Je confirme : Paris, je m’en fous. Pour moi compte essentiellement mon p’tit département charentais, et si je voulais pousser le vice jusqu’au bout, je dirais que je suis plus attachée à mon Aunis qu’à la Saintonge… Mais je reste ouverte et tolère le sud-Vendée, nos homologues charentais de l’intérieur, nos copains des Deux-Chèvres et Poitiers.
ça fait plaisir d’entendre
Ah bon, parce que tu as des doutes ?
Ce avec quoi je suis tout à fait d’accord. C’est bien gentil de vouloir répondre à mes propos, mais si tu commençais par ne pas les déformer, ce serait encore plus aimable.
pour voir les origines des Helvètes relire La Guerre de Gaulles de César
où on apprend beaucoup sur tous les peuples de notre bonne Europe
les helvètes étaient des guérriers courageux anvant d’être des banquiers
C’est qu’on a eu maille à partir avec les Suisses! Tout comme les Suédois, devenus neutres eux aussi, ils swinguaient dur sur les champs de bataille en leur temps! Marignan, 1515! Il fallait les contenir, ces petits Suisses, sinon ils se seraient goinfré toute la Lombardie, avec Milan! (ce qui n’aurait pas été un mal en fin de compte… mais j’ai rien dit, moi… )
oui! mais si à Milan vous auriez fait les mêmes costumes que les gardes suisse du pape,
à tout prendre je préfère de loin la garde robe de nos Milanais d’aujourd’hui, avec ou sans Beckam
Ach… ne nous rappelez pas nos lourdes défaites!
Déjà Clovis à Tolbiac nous avait barré la route vers Versailles.
Et à Marignano c’était la fin de nos rêves de cappuccino, gelati et dolce far niente aux plages de l’adria et de la méditérranée.
Pour te consoler, tu ne trouveras jamais un bistrot ou un cinéma « Le Pavie »!
15 ans plus tard, Le barbouzard se ramassait une raclée maison dans l’ancienne capitale lombarde par les Impériaux, prenait une année sabbatique en Espagne, et, quelque peu refroidi, signait un abandon de toutes les prétentions françaises en Italie, laissant les plages de l’Adriatique à la « furia teutonica ».
Les Suisses, finalement, on ne peut pas leur en vouloir de pratiquer une politique du pré carré dans les Alpes, ça a l’air de quoi aujourd’hui, ces avancées burlesques du Tessin ou des Grisons en terre lombarde, tandis qu’avec la Valtelline et surtout Milan, on dominait toutes les voies de passage! Milan serait devenue une place forte financière, et Zurich serait resté une petite ville tranquillou au bout de son lac…
et ce n’est pas ce qu 'est devenue Milan, malgré l’absence des suisses
pour résumer less suisses sont un peuple à part entière avec des influences frontalières
on peut corriger
Tolbiac , Zülplich maintenant, ce n’est pas la seule bataille, mais c’est celle qui a marqué le plus
maintenant Clovis , je crois avait des origines Germanique
C’est juste pour la brioche. (Je rigole !)
La dessus je suis d’accord! Je suis allée a Zürich pour visiter la ville avec mes parents, nous sommes allés dans un parking payant et j’ai demandé a celui qui était a l’accueil s’il restait des places de libre… Et bien on a jamais réussi a se comprendre. Je devais pas assez bien parler le « Hochdeutsch » et lui me répondait en Suisse-allemand… Donc moi pas comprendre -_-
Les Suisses, finalement, on ne peut pas leur en vouloir de pratiquer une politique du pré carré dans les Alpes, ça a l’air de quoi aujourd’hui, ces avancées burlesques du Tessin ou des Grisons en terre lombarde, tandis qu’avec la Valtelline et surtout Milan, on dominait toutes les voies de passage! Milan serait devenue une place forte financière, et Zurich serait resté une petite ville tranquillou au bout de son lac…
C’est vrai
Et on aurait jamais eu ces quelques beaux palais, rive gauche, au centre de Paris, dont un des plus beau de la capitale , aujourd’hui siège de l’Ambassade, offerts par les Rois ou acquis en contrepartie de nos loyaux services militaires. Ces derniers étaient justement le résultat de notre « choix géostratégique » d’ alliance exclusive avec la France suite à cette défaite historique de Marignano, alliance qui dura jusqu’à la Révolution française!
Oui, dans une rue connue pour ses accords et son environnement!
Par ailleurs, c’est au commandant de la garde suisse, qui avait sa résidence dans ce palais, que les Français doivent leur fête nationale. En tant que commandant des troupes qui étaient chargées de la garde de la Bastille, il aurait dû s’opposer au peuple armé donnant l’assaut à la forteresse. Il s’était dit, le brave homme (un esprit éclairé qui avait d’ailleurs pressenti la révolution), qu’en période de vacances, les Parisiens n’avaient pas beaucoup de distractions, et que surtout, ils n’avaient pas encore de fête nationale. Et puis, il était inutile de réanimer des ressentiments franco-suisses (Marignan!) alors qu’on était copains-copains depuis. Alors le commandant fit replier ses gardes, sans combattre, en laissant le bon peuple de Paris faire la fête… et écrire la première page de sa Révolution.
C’est pas beau, l’histoire de France vue et revue par Andergassen?
Ah ben oui, tu m’as coiffé sur le fil!
je viens de tomber sur ce vieux post et franchement je ne comprends pas cette obsession à vouloir faire de tout territoire où se parle une variante d’un parler germanique-alémanique-francique comme une « annexe » qui pourrait très bien se fondre dans l’Allemagne avec un peu de bonne volonté.
allez un petit effort, annexez aussi les luxembourgeois, ils vont être heureux.
pourtant le Luxembourg est tout comme la Suisse un territoire à force proportion d’étrangers, dont certains parlent des langues « voisines ».
il n’y a pas que la langue qui fait un pays, mais aussi tout un tas de critères culturels, sociaux, juridiques et religieux.
c’est bien de rappeler que la Suisse est une confédération et non un état fédéral (la nuance est de taille).
pour ce qui est du multi-linguisme, il y a des entités qui font plus d’efforts que d’autres, si un suisse ne parle qu’une seule langue, il y a de fortes chances que ce soit un switzerdutsch. je pense que romans sont plus volontiers au moins bilingues et les tessinois plus facilement trilingues, ne seraient que pour des raisons purement économiques (il n’y a pas de meilleure raison d’apprendre une langue que sa nécessité au quotidien !!).
des suisses quadrilingues !!! oui cela existe, mais leur 4e langue c’est l’anglais pas le romanche.
Je viens de me relire, je ne vois nulle part la moindre phrase qui exprimerait une intention de faire de la Suisse (alémanique) un bout d’Allemagne!
Moi j’écris contre une vision blocherienne, qui nous dit que la Suisse alémanique n’aurait rien à voir avec le reste de l’univers culturel germanophone. c’est qui est proprement ridicule - mais très répandu dans ce discours nationalopopuliste.
C’est sur, la maitrise de plusieures langues nationales est une question de necessité pour certains, de volonté pour les autres. Mais ce que tu écris est en partie faux, le « hit parade » serait plutôt (tendance descendante multilinguisme > monolinguisme): romanche, tessinois, alémanique, romand
je n’ai pas encore rencontré de romanche qui parle français.
et plus de romands bilingues que de schwytzerdutsch bilingues (enfin si des bilingues schwytzerdutsch-hochdeutsch).
mais c’est juste ma propre expérience.
je ne vis pas en suisse, j’y vais juste entre deux à quatre fois par an.
je n’ai pas encore rencontré de romanche qui parle français.
Moi si. D’autres questions ?