Je trouve que tourisme et cuite, c’est comme restaurant et tabac.
En fumant tu ne peux presque pas profiter de ton resto, en te buvant pendant tout ton séjours tu dois avoir du mal à faire le touriste. Autant rester chez soi!
Faut pas non plus interdire l’alcool. Je pense que ma génération et celles qui arrivent sont de plus en plus décomplexées, nombrilistes et incapables de s’auto-responsabiliser, c’est là que se trouve le problème, et ce n’est pas l’alcool. la boisson n’est qu’une conséquence de tout ca.
parce que tu penses que par l’expression « trucs stupides » je pense aux viols ou aux profanations ?? si tel avait été le cas, j’aurai employé un mot bien plus important que « stupides » !
décomplexées je ne sais pas (mais l’alcool te décomplexe c’est sûr !)
par contre, sur le fait d’être incapable de s’auto-responsabiliser, je te suis à 100 % !
L’autre problème, pour en revenir au tourisme de la cuite, c’est que tout ça est plus ou moins sacralisé.
Aller à Majorque, se soûler et faire les cons, c’est bien vu, c’est ça qu’il faut faire. Pour preuve les t-shirts partout à acheter « Gute Mädchen kommen in den Himmel, böse Mädchen nach Mallorca ». (les filles sages vont au paradis, les mauvaises filles à Majorque) En plus des moult reportages sur la vie nocturne de Majorque, on voit les idiots, parfois dans les 17 ans, bourrés au stade extrême, et qui crient « uaaagh c’est troooop géniaaal », sans vraiment qu’on explique à côté les méfaits de l’alcool. Ils ne font pas grand chose, au contraire, ils propagent cette idée de faire ses vacances à Majorque, ils s’amusent, c’est génial…
Enfin pour moi faire du tourisme c’est faire l’effort de découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, d’autres façons de vivres, d’autres personnes etc… Et non pas simplement faire l’effort de boire bière sur bière ou litre de Vodka sur litre de Vodka ou autre boissons plus ou moins fortement alcoolisée.
Ils peuvent s’amuser bien entendu. Ce n’est pas le problème mais cette alcoolisation de masse est complétement dingue.
Ils doivent certainement se sentir plus « libre » après avoir bu trois litres de Vodka tout simplement parce qu’ils se sentiront euphoriques et pourront ainsi se permettre de faire n’importe quoi.
Le problème c’est que l’alcool va acquérir chez eux une valeur positive, ce qui les conduit directement vers une addiction grave.
La loi m’interdit de vous apporter les preuves de jeunes gens qui n’auront jamais leur bac à cause de l’alcool. Vous devrez me croire sur parole.
Sauf en Norvège, même saouls, ils ont leur bac. Mais c’est un autre problème…
mais Elie… vu l’écriture norvégienne svært nøye…(piqué sur internet hein ! je ne parle pas cette langue)
faut être forcément bourré… pour arriver à écrire correctement
sérieusement je crois sur paroles… parfois on voit des choses dans le monde professionnel que l’on préfèrerait ne jamais voir…
L’idée de Kissou est super! Ca leur ferait une bonne leçon tiens.
C’est même pas du tourisme, faire 1500 km pour aller dégueuler sur une plage franchement… Et dire que c’est ma génération (26 ans ), qu’est ce qu’on va transmettre à la suivante
Je trouve que c’est plus de la facilité qu’autre chose. Sous prétexte que c’est les vacances alors « ouais! on se lâche! Tous à la picole wouh \o/ », c’est se voiler la face. (et ça m’énerve un tantinet )
Sociologie de salle des profs: Les jeunes sont en fait très coincés. Ils sont beaucoup plus conservateurs que vous et moi. Leurs valeurs de références sont essentiellement les milieux du star système anglosaxon, en général version glamour californienne toujours plus chaste qu’une soirée même moyenne à Berlin. La pruderie gouverne leurs guerres des boutons, avec la peur au ventre de ne pas réussir assez bien pour garder leur train de vie de princesse gâtées-pourrie et de chouchou à sa maman qui n’a que le foot pour jouer à être un homme.
Conséquence: ils sont condamnés à péter les plombs. Ils consomment en virtuel mais rien en vrai, pas même le sexe. Alors l’alcool, c’est le seul moyen légal et accepté socialement pour se libérer de carcans aussi insidieux. C’est le seul moyen qu’ils s’autorisent pour ressentir réellement leur corps, leur vie. Le reste de leur temps, tout est fait pour qu’ils ne soient surtout pas confrontés à la réalité, la réalité d’eux mêmes et des autres.
Mais bon, un documentaire sur TF1 vous expliquera ca mieux que moi un jour prochain, c’est certain.
le tourisme de la cuite je connais ça pour l’avoir vu dans une station balnéaire à Salou en Espagne. La chose que je me suis juré c’est de ne plu revenir dans un endroit comme celui là , car j’avais l’impression de perdre tout simplement mon temps. Prendre une bonne cuite ça peut faire du bien , mais faire appart , plage , cuite, tous les jours c’est du gachi. Surtout que tout ça se passe dans des endroits clos , ce sont des villes saisonières dans lesquelles pendant 2 mois règne l’industrie du tourisme , rester dans un tel endroit c’est comme pour moi etre en prison surtout qu’on ne voit rien du pays dans lequel on est.
Je suis d’accord avec kora , si c’est pour faire 1500 kilomètres pour se la mettre , autant se la mettre chez soit. Je pense que les jeunes choisissent cette formule car elle a un coté rassurant pour eux. On y trouve tous les commerces , pas besoin de bouger tout est sur place , on pourrait apeller ça des vacanciers casaniers , en gros ils n’aiment pas l’aventure et ne sont pas curieux de découvrir les choses .
il y-a des jeunes par exemple qui iront 6 ou 7 été d’affilé en Espagne dans la meme station balnéaire chaque année sans jamais voir Madrid ou Barcelone , c’est dommage , vraiment dommage
Absolument - et pas que les jeunes.
C’est flagrant à Majorque, où les Allemands y sont en majorité. La plupart d’entre eux vont tous les étés à Majorque, une jolie île où on peut passer des vacances pas cher. Sauf que beaucoup d’entre eux ne s’intéressent pas du tout à la culture, au pays, et à la langue surtout. S’il n’y avait pas la mer bleue et la chaleur, on pourrait très bien se croire à Düsseldorf ou Berlin. Même les produits alimentaires sont de l’import, dans un super marché j’y avais trouvé du lait de marque allemande, et on se demande quelle différence il doit bien y avoir entre du lait espagnol et allemand, je vous le demande
C’est du HS, je digresse, mais c’est ça.
Et puis se bourrer en vacances, non, on peut pas le faire chez soi comme on le ferait à Salou: là bas, nul besoin de nettoyer son vomi, pas de réveil le lendemain en 8h pour aller en cours, pas de parents à qui cacher la gueule de bois… pas de responsabilités en gros, donc on se lâche.
C’est à la mode. Aller en vacances vers une destination « mode » pour se mettre une mine à la « mode ». On dirait que les gens n’ont pas de cerveaux. Je dis pas, picoler un peu pour être bien quelques fois ça fait du bien, mais se « murger » sans avoir aucunes intentions de visiter quoi que ce soit du pays dans lequel on est, soit les gens suivent la masse soit ils composent la masse, et là ça devient grave.
(Ma dernière phrase n’est pas très claire, je peux réexpliquer sur demande )
j’ai jamais compris pourquoi il fallait suivre la mode… pour être « dans le vent »…
je ne l’ai jamais suivi…
et je continue à ne pas le faire…
que cette mode là soit de se murger tous les week-end, soit vestimentaire, soit « fumeuse » (je fume parce que c’est la mode et que ça donne de l’allure)… ou qu’elle soit « langagière »… je m’en fous…
je vis comme je l’entends, je m’habille comme je l’entends, je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, et j’em…rde tout ceux que cela dérange
Si l’on se contentait JEUNES OU VIEUX de vivre tout simplement pour soi, sans se soucier de ce que pensent les autres, certains vivraient bien mieux, et bien plus longtemps …
Oui, bien sûr et c’est pour moi la définition même de la liberté.
J’ajouterais que je lis ce que veux sans avoir à craindre la mise à l’Index ou les autodafés des moralisateurs de toutes origines barbus ou non qui essayeraient de mettre un frein à ma liberté de penser et d’exister.
Mais être libre ne signifie pas pour autant s’affranchir de toutes contraintes mais accepter librement celles que je m’impose.
Suivre absolument les modes, ce que font les autres est finalement une forme d’oppression que je m’impose à moi-même.
Dans ces conditions comment pourrais-je devenir un homme ou une femme libre ?
Devenir plus libre, et d’une certaine façon plus adulte, plus responsable est une démarche qui ne se termine jamais car :
S’il n’est point de bonheur sans liberté, il n’y a pas de liberté sans courage.
Et il faut toujours du courage pour être libre et pour ne pas devenir esclave de la pensé unique.
mais tu as bien raison suivre la masse pour suivre la masse… c’est stupide…
c’est d’ailleurs pour cela que quelquefois… quand les autres partent se dorer la pilule au soleil en vacances
moi je pars en vacances dans le Noooord de l’Allemagne… là où quand il fait 25°C il faut Chauuuuud
je ne fais rien comme tout le monde
Faudra quand même que je trouve un jour une personne qui m’expliquera quel plaisir on peut avoir à
ingurgiter de l’alcool (parfois payé très cher en boite de nuit par exemple)… pour le vomir 2 ou 3 heures après…
je ne vois pas où se trouve le plaisir…