Les Autrichiens veulent défendre leurs spécificités lexicales

Le Dr Robert Sedlaczek,conjointement avec la Volkshochschule (Université populaire de Hiezing (Vienne),ont lançé une campagne de parrainage des « austriacismes » en danger.(austriacisme=tournure typique de l’Allemand autrichien,comme « gallicisme » tournure typique du Français …etc,etc,etc)

Est-il vraiment indispensable,de remplacer,p.ex « Erdapfel » par le Hochdeutsch « Kartoffel »,ou encore « Sackerl »,par le Hochdeutsch « Tüte »?Cette initiative appelle les germanophones d’Autriche à faire connaitre les mots et tournures propres à l’Allemand parlé en Autriche et à prendre un « parrainage » sur les mots proposés en s’engageant à les utiliser dans toutes les situations où cela est possible et à les faire valoir.
Pour ceux qui désirent en savoir plus à propos de cette initiative interessante;
http://www.unsere-sprache.at/
:wink:

Tiens, les autrichiens sont comme nous, les alémaniques! :smiley:

Et en Haute et Moyenne Alsace,on dit:« Hardäpfel »(niederalemannisch!) :wink:
en Basse Alsace,c’est plutôt « Krumbeere ».

Oui, oui, je n’ai pas tenu compte des nuances: nous aussi nous disons « Härdöpfel » voire « Härdöpfu » :wink:

Par contre, traduit" en « bon allemand » (Schriftdeutsch) suisse, ça devient quand-même Kartoffel (bizarrement, je ne sais pas pourquoi - un vieux réflexe anti-habsbourgois des fils de Guillaume Tell peut-être? :laughing:)

Sinon, bon appétit! kartoffel.ch/

Plein d’humour et très interessant,ton lien,nebenstelle! :wink:

Dans le contexte de la proposition du Dr Sedlaczek:

Der Ansturm deutscher Studenten macht unseren österreichischen Medizinunis schwer zu schaffen. Das Problem: wir müssen deutsche Bewerber gleich behandeln wie die Österreicher.

Die Lösung: Der Numerus austriacus medicinalis. Ein Eignungstest, der deutsche und österreichische Bewerber mit völlig identischen Fragen aus dem praktischen medizinischen Alltag konfrontiert. (Die dezente Heranziehung minimal identitätsstiftender Austriazismen muss dabei erlaubt sein.)

Die Eignungstestfragen

  1. Ein wamperter Tschecherant steht blunznfett mit einer Eitrigen auf einem Fensterbankl im Mezzanin. Sind notfallmedizinische Maßnahmen aus ärztlicher Sicht angezeigt?

  2. Darf raunzendes Pflegepersonal scheanglnden Tachinierern ein Jaukerl geben, während diese büseln?

  3. Sie besuchen ein Wiener Kaffeehaus und geben sich als Medizinstudent(in) im 1. Semester zu erkennen. Die korrekte Anrede durch den Ober lautet:
    a. Herr/Frau Metzgerlehrling
    b. Awezahrer & BAföG-Zutzler
    c. Herr/Frau Doktor oder gleich Herr/Frau Medizinalrat.

  4. Ein Zniachtl von einem Patienten verkutzt sich: Seine Birne sieht plötzlich aus wie ein Paradeiser. Ist es korrekt, die Birne des Patienten einzufatschen, sollte man ihm ein Pulverl geben oder reicht es, wenn er ein gutes Papperl bekommt?

  5. Wären die obgenannten Methoden geeigneter, wenn unser Patient statt dem Friedhofsjodler ein Schlagerl gehabt hätte?

  6. Muss jemand mit marodem Beuschl, der fesch weitertschickt, den Löffel abgeben?

  7. Ein schaasaugerter Patient reißt einen Stern. Nach dem Buserer hat er einen Dippel. Er hat einen ziemlichen Fetzen. Er speibt sich in der Notaufnahme an. Kann zum entfernen des Gespiebenen auch der Fetzen des Patienten verwendet werden? Wenn nein - warum nicht?

  8. Ein verwoadaglter, nicht assekurierter Strassenmusiker kommt mit der Quetschn am Arm ins Spital. Die Quetschn wird nicht behandelt. Kann er mit der Quetschn am nächsten Tag wieder musizieren?

  9. Ein Chirurg darf nicht tramhappert sein, sondern muß bei seiner Hackn
    aufpassen wie ein:
    a. Schuhmacher(in)
    b. Engelmacher(in)
    c. Haftelmacher(in)

  10. Unterm Bett eines Patienten liegt ein Lurch. Was tun sie?
    a. Lassen sie die Station evakuieren und verständigen das amphibische
    Institut.
    b. Sie versuchen mit Hilfe des Patienten den Lurch zu fangen.
    c. Sie rufen den Reinigungsdienst und lassen auch gleich den Nachtscheam
    ausleeren!

:laughing:

  • évident: 3c

  • très probable: 9c (chez nous « Häftlimacher »)

  • le reste:

Quant aux spécifités lexicales autrichiennes, elles survivent aussi en Italie, dans la province autonome du Sud-Tyrol, où l’allemand est employé à parité avec l’italien. La province est administrée comme un land autrichien, avec à sa tête un gouverneur (Landeshauptmann), qui correspond au ministre-président en République fédérale. Quand on parle de la province, on dit « Land ». Les fonctionnaires provinciaux disent « beim Land arbeiten ». Du reste, tout le vocabulaire administratif est le même que celui qui est employé de l’autre côté de la frontière à Innsbruck ou à Vienne.
C’est ainsi que l’on s’aperçoit, si l’on regarde au fond des choses, que l’Italie, en apparence un pays centralisé comme la France, a en fait une structure fédérale, avec une large autonomie budgétaire et législative.

En apparance? Je ne l’ai jamais vue cette apparance ni constaté un quelconque centralisme! Ni à Milan où Rome est déjà considéré faire partie du Mezzogiorno, ni en Sicile où on rigole sur les teste quadre du grand nord, non?
Ceci dit, le Südtirol ne reste-t-il pas quand-même un cas à part?

A propos: il y a un mot dans ta signature (Ollm deitsch bleibm fratelli!), qui m’intrigue: Ollm - wir wollen, sollen, alle, allemal??

Tanti saluti svizzeri (tedeschi)!

Au Tyrol, on oublie Rome! C’est vraiment un cas à part! Les impôts reviennent en majeure partie à la province, c’est le privilège des régions autonomes!
Ah oui, ma signature: « ollm » est un terme typiquement tyrolien qui signifie « toujours ». Le « fratelli » est une fine allusion à l’hymne national « Fratelli d’Italia » qui est toujours joué à la fin des émissions. Bref, on est Italiens sur le papier, mais Allemands par la langue!
Quant à mon pseudo, c’est comme quand un Alsacien dit « Hoppla », pour s’excuser d’une maladresse! (comme « oops » en anglais!)