Le maire de Berlin promeut le bac franco-allemand

[Sonka]

Le maire de Berlin, Klaus Wowereit, veut intéresser les jeunes de l’est de l’Allemagne à la France et à la langue française. Lors d’un déplacement à Rostock, sur les rives de la mer Baltique, mercredi, il a chaudement encouragé les établissements scolaires de l’est à proposer davantage de filières « Abibac ». Celles-ci sont plus développées à l’ouest qu’à l’est, a regretté M. Wowereit en tant que Plénipotentiaire chargé des relations culturelles franco-allemandes. Son objectif est de pouvoir proposer au moins une filière Abibac dans chaque Land est-allemand.

Plus de filières Abibac à l’est
Le lycée du centre-ville de Rostock, visité par le Plénipotentiaire, est le premier établissement de l’est de l’Allemagne, hors de Berlin, à proposer à ses élèves l’Abibac. Ce cursus permet depuis 1994 aux lycéens des deux pays de décrocher simultanément le baccalauréat français et l’Abitur allemand. Durant leurs années de lycée, les élèves bénéficient de cours de français et d’allemand d’un très bon niveau, et suivent certaines matières comme l’histoire dans la langue du partenaire. À l’issue de leur scolarité, ils ont accès à l’enseignement supérieur dans les deux pays.

Basé sur des partenariats entre les lycées situés des deux côtés du Rhin, l’Abibac est l’une des vitrines de la coopération franco-allemande. À Rostock, toutefois, celle-ci va bien au-delà des murs du lycée. La ville est jumelée depuis près d’un demi-siècle avec Dunkerque.

Source : CIDAL

[ElieDeLeuze]

Et bien je lui souhaite bonne chance, à Wowi. La mode en Allemagne est au bac international en anglais - mauvais anglais, d’ailleurs car on ne s’improvise pas anglophone en deux ans. L’abibac est anecdotique. Dans le contexte d’une école de plus en plus « à la française » en Allemagne, les parents cherchent des alternatives qui en mettent plein la vue. Le bac international, qui a l’air plus difficile que l’Abitur mais qui reste largement plus accessible que les bacs de France, permet aux écoles privées de se développer en jouant sur la peur à la fois de la baisse de niveau dans le public et sur le bilingisme anglais aussi chic qu’imbattable.

[jean_luc]

Beaucoup d´entreprises cherchent du personnel francophone, dans ce cas l´abibac peut jouer un rôle.Quand au niveau des ecoles privées, il n´est pas meilleur que celle du plublique, malgres que les eleves soient selectionner.

 jean  luc :wink: