Le Luxembourg

beau pays que l’ont dit : un des pays le plus riche du monde
beaucoup de frontaliers qui viennent travailler
en tout cas beau pays surtout Lxembourg ville

et son hôtel de ville
pourtant Germanophone , au vu du Luxembourgeois
mais justement un luxembourgois m’a dit : les Français vous dites: -les Luxembourgeois vous êtes de Français de Luxe :stuck_out_tongue:
ah bon :laughing:

Il y a de très jolis coins comme « la Suisse luxembourgeoise », dans le coin de Consdorf, non loin d’Esch sur Alzette, où j’ai eu le plaisir de passer des vacances il y a de nombreuses années.J’avais alors admiré l’aisance des commerçants luxembourgeois pour passer des francs français aux francs belges , aux francs luxembourgeis et aux DMarks.
:wink:

oui tu as raison, j’ai fait également la route en direction de Trèves
et puis de l’autre côté en direction de Longwi
en Lorraine , aï ouile ça fait mal, je me rappelle pllus le village en terminaison « ange »
bigre c’est germinal sarko a intérêt a investir dans tout , c’est malheureux de laisser une région de France comme cela
quelle tristesse :unamused:

Ah non, michelmau, la « Suisse luxembourgeoise » n’a rien, mais absolument rien à voir avec Esch/Alzette! Esch (deuxième ville du pays), ce sont les « Terres Rouges » à la frontière lorraine, « De Minett » comme on dit par là-bas, l’ancienne région des mines et de la sidérurgie à qui le Luxembourg a dû sa fortune jusqu’au milieu des années 80. Le « Mëllerdall », ou « Petite Suisse luxembourgeoise », s’étend le long de la frontière allemande, le long de la Sûre (Sauer).
Les paysages des diverses régions sont très contrastés, surtout au nord, dans les vallées encaissées et les plateaux balayés par les vents du haut pays ardennais (Oesling /Éislek). A noter que le nord du pays a été totalement ravagé lors de la bataille des Ardennes.
Les contrastes sont également très sensibles au niveau du dialecte. La langue luxembourgeoise écrite reste à codifier, cette langue nationale (depuis 1984) étant principalement orale.
Un paradis pour randonneurs, tant cyclistes que pédestres.
Et comme le décrit l’hymne national, en allusion aux trois rivières du pays:

Wou d’Uelzecht durech d’Wisen zéit,
Duerch d’Fielsen d’Sauer brëcht.
Wou d’Rief laanscht d’Musel dofteg bléit,
Den Himmel Wäin ons mëcht.
Dat as onst Land, fir dat mir géif,
Heinidden alles won.
Ons Heemechtsland, dat mir sou déif
An onsen Hierzer dron.

(Là où l’Alzette coule à travers les prés,
où la Sûre se fraie un passage à travers les rochers,
où la vigne le long de la Moselle fleurit en embaumant,
où le ciel nous donne le vin,
C’est notre pays, pour lequel
nous oserions tout ici-bas.
Notre patrie, que nous portons si profondément
dans nos coeurs…)
(Je n’ai pas fait une traduction « poétique », mais mot à mot, pour permettre aux germanistes de mieux « reconstituer » la signification en la rapprochant de l’allemand standard).

Quand à la terminaison « ange », on la rencontre dans presque toutes les localités, tant au Luxembourg qu’en Lorraine, dont le nom allemand se termine par -ingen. Deux versions en Lorraine: -ing (prononcé « ain »), ou -ange. Uniquement « -ange » dans la version française (officielle) au Luxembourg. En luxembourgeois, cette terminaison est -ëng (prononcé « eung ») (sauf pour Walferdange, en luxembourgeois « Walfer » tout court! :smiley: )

Oh, encore une chose que tu m’apprends, merci !

Je n’ai pas dit qu’Esch était dans la Suisse luxembourgeoise. J’ai juste dit que ce n’était pas loin.Au Grand Duché, aucune ville n’est très loin d’une autre.
:wink:

Ps: pour complèter ce que tu dis sur les villes en -ange/-ingen, durant la dernière guerre mondiale, il me semble que la ville d’Hayange ( Moselle), que je connais bien, était appelée Hayingen par les occupants…donc je suppose que pour les Hagondange, Knuttange, Sérémange…etc, il devait en être de même.

1982 est une année noire pour la Lorraine, 25000 hommes et femmes licenciers , á bien des egards la Lorraine ressemble á l´ex RDA, á une exception pres , l´Allemagne aide ses province de l´est, la France , elle s´en fout
Il y a 61 000 frontatiers qui traverse la fontiére tous les jours pour travailler.
il y a une super château fort á visiter dans la suisse luxembourgoise á beaufort

beaufort.lu/chateau/index.html

jean luc :wink:

Hayange s’est toujours appelée Hayingen, même chose pour toutes les localités qui ont toujours été de langue allemande. C’est l’administration française jacobine qui a imposé Hayange et les dénominations françaises dans la Lorraine thioise.
Dans la partie francophone de la Terre d’Empire, les noms de lieu étaient restés français. C’est seulement après l’annexion par le Reich nazi que les noms français ont été systématiquement germanisés, cela faisait trop désordre d’avoir des gares frontières avec des noms français tels qu’Avricourt ou Novéant, devenus respectivement Elfringen (de 1871 à 1918 Deutsch-Avricourt, Igney-Avricourt étant la gare frontière française) et Neuburg/Mosel. Quand on regarde un indicateur de la Reichsbahn de ces années, on n’a pas l’impression d’être en France, alors que la frontière linguistique tudesco-romane existait depuis le Moyen âge.
pkjs.de/bahn/Kursbuch1944/Teil4/268a.jpg (Duß = Dieuze, Salzburgen = Château-Salins, Wich = Vic s/ Seille, Bürthenhofen = Bourthécourt, Kambrich = Chémery (avec une magnifique gare frontière très typique du réseau Alsace-Lorraine. De toute façon, les gares frontières construites à partir de 1871 étaient des monuments représentatifs, sans compter la nouvelle gare de Metz très wilhelminienne).
Quant à l’Alzette, au Luxembourg, les nazis l’avaient rebaptisée « Alzig », Esch/Alzette devenant pour la Reichsbahn Esch/Alzig.

oui tu as raison ce voir cela en 2010, c’est honteux pour la France de laisser la Lorraine dans un état pareil
en fait je voulais prendre des photos mais ma femme n’a pas voulu, de laisser voir la detresse de certains Français
arrivant de la belle moselle Allemande, et ayant sejourné a Luxembourg ville ou c’et magnifiqaue , propre , riche, et à 80 km tu te retrouves avant la chute du mur , et moi vivant en Normandie,une des plus belles région de France.
j’ai honte d’être Français, quand je voyais les magasins et bars d’un autre âge, les maisons de citée identiques n’ayant plus de couleurs,tellement quelles sont défréchies
question: que doit on faire

`
La fontiére linguistique corresponder environ á la fontiére etabli apres 1870.Cependant si la langue du peuple etait un dialecte allemand, les actes officiel s se faisait soit en latin,(eveché de Metz), soit en français(duché de lorraine), on trouve peu de documents allemand avant 1870. Il est á remarquer que les princes, eveques,etaient plus tolérants en matiéres d´usage de la langue, que le sont les etats aujourd´huit.
Le duc de lorraine par ex s´accomodais bien que ses sujets de BITCHE, ou de SIERCK LES BAINS parle le dialecte.idem pour l´eveque de Metz.
Les villes comme Hayange , n´est été que des petits villages sans importance, elle ne deviendrons des villes d´apres 1870 , avec l´invention du four THOMAS-MARTIN, qui permet l´exploitation de la minette lorraine.

jean luc :wink:

d’aprés ce que j’ai compri , en Lorraine aussi il parle le Luxembourgeois et les enfants peuvent l’apprendre à l’école.
le Luxemmbourg débordait beaucoup plus avant 14
à confirmer

En Lorraine, on parle le luxembourgeois (du moins on le parlait… :cry: ) dans l’arrondissement de Thionville (pays de Sierck).
Le Luxembourg historique comprend aussi la province belge du Luxembourg, francophone, chef-lieu Arlon. A noter que la Belgique n’a jamais voulu reconnaître la minorité germanophone (ou plutôt « luxembourgophone ») du canton d’Arlon. Seuls les noms de lieu sont restés allemands. Le français est la seule langue officielle reconnue dans cette province. En fait, le grand-duché de Luxembourg était la partie germanophone, le luxembourgeois n’étant rien d’autre qu’un dialecte allemand. Sous l’Empire napoléonien, le Luxembourg formait le département des Forêts.
Rappelons aussi que Luxembourg était au XVIIIe siècle la plus grande place-forte des Pays-Bas autrichiens (l’Autriche ayant succédé à l’Espagne au traité d’Utrecht en 1713). C’est pour cela que Louis XVI, lors de sa fuite, faisait route en direction de Luxembourg, possession autrichienne. Il avait pris la route de Champagne, puis comptait descendre la vallée de la Meuse pour gagner Stenay, puis Montmédy et passer la frontière. Reconnu à Ste-Ménehould, il fut arrêté à Varennes, dans la traversée de l’Argonne.

Le luxembourg que nous connaissons date de 1831,avant le Luxembourg appartenait aux pays bas espagnol, puis autrichien,ensemble qui comprenais, la Belgique,le luxembourg,la Holland( jusqu´an 1713). En 1815 Luxembourg ville devient devient la propriétée du roi de prusse,avec le droit de tenir une garnison(surveiller la France),en 1830 la partie francophone est rattacher á la Belgique, la partie germanophone placée sous la protection de la prusse, ce n´est qu´an 1890 que la prusse cede ces droits á la famille regniante actuelle.Thionville et sa region sont passé sous le controle de la France au traitée de westphalie en 1648.

jean luc :wink:

merci a tous les deux
c’est plus clair pour moi
parcontre je confirme qu’ils apprennent le luxembourgeois à l’école en Lorraine, proche frontière bien sur
source d’'un frontalier :stuck_out_tongue:
pas fou les Lorrains ils savent où gagner des sous :stuck_out_tongue:

Si ça peut aider á trouver du travail , pourquoi pas.

jean luc :wink:

Le plus curieux, c’est que pour l’Education nationale, la langue régionale parlée en Lorraine est l’allemand, et non pas le francique. L’administration française a d’ailleurs tout fait pour éradiquer le « Platt ». Après 1945, un bon Français ne pouvait pas parler « boche »! :unamused:
Et comme aujourd’hui le Luxembourg est le plus grand bassin d’emplois dans la région (reconversion du primaire et du secondaire au tertiaire) et que souvent les offres d’emploi au Grand-Duché stipulent le trilinguisme, on assiste à ce paradoxe que les enfants redécouvrent la langue de leurs grands-parents… que souvent, leurs parents ne parlent plus!

tu as tout a fait raison la langue régionale Lorraine est le Francique
peutêtre la langue de Clovis, non?
par contre cela, je pense , n’a rien à voir avec le Luxembourgeois
ce que m’ a confirmé mon nouvel ami :stuck_out_tongue:

Le francique est effectivement, à l’origine, la langue de Clovis et de Charlemagne. Ce qu’on oublie toujours de nous dire à l’école. :unamused:
Il y a plusieurs variétés de francique, qui vont du luxembourgeois (parlé aussi au nord de Thionville) au francique rhénan (parlé dans le nord de l’Alsace). Dans le département de la Moselle, on rencontre ces trois variétés. Mais il est évident que le « Platt » de Sarreguemines, qui est pratiquement le même dialecte qu’en Sarre, présente des différences manifestes avec celui du pays de Sierck, à la frontière luxembourgeoise! Quant au luxembourgeois, en dépit des influences néerlandaises et françaises, il a conservé beaucoup de caractéristiques de l’allemand moyen tel qu’il se parlait au haut Moyen âge. A noter que ces caractéristiques se retrouvent aussi chez les « Saxons* » de Transylvanie, qui étaient en fait originaire de la région mosellane et qui avaient emmené leur parler avec eux au XIIe siècle.

  • A l’étranger, on appelait souvent les gens de langue allemande les « Saxons », quelle que fût leur origine. D’ailleurs, les Saxons proprement dits, qui furent vaincus par le Franc Charlemagne, n’habitaient pas la Saxe actuelle, qui était peuplée de Slaves, mais plutôt la Basse-Saxe actuelle.

et clovis tu ne l’ a pas connu :laughing:
merci vif intérêt

oui la langue luxembourgoise est bien du francique, mais du francique mosellan car il existe une certaine variété de dialectes « fränkisch ». On peut en profiter pour s’interroger sur ce qui différencie une langue d’un dialecte.
Question marché de l’emploi, le luxembourg semble beaucoup plus florissant que la France ou l’Allemagne, surtout vu de l’extérieur. De l’intérieur, les entreprises luxembourgeoises ont des effectifs composés en grande partie de frontaliers très qualifiés qu’on exploite à merci et dont on se débarasse à la première occasion. Les 35 ou même 40 heures par semaines, connaît pas: à certains postes clés, en Finance, mieux vaut compter 80 à 100 heures et l’absence de vie de famille qui va avec, c’est plus sûr! Il faut faire une vérification de références pour avoir une idée de la politique RH de la boîte convoitée. Pas de prud’hommes au Lux, donc si l’aventure vous tente, il faut penser à revenir dans son pays d’origine avant d’avoir 40 ans. Sauf si on parle Luxembourgeois, Français, Allemand et Anglais couramment.
Les salaires parraissent plus alléchants qu’en France, mais il faut comparer package à package et ne pas oublier que le net français ne tient pas compte de l’IR (retenu à la source au Luxembourg), ni l’intéresement ou la participation.
Pour réduire le temps de transports (pouvant atteindre 3 voire 4h par jour depuis Metz, si le bureau est loin de la gare de Luxembourg-Ville), mieux vaut habiter à Trèves (Trier). Mais là, il y a le risque Hartz IV à prendre en considération! :unamused: