Deux petits « micros-trottoirs » sur ce thème : (sous-titrés)
Mon coup de coeur :« Saupimmelmannarschloch » !
Deux petits « micros-trottoirs » sur ce thème : (sous-titrés)
Mon coup de coeur :« Saupimmelmannarschloch » !
primordial pour ne pas avoir l’air trop d’un touriste à l’étranger !
le gros mot; facteur d’intégration linguistique ! )
Moui, enfin à manier avec précaution. Les comprendre, oui, bien sûr. Mais pour les utiliser, il faut être sacrément sûr de soi. Je connais des amis qui parlent un français très correct, et les rares fois où ils se plantent, c’est justement en essayant d’utiliser les gros mots.
Absolument d’accord : à connaitre , mais à éviter d’employer si on n’est pas trop sûr de soi .
Les gros mots, c’est comme le dialecte ou la conduite des locaux. Ne pas chercher à les imiter, c’est comme se travestir en costume folklorique. Pour le coup, pour l’intégration, c’est râpé !
Bref, s’il est bon de les connaître, c’est pour savoir ce que l’on pense de vous et n’en penser pas moins.
Les gros mots, j’en connais déjà très peu en français., et les utilise avec beaucoup de modération. Ceux dans les autres langues ne sont qu’une curiosité linguistique croustillante à connaître.
Après, les employer cela n’est pas du tout dans ma nature et ce n’est pas par crainte du ridicule…C’est juste que cela ne correspond pas du tout à mon éducation. Et apparemment cela n’a rien à voir non plus avec l’éducation de la plupart des gens que je fréquente, qu’ils soient non Français ou pas, jeunes ou pas, bac + 12 ou pas.
Il serait aussi contre nature pour moi de porter un tee-shirt ou une robe avec le drapeau anglais…
Par contre le dirndl et le Kurzhose pas de problème c’est moi et même en Bavière d’ailleurs. Les gens se rendent compte très vite que je sais de quoi je parle quand je m’habille ainsi. Quand à ceux qui voudraient se moquer de moi, souvent des touristes qui ne parlent pas l’allemand d’ailleurs, ils comprennent très vite mon mépris sans que j’ai besoin de dire le moindre gros mots
Par contre le dialecte c’est autre chose. Là j’aurais vraiment peur de l’employer mal à propos. Lors d’Heimatabend locaux (mis à part nous, les seuls étrangers étant des touristes venus du Baden-Wurttemberg) les personnes rencontrées me disaient souvent que c’était dommage que je ne connaisse pas les dialectes locaux et qu’ils me parlaient en allemand uniquement parce qu’ils voulaient discuter avec moi. D’ailleurs les gens des environs de Stuttgart non plus ne parlaient pas ce dialect
Le dialecte pour moi c’est se rapprocher des gens, et montrer sa volonté de faire partie d’une communauté. Les dialectes sont par rapport aux gros mots, ce que les serviettes sont par rapport aux torchons.
Pour nous, les gros mots sont généralement italiens. On a la culture qu’on mérite (hinc ceteros excoluimus lingua legibus artibus*). Ils ont voulu nous civiliser, alors…
*Nous avons civilisé « les autres » par la langue, les lois et les arts"
Par contre, nos livres d’histoire ne parlent plus de « nos ancêtres les Romains » (sauf dans les écoles italiennes, évidemment ).
Les gros mots , c’est un peu les « pets " du langage.On se retient de les sortir mais ça fait du bien quand on les sort !
Dans toutes les langues que j’ai pu apprendre ou du moins essayer d’apprendre , je me suis toujours appliqué à connaitre ce type de vocabulaire souvent très créatif.
Perso , bien que francophone de naissance , il m’arrive beaucoup plus souvent de dire : » Sch…e" que son équivalent français ; l’accentuation sur la diphtongue « ei » et les chuintantes et sifflantes qui l’encadrent lui donnent , à mon sens , beaucoup plus d’impact que notre monosyllabique et bien terne « m…e ».
Un vrai Michelmau !
C’est vrai, on peut très bien siffler ce mot entre les dents, sans même ouvrir la bouche. Par contre, moi je dis souvent « merde » aussi ; ca change un peu.
je l’employais aussi quand mon neveu et ma nièce étaient enfants, ils ne comprenaient pas ce que cela voulait dire…;
sauf que… ils ont fini par comprendre… bien que non germaniste…
Tout à fait d’accord également. Il y a quinze ans que mon homme est en France et je l’ai encore repris il n’y a pas longtemps sur des gros mots utilisés à très mauvais escients… C’est une science !