les étudiants en France et en Allemagne.

j´ai un PDF intéressante sur la composition sociologique des étudiant en France , si quelqu’un trouve pour l´Allemagne , merci.
media.education.gouv.fr/file/28/2/6282.pdf

j´ai constater que le groupe ouvrier 25% de la population représente seulement 11% des étudiants, a comparer avec le groupe cadre, et profession intellectuelles"supérieure" 11% de la population , 30% des étudiants.
Il y a bien une discrimination subie par les ouvriers.
jean luc :wink:

Certes et toi qui semble partager les idées de l’extrême-gauche (bande à Baader etc…)Quelles conclusions en déduis-tu ? :question: :wink:

Et alors c’est le gros vilain Etat libéraliste qui discrimine les pauvres enfants d’ouvrier… :unamused:

Surement que les facteurs sociologiques ne jouent qu’un rôle mineur, si les parents négligent l’importance du travail à l’école, dévalorisent le travail « intellectuel »(un truc de branlo qui foutent rien) et ne poussent pas plus que ca leurs enfants à faire des études, c’est une discrimination

c’est dingue le nombre de c… de bétises que tu peux écrire par jour Jean-Luc…

Faudra les recenser un jour… :confused:

je suis fille d’ouvrier (et fière de l’être d’ailleurs) et si je n’ai pas fait d’étude supérieure c’est pour 2 raisons

  1. c’était cher, et j’ai 1 frère et une soeur derrière moi à qui il fallait donner aussi leurs chances…
  2. j’en avais marre de l’école…

ce qui ne m’empêche pas de bosser depuis 20 ans, alors que … je n’ai pas encore 40 ans…tous les enfants des cadres ne peuvent pas en dire autant… j’en connais avec leur diplôme d’ingénieur qui cherchent du boulot depuis 2 ans…

Alors les discriminations j’ignore où tu les vois, mais à mon avis il n’y en a pas ! les enfants d’ouvriers ne suivent sans doute pas majoritairement des études supérieures, par goût tout simplement…

(nb : là où il y a discrimination, c’est justement quand on parle d’enfants « d’ouvriers »… c’est un terme que je trouve dévalorisant employé comme cela)…

Apprendre un bon métier dès qu’on en a l’opportunité vaut mieux que glander sans but et sans goût dans une filière que l’on n’aura pas nécessairement choisie de son plein gré (il y avait une place, là…) et pour finir par se faire recaler aux examens de fin d’année avant d’avoir terminé.
Par ailleurs, il y a toujours la possibilité de passer des concours externes, pour peu que l’on ait du goût à apprendre ou à bûcher sur le tard. (C’est ce qu’on appelle des « Quereinsteiger » en allemand).

Je connais dans mon entourage , une foultitude d’exemples qui vont dans ce sens,dont trois jeunes ingénieurs (agroalimentaire, mécanique de précision, chimie) tous trois issus de milieux modestes (artisans et instits ) qui n’ont, au sortir de leurs études, pu trouver de boulot dans leurs branches respectives et ont été contraints de se reconvertir dans d’autres domaines.J’ai souvent des nouvelles d’anciens élèves qui ont du prendre des voies professionnelles qui ne correspondaient pas du tout à leurs études.Je pense qu’au sein du forum même, nombre de gens peuvent témoigner d’exemples semblables dans leur entourage, voir dans leur expérience personnelle.
Il faudrait arrêter de sacraliser les études dites supérieures.Dans ma génération, des tas et des tas d’étudiants se sont engouffrés dans des voies qui sont vite devenues pléthoriques (sociologie, psychologie et anglais, pour n’en citer que deux.)
Pour information, quand j’étais étudiant en fac à Nancy, ce constat de déficit d’enfants issus de « milieux ouvriers »-encore faudrait-il définir précisément ce qu’est aujourd’hui le « milieu ouvrier » en fac- ce constat, donc, avait déjà été fait par les syndicats étudiants, et je me souviens être descendu plusieurs fois dans la rue pour manifester à ce sujet.Je sais que des étudiants qui manifestent en faveur des enfants d’ouvriers, ça te fait" bien rigoler", pour reprendre tes propres termes, mais néammoins, ça existe, que tu le veuilles ou non.

Cet étude montre une chose ,que l´accès à la connaissance est beaucoup plus difficile pour les population défavorisée , population qui est plus toucher par la pauvreté , que le reste de la population.Il y a certes des raisons sociologiques, mais l´argent est le principale frein pour faire des études, et ce malgré les bourses.
30% des étudiants sont boursiers, on les trouveras majoritairement ,chez les paysans , ouvriers ,employés.

jean luc :wink:

Les enfants de paysans sont souvent boursiers, comme tu le dis,mais ils sont d’après tes pourcentages entre 2 à 3% des élèves dans chaques filières, dans mon ancienne classe en CPGE 5 boursiers fils/filles d’agriculteur sur 40 élèves (a peu près 12%), pourtant quand on prend la population active agricole en France qui se situe entre 3/5%, on remarque bien qu’il n’y a pas vraiment une sous-représentation… comme quoi l’argent ne fait pas tout.

L´argent ne fait pas le bonheur,mais y contribue largement. Bien sûre il faut travailler, mais si tu prend le lycée Henri IV à Paris, et celui d´une banlieue , il y a pas photos. Cet étude démontre simplement que plus le niveau socioculturel des parents est élevé , plus les enfants ont de chances de faire des études. Concernant la différence entre les paysans et certain milieux ouvriers on peut remarquer que les paysans s´en tire mieux ,j´ai une seule explication elle vaut ce qu´elle vaut , les paysans vivent dans un milieux rural , oú les lycée sont plus tranquille, et donc plus propice au travail.
jean luc :wink:

de chance peut-être…

qu’en est-il de la réussite dans les études ???

(nb on notera au passage que des personnes sont payées à faire des études qui révèlent que du niveau socio-culturel des parents, dépend le niveau d’études des enfants… Comme s’il était utile de faire une étude pour s’en rendre compte… )

Dites-moi si je me trompe, mais il me semble que les BTS, CAP & co ne sont pas pris en compte dans ce tableau (à moins que ce soit le « Autre »?). Hors ce sont aussi des « études » puisqu’elles mènent à un métier et qu’elles sont d’ailleurs plus concrètes puisqu’il y a plus facilement de pratique qu’à l’université, même si elles ne sont pas dîtes supérieur, pour moi, il me semble que ce sont des études à prendre en compte comme les études universitaires. En tout cas, tous mènent à un diplôme professionnalisant. Mais c’est bien une représentation de la France, à dénigrer tout de suite les filières qui sortent de l’université, alors qu’il vaut mieux avoir un BTS et avoir du travail rapidement que des faire des longues études pour être au chômage pendant plusieurs années à la sortie de la fac.
Je connais pas mal de fils/filles de cadre ou de parents avec de « beaux » diplômes universitaires qui ont préféré faire justement un BTS ou CAP, etc. plutôt que d’aller à l’université. Ce qui compte c’est avant tout de faire ce qui nous plaît, alors certes, certains manquent de moyen pour aller à l’université mais il y a la possibilité de les trouver ces moyens. Exemple très simple: une amie à moi qui a un grand frère et une grande soeur, papa décédé et maman avec très peu de revenus. Résultats? Ils sont tous les 3 allaient à l’université en étant boursiers et ça ne les a pas empêché de réussir leurs études. Donc la discrimination, si elle existe, on peut au moins la faire diminuer.

si tu as plus de candidats au départ d´une catégorie sociale aisée à l´arrivé il en seras de même , d´autant plus que de nombreux étudiants en plus des cours normaux, payent des cours supplémentaire dans des écoles privés qui sont très cher, et ce phénomène va encore s´accentuer.
jean luc :wink:

cet étude concerne seulement l´enseignement supérieure.
jean luc :wink:

C’est à dire études accessibles sur bac. Ce qui n’est pas le cas du CAP. Certains BTS sont très côtés et ils sont pris en compte dans les tableaux « STS ».

Et habiter à la campagne n’est pas un gage de qualité des collèges et lycées, à la campagne on a aussi des mini-banlieues.

Dans mes vieux cours de SES, nous avions lu une étude sur le sujet:

Dans le milieu agricole, les parents transmettent « les valeurs du travail », mais se rendraient compte qu’être agriculteur était de moins en moins un boulot d’avenir et poussent ainsi leurs enfants à faire des études. Et pour les « ouvriers » il y aurait une certaine fierté de la condition ouvrière, un peu dans le genre conscience de classe en opposition à la classe « intellectuelle pensante », qui serait véhiculée par les parents, et influencerait les enfants à marcher dans les pas de leurs parents.

J’ai des doute sur la 2°théorie, mais je ne peux que confirmer la première! Enfin ca montre que l’éducation apportée par les parents joue un rôle determinant dans l’orientations des ados.

C’est étrange que tu dises ça, car en fac, on a souvent l’impression d’être nous-mêmes dénigrés et qu’en fait, seules les prépas et grandes écoles valent quelque chose…

Oui il y a aussi ça, mais tu verras que bien souvent, il est encore « pire » d’avoir un diplôme comme un BTS, en tout cas je l’ai souvent entendu dire et quand j’étais au lycée et à la fac, les profs ne se gênaient pas pour dire que ceux qui étaient dans ce genre de filière valaient moins que nous. Et c’est par la suite que j’ai lu dans un article sur la France et l’Allemagne qu’il est typiquement français de dénigrer ces filières là où en Allemagne, elles sont toutes « égales » sur le plan des gens qui la fréquentent. En France, beaucoup considèrent que ceux qui font des BTS sont des gens « stupides incapables de suivre des études supérieures ».

Les étudiants qui réussissent bien en BTS sont ceux qui y vont par choix, mais souvent ce genre de filière sont suivi plutot à défaut d’avoir pu faire autre chose, ce qui n’arrange pas le niveau et la réputation. A la fac les filières mainstream ne sont pas très valorisé non plus les filières LLCE, la psycho… En France on fait de la majorité une vérité absolue, alors qu’il y a pas mal d’exceptions dans ces cursus qui s’en sortent bien.

Vous n’imaginez pas le reflexion que j’ai pu avoir de la par de mes « camarade » de prépa quand j’ai arreté pour LLCE, la prépa on arrete pour science po ou des écoles de commerce bac+1 à la rigueur, mais pas pour la fac.

En Allemagne, je n’ai jamais entendu ce genre de reflexion, sur les personnes qui sont dans des cursus plus manuels, pratiques, professionalisants.
La seule animosité que j’observe ce situe entre ceux qui étudient Maths, Physik, Informatik et les non-scientifiques, et encore c’est plus de la taquinerie :laughing: