Les bourbines

Tous ceux qui connaissent et qui aiment bien Marie-Thérèse Porchet savent que les "bourbines " , c’est le surnom que les Suisses romands donnent aux Suisses alémaniques.
Je me suis toujours demandé l’origine de ce terme sans avoir eu l’idée de la rechercher. Voilà qui est chose faite .
Alors pour ceux que ça intéresse:

Pas forcément évident ! :smiley:

Ce qui est intéressant, c’est que c’est un surnom qui est positif à l’origine. Merci pour la petite leçon de vocabulaire.

desencyclopedie.wikia.com/wiki/Bourbine

Mes potes les appellent aussi « suisstôts » (pas sûre de l’orthographe), ils connaissaient même pas l’expression « bourbines ».

Tes potes sont Valaisans. C’est tout.

En effet suisstoto ou suissot abrégé ça marche aussi :smiley:

Je savais pas que c’était valaisan! Il fallait bien qu’ils aient leur mot à eux, après tout, ils sont à 2 mn à pied de chez moi :mrgreen:

A vous dire franchement, moi qui suis des confins basiléo-soleuro-bernois (à l’époque), je n’ai jamais compris les Valaisans germanophones ! :mrgreen:

T’inquiète, personne les comprend. Mais comme ils restent généralement où ils sont, c’est pas si grave.

Y en a quand même qui ont émigré : " Wallis und Futuna" ! :mrgreen: :vamp:
OK , je sors !

Moi si, mais bon j’ai passé mon école de recrues avec quelques-uns

Y’en a pas mal à Berne aussi paraît il, mais la plupart m’ont l’air vachement enracinés, faut voir le nombre de gens avec le même nom de famille dans un seul village… :mrgreen:

C’est pour cela que dans les vallées latérales du Valais, les noms doubles sont l’usage, histoire de différencier. Cela date du temps où les familles étaient nombreuses, et les vallées isolées (par exemple, Saas-Fee n’a été reliée par une route carrossable qu’au début des années 50). La consanguinité était fatalement de règle.
Il y a encore 50 ans, remonter le Lötschental était une remontée dans le temps, les traditions étaient encore vivaces. Et la route qui montait de Gampel dans la vallée du Rhône via Goppenstein (tunnel du Lötschberg) était une route étroite, en lacets serrés, avec des croisements difficiles. C’est pourquoi les navettes-autos qui traversaient le tunnel allaient jusqu’à Brigue, où l’on pouvait prendre une autre navette pour traverser le tunnel du Simplon jusqu’à Iselle. Aujourd’hui, la route de Goppenstein est une belle route bien large, qui débouche directement sur le quai d’embarquement sur la navette du tunnel, sans perte de temps.