L’ancien enseignant d’allemand que je suis s’est bien amusé en lisant cette page…J’aurais pu faire le même constat.
J’ai du faire le même genre des fautes quand j’apprenais l’allemand ( je l’apprends d’ailleurs toujours aujourd’hui encore . )
Chacun réagit avec son tempérament et le truc qui me gonfle le plus c’est :« ich bin Französisch » pour" je suis français".
Bah, pour ne pas s’emmêler avec l’anglais ni risquer de le parler, y’a bien une solution : l’apprendre après l’allemand !
Moi j’ai fait quelques confusions, mais dans l’autre sens. Alors que je n’apprenais que l’allemand mais écoutais déjà de la musique en anglais et comprenais comme-ci comme-ça, je me souviens m’être demandé pourquoi il était question « d’enfant de l’amour » (this kind of love) dans une chanson qui par ailleurs ne semblait pas très portée sur la marmaille…
Ich bin Französisch und ich bin ein Pariser…
Pas plus bête que de dire « Ich bin ein Berliner » (je suis un Parigot, je suis un Berlingot, comme dans la chanson). Et c’est au moins grammaticalement correct, beignet ou pas.
ah ben… Merci pour la remise à niveau…
Bien-sûr par la peine de dire, ce que Pariser veut aussi dire en allemand
Reste à savoir ce qui est mieux, une capote en glaise ( ) ou en latex ! Ok, je sors et me mets à couvert pour me consacrer aux belles-lettres françaises !
Quant aux erreurs, une jolie que j’ai relevée : « Er war fremdgegangen : il était parti à l’étranger » (fremdgehen = être infidèle)
Justement! devoir partir seul souvent à l’étranger, c’est pratique pour ceux tentés par l’infidélité, comme ce que l’on disait des marins « une femme dans chaque port ».
Si c’est une erreur de débutant, ce n’est pas l’erreur de la moyenne des débutants, et encore moins celle d’un collégien… C’est déjà bien sophistiqué !!!
Très succulent ce que tu écris, Andergassen, là il n’y aucun jeux de mots de ma part
Puis de toute façon comme le souligne l’article
et l’on se trompe toujours lorsque que l’on croit n’avoir plus rien à apprendre, en langues comme partout ailleurs.