétique (pour la France, indépendance énergétique voulue par De Gaulle et reconduite par tous les gouvernements succéssifs, quelle que soit leur couleur politique) et 2) des « scientifiques » aux ordres, qui ne se sont jamais posé de problèmes éthiques.(Maitre François Rabelais,( il y a plusieurs centaines d’années) disait déjà que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »…et combien il avait raison !
J’espère qu’un jour, ces « politiciens « et ces « scientifiques » auront à rendre compte , dans le monde entier, de leurs actes devant un tribunal international…quand le nombre des victimes d’irradiations sera suffisamment significatif . Je peux facilement imaginer que leur défense reposera sur le thème : » Nous avons obéï aux décideurs »…Ca ne vous rappelle pas un autre tribunal ?
Je suis d’accord avec le reste de ton analyse, mais sur cette partie, je ne sais pas trop comment me positionner. Il est difficile de juger a posteriori des décisions politiques appartenant à une autre époque. Il y a 40 ans, tout le monde ne pouvait qu’applaudir des deux mains à « l’indépendance énergétique » annoncée…A une époque où l’écologie n’avait pas le sens actuel, le nucléaire était regardé comme un réel « progrès ».
La où tu n’as pas tort, c’est que le risque était connu depuis l’origine…
j´ai lu l´article, on peut pas comparer Tchernobyl et Provence (3000 km) et la centrale japonaise ,de Tokyo (230km). La situation est grave. Les japonais demain vont essayer de rétablir le courant pour faire actionner des pompes.
jean luc
le pire est il y a deux ans un inspecteur de l AIEA (agence international de énergie atomique) a signaler aux japonais que leur centrales en cas de gros tremblement de terre et de ras de marée était obsolètes , la norme de 7 devais être revu à la hausse. Les dirigeants japonais savait.
Ouais enfin 1 million de fois quelque chose d’insignifiant, reste quelque chose d’insignifiant.
La radioactivité naturelle du corps humain est de l’ordre de 8000-10000 Bq.
Pour faire une scintigraphie thyroïdienne, on utilise environ 37 000 000 de Bq.
L’ordre de grandeur des retombées nucléaires de Tchernobyl en France se situe autour du millier de Becquerel (1000 pour l’Est de la France http://www.insu.cnrs.fr/a3523,devenir-france-retombees-radioactives-essais-nucleaires-tchernobyl.html, ~4000 pour le sud-est).
Entendu ce matin à France inter, une émission intéressante sur le sensationnalisme des média français à coups d’experts en tout genre et de chiffres non expliqués. Cet article d’Europe 1 en est le parfait exemple. il y a également 1 million de fois plus d’eau dans 50 litres d’eau que dans une goutte, mais ça fait pas une inondation (~150 litres pour une baignoire standard). J’ai la chance d’avoir une formation scientifique et d’avoir été confronté à ces unités et aussi une certaine forme de curiosité scientifique et une méfiance en les médias et leurs conditionnels.
On mélange allégrement tout, sievert, becquerel, gray, sans dire à quoi correspondent ces unités, l’essentiel, c’est que ça fasse gros et que ça frappe l’imagination. Pour préciser: le becquerel est l’unité de mesure de la désintégration des atomes pendant une seconde, et par conséquent la mesure de l’activité de la substance radioactive. Cette valeur qui ne fait que compter un nombre d’événements par seconde ne dit rien sur l’effet sur la santé. Le caractère dangereux de cette activité dépend de l’énergie et de la nature des particules émises.
Mais comment peut-on avoir confiance en des « scientifiques », je mets volontairement ce mot entre guillemets qui mettent leurs connaissances au service de ceux qui les paient pour défendre une certaine politique énergétique ?
A priori, tous les scientifiques ne travaillent pas pour Areva ou EDF.
Voici un article intéressant concernant les unités dont parle Andergassen : sciencesetavenir.fr/actualit … osees.html
La chercheuse interviewée dans l’article travaille au CNRS, institut public et indépendant, a priori.
Et inversement, comment avoir confiance en des « écolos » qui ont tout intérêt à aggraver la situation pour récupérer des voix aux prochaines élections ? D’ailleurs, depuis quelques années, ils ne se privent pas d’annonces apocalyptiques au moindre coup de vent…
Je te signale que le directeur de le commissaire européen à l’Energie Günther Oettinger a qualifié mardi l’accident nucléaire au Japon d’«apocalypse», estimant que les autorités locales avaient pratiquement perdu le contrôle de la situation dans la centrale de Fukushima. L’AIEA envisage que le réacteur 2 de la centrale ait été endommagé.
Une question : Günther Oettinger membre de la CDU est t’il un dangereux écologiste ?
franchement… faut pas non plus être directeur à l’énergie européenne pour qualifier le problème de Fukushima d’apocalypse… faut juste 2 sous d’intelligence… faut pas nécessairement être BAC +10 …; )
Il a surtout été sorti du placard où il est habituellement pour sauver les meubles de la CDU aux élections de Baden-Württemberg qui s’annoncent historiquement catastrophique pour eux.
on vous l´a donner ,on sait pourquoi Pour tout l´or du monde ,on vous le laisse quand même
Quand au radiation c´est au Japon qu´il faut se poser la question.