Ca concerne tous les gens en France et aussi en Allemagne!
À Bruxelles, on veut privatiser l’économie d’eau!
C’est-à-dire: des entreprises privées veulent reprendre l’approvisionnement d’eau potable et le management des eaux usées.
Le prix pour l’eau sera très cher pour la population et pour l’industrie. Les entreprises privées iront à la bourse. La spéculation à la bourse fera le prix d’eau encore plus cher pour la population!
Il faut empêcher ce droit de Bruxelles qui fait l’eau une marchandise!
C’est une véritable honte que Bruxelles laisse des sociétés privées s’emparer de l’eau qui doit rester un bien commun de l’humanité et non un motif de spéculation et d’enrichissement!
Je signe volontiers la pétition.
Publié chez Fayard , le 4 janvier 2006 en librairie (250 pages 19 euros)
« L’eau des multinationales, les vérités inavouables »
livre De R. Lenglet et JL. Touly
Ce livre révèle les méthodes des grandes compagnies de l’eau pour transformer les usagers en « vaches à lait » et neutraliser les élus.
Témoignages à l’appui, il montre comment, grâce à la connivence avec des hommes politiques et des syndicalistes, à des comptes opaques, à des financements discrets, à des sociétés aux apparences trompeuses, ces firmes s’emparent de marchés et les conservent dans des conditions économiques douteuses. L’enquête évoque au passage les dessous d’un des plus gros scandales financiers de ces dernières années : le transfert sur des comptes irlandais de milliards d’euros initialement destinés à la réfection des réseaux de distribution.
Les pratiques abusives des multinationales de l’eau sont lourdes de conséquences pour les usagers et représentent un réel danger pour la démocratie. Plus dramatique, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, c’est parfois la population qui se retrouve privée d’eau potable.
Toutefois, les choses commencent à bouger. Dans de nombreux pays, les firmes ont dû changer d’attitude ou se retirer. En France, de Toulouse à Lille, en passant par Paris, Lyon, Marseille, Cherbourg, Castres, Neufchâteau, Varages et bien d’autres, des associations se sont mobilisées pour imposer une gestion plus transparente et moins coûteuse.
Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui ne veulent plus être des payeurs aveugles et souhaitent apprendre à lutter contre le commerce d’un patrimoine vital.
Tout à fait exact. Mais aucune raison pour que le très mauvais exemple de la France qui a consisté à se « défausser » de ses responsabilités en faveur du privé, soit généralisé à l’U.E entière.
Un mouvement de réction à cette privatisation semble s’être d’ailleurs déssiné en France (voir exemples de Paris et Grenoble.)
Une précision de taille : il ne s’agit pas d’une de ces multiples pétitions plus ou moins obscures, à moitié anonymes et pas trop efficaces qui pullulent sur le net, il s’agit d’une initiative citoyenne européenne. C’est un dispositif européen encore peu connu mais qui a valeur légale. Autrement dit, on ne signe pas n’importe comment, il faut décliner son identité et ses coordonnées complètes avec justificatif, mais par contre, si un certain nombre de signatures est atteint, la commission européenne est obligée d’examiner l’initiative.
Un reportage interessant d’arte tv sur ce sujet :« comment les multinationales transforment l’eau en argent ».
La réponse de Véolia qui attaque le documentaire en diffamation:(même source)
A la télé et à la radio, on n’entend pas beaucoup parler de ce que le conseil de l’Europe est en train de préparer.
Dans le même ordre d’idées, un article récent (en allemand) de la Deutsche Welle.
On ne peut que se réjouir de ce recul de Bruxelles . 1 ,5 millions de citoyens dans 7 pays de UE ont fait connaitre leur opposition à la privatisation du marché de l’eau !
Merci , Grand Père , d’avoir porté cette pétition à notre connaissance.