le meilleur livre d'un auteur allemand

J’ai lu le premier, mais pas le second. Mais c’était il y a très longtemps. Le bouquin date d’il y a 15 ou 20 ans au moins !
En tout cas, prépares-toi à découvrir une histoire dure, bouleversante, forte… mais très touchante !

Peter Handke écrit des histoires simples et intimes mais où filtrent souvent la détresse, les émotions ressenties et la sensualité.

Entre parenthèses : Handke est vraiment une figure incontournable parmi les écrivains de langue allemande.

Parmi ses récits, je vous recommande aussi : Le Chinois de la douleur ou l’Absence.

En tout cas, bon choix !

C’est dur et long à lire les livres de Handke ??? ou bien c’est court comme « Der Vorleser » ??? parce que… vu le temps que je mets à lire « Der Vorleser »… :cry: :cry: :confused:

Tu as le titre en allemand ? :confused:

Der Chinese des Schmerzes, 1983
Die Abwesenheit, 1987
Cf. de.wikipedia.org/wiki/Peter_Handke :wink:

Ca dépend quel récit, Kissou.
Handke se lit bien car c’est très « prenant », mais le niveau de langue est quand même pas facile si tu as encore du mal pour le moment en allemand. Peut-être que tu peux essayer de trouver une version bilingue d’un de ses livres. Ou alors l’acheter en livre de poche pour avoir la version française à portée de main (quand tu n’es pas sûr du sens des phrases). C’est du moins ce que je te conseillerai (de le prendre dans les deux langues).

EDIT :
Je t’ai trouvé 2 « Leseproben » (ce sont des « échantillons de lecture » comme on dit en allemand), comme ça tu verras si tu y arrives ou pas :
literaturhaus.at/buch/buch/r … probe.html
literaturhaus.at/buch/buch/rez/h … probe.html

Merci Gaston :laughing:

Ah, ja ! Je me souviens ! Je crois le titre s’appelait …
Wir Kinder vom Bahnhof Zoo
C’était un « Kultbuch » (un livre de culte ?) pendant ma scolarité. J’avais déjà oublié ce livre. Mais il y a vraiment des livres meilleures en allemand !

Et Effi Briest n’est pas non plus ma lecture favorite aussi! Desolée

Du hast Recht Thérésa ! Wir Kinder vom Bahnhof Zoo !! Le premier livre allemand dont j’ai lu des extraits… d’accord… c’est peut-être pas une référence littéraire… mais… lire cela à 15 ans… ça te fait réfléchir ! :wink:

  • 1 ! Moi j’ai même jamais pu aller plus loin que le premier chapitre, pourtant je m’y suis repris à plusieurs fois ! Par contre, je n’irais pas jusqu’à le jeter, et l’Education sentimentale, ça je l’ai lu parce que c’était obligatoire. Pas mon meilleur souvenir, mais disons « moins pire » que Bovary…

+2 alors !

J’ai fait comme Sonka et je n’ai pas pu lire plus d’un chapitre. Certes à l’époque je n’aimais pas lire du tout mais là c’était le pompon ! Lire un livre sur une femme qui s’ennuie, c’est pas ennuyant, c’est chiantissime !

J’ai parfois du mal à saisir pourquoi l’Education Nationale (pas sentimentale :laughing: !) s’obstine à faire lire des oeuvres aussi lancinantes à une jeunesse en pleine révolution intellectuelle, sentimentale et physique.

Qu’on étudie quelques passages et l’histoire du livre pendant 2-3 heures de cours, d’accord, c’est très instructif et utile pour enrichir la maigre culture littéraire d’un ado, mais de là à faire lire une oeuvre complète ultra lente alors qu’on a tant d’autres choses à apprendre de la vie, c’est vraiment du gâchis :imp: !

Je m’insurge!
Ce n’est pas chiant du tout, l’écriture de Flaubert est subtile et pleine d’humour! Et justement « révolution sentimentale, intellectuelle et physique »: c’est tout Flaubert, ça! Dans L’éducation sentimentale, notamment.
Ce sont des oeuvres, selon moi, parfaites pour de jeunes adolescents, le processus d’identification peut être très fort.
En tant que future professeur de français (enfin, j’espère), je me dois de défendre la littérature sur ce point (après, je ne dis pas que les oeuvres chiantes n’existent pas, je pourrais d’ailleurs vous en citer un bon paquet…), les grands classiques ont un caractère universel et intemporel que le professeur de français doit savoir faire passer à ses élèves. Je suis notamment contre le fait d’étudier des oeuvres ultra contemporaines, par exemple, Hervé Villard au bac au lycée Foch (je rêve, c’est une blague?); dans une démarche compartiste, pourquoi pas, pour montrer, par exemple, l’importance du style, si pauvre chez Villard, si riche chez Sarraute.

Je ne voudrais pas vous user avec cette histoire, mais ça me fait vraiment mal de lire que Flaubert est chiant, lui qui s’est donné tant de mal! Vive Gustave!

Hervé Villard :astonished: !??? Tu parles du chanteur de « Capri, c’est finiiii » :laughing: ou bien d’un nouvel auteur de la littérature :confused:???

Désolé, quand je lis ton commentaire, je me dis que je suis peut-être resté bêtement sur mes à priori d’adolescent :blush:

Faudrait peut-être que j’y jette un oeil à nouveau, mais même si son oeuvre est très subtile, je crois qu’elle doit être lue par des personnes réceptives, au risque de faire se braquer complètement les lecteurs qui ne sont pas prêts à apprécier les états d’âmes de Mme Bovary :unamused:

Sans vouloir me faire l’avocat du diable, mais je partage l’avis de Yseult : je ne trouve pas que Flaubert soit « chiant » à lire.
Dans l’éducation sentimentale il a choisi -sciemment- de raconter une vie où il ne se passe rien (ou pas grand chose) en apparence. Et pourtant il détaille plein de petits incidents, des dialogues « de sourd », des silences qui en disent long… bref tout ce qui n’est pas dit, mais aussi ce qu’on ose pas dire…

En plus, Yseult résume très bien ce qui me semble à moi aussi le plus important :

Malheureusement, beaucoup de prof. de français en sont incapables… mais ce n’est pas pour autant que les oeuvres sont nulles ou « chiantes » ! c’est simplement que le prof. n’a pas su faire correctement son boulot et n’a pas réussi à faire partager le goût pour tel ou tel livre à ses élèves…

Oui mais justement, même avec le recul, j’ai du mal à voir comment des dialogues de sourd et des non-dits, dans le contexte d’une histoire où il ne se passe rien, peuvent intéresser des ados à l’âge où on est pour la première fois follement amoureux, où on ne tient pas en place, etc.
A la limite, même une belle histoire d’amour à l’eau de rose et cucul, genre le Rouge et le Noir, je veux bien croire que ça puisse intéresser les filles ados. Mais une histoire où il ne se passe rien, je pense qu’il n’y a que quelques exceptions pour aimer ça à 14 ans. A 60 ans, je dis pas, on a un vécu derrière soi, on s’intéresse peut-être plus à la psychologie…

D’abord, l’ennui, c’est que les profs passent finalement très peu de temps à étudier un livre avec les élèves. Pour autant que je me souvienne, c’est de l’ordre de 1 ou 2 par an. En dehors de ça, y’a les lectures obligatoires : tu lis ton bouquin chez toi, tu fais une fiche de lecture, et basta. Ca, c’est pour les bons élèves, pour les moins assidus, il copient la fiche sur un copain (ou de nos jours, j’imagine, sur Internet) sans lire le livre. C’est comme ça que j’ai lu l’Education sentimentale par exemple. Alors c’est sûr que c’est pas avec ces procédés que le prof va pouvoir « faire partager le goût pour tel ou tel livre à ses élèves ».

Ensuite, je ne veux pas non plus démontrer par là que le fait d’étudier soigneusement un bouquin avec un prof porte systématiquement ses fruits. Je crois que sauf un ou deux bouquins de lettres de terminale, je n’ai jamais spécialement apprécié les oeuvres étudiées en classe. Le pire étant les Confessions de Rousseau, que pour le coup nous avons hyper décortiquées (bac de français) et que j’abhorre bien plus que tout autre.

Avant internet, il y avait aussi les Lagarde et Michard, un recueil d’extrait des grandes oeuvres de la littérature. Très pratique pour rédiger sa fiche sans lire le bouquin ^^ !

:heart: :heart: :heart: J’adore !

On sent le vécu ! :laughing:

C’est sympa cette discussion sur Mme Bovary mais on est en train de faire complètement dévier le sujet… Mes chers amis modérateurs, je crois que le temps de transférer cette discussion est arrivé.

Quel titre utilisera-ton pour continuer cette discussion ?

Très bonne question ! Là, sur le vif, j’ai pas d’idée… :blush: