le français, d’autres langues et vous apprenez l’allemand
bilingue français-allemand
vous parlez parfaitement plusieurs langues en plus du français et de l’allemand.
vous vous intéressez à plein de langues à la fois même si vous ne les maîtrisez pas toutes. l’essentiel c’est l’ouverture vers un maximum de cultures différentes.
Je parle français et couramment anglais. J’ai un peu perdu en breton à l’oral, mais à l’écrit je m’en tire pas mal. J’ai aussi beaucoup perdu en danois, mais ça reviendrait vite. Je comprends assez bien le thaï mais ne le parle pas beaucoup. Et mon allemand a arrêté son développement au stade embryonnaire malgré 5 ans d’études (collège et lycée)
Pour ma part, comme Maï, je ne peux pas dire que je rentre exactement dans une case. La 5 doit être la plus proche, mais je ne parle aucune langue « parfaitement ». Même pas sûre de parler ma langue maternelle « parfaitement », donc le terme me semble de toute façon surfait.
Je lis et écris l’anglais couramment, le parle assez médiocrement par manque de pratique. Je pratique couramment l’allemand et le russe. Et éventuellement, je peux survivre en italien quand je suis vraiment obligée.
je viens de voir l’autre sondage (si d’ailleurs quelqu’un peut me dire où l’on met les sondages ? une visite chez l’ophtalmo s’impose).
mon idée ce n’était de faire un truc « combien de langues parlez-vous » (pour peu que cela puisse être une porte ouverte à toutes les vantardises, encore que je ne trouve pas que ce soit quelque chose de mal d’être ouvert à PLEIN d’autres cultures), mais plutôt comment s’organise la connaissance des langues et ce qui prévaut dans le choix des apprentissages.
mon constat est que beaucoup de gens parmi ceux que je connais vivent dans une dichotomie « je parle bien allemand » OU « je parle bien anglais », comme s’il y avait un choix à faire entre les 2.
c’est peut-être spécifique à l’Alsace.
pour un dialectophone, l’allemand sera plus « facile » et puis cela aide pour faire du commerce avec le voisin (ou pour aller bosser de l’autre côté), pour d’autres l’anglais c’est plus international donc plus utile au quotidien.
la LV2 en Alsace c’est maintenant plus l’espagnol que l’allemand d’ailleurs.
Tu ne peux mettre un sondage que dans le premier post d’un sujet. Donc soit au moment où tu le crées, soit en éditant le premier post (quand il est de toi évidemment )
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Sans doute. Mais c’est déjà pas si mail. Ailleurs, c’est plutôt soit « je parle bien anglais » soit « je parle rien du tout »…
Je rejoins l’argumentation de Sonka, sauf que j’ai une maîtrise moindre du russe. Et pour l’italien, c’est exactement pareil: uniquement sous la torture, sauf si c’est une jolie femme. Alors là, labor est suavis, comme il est dit dans Carmina Burana.
Quand à l’anglais, je ne l’ai jamais appris, mais mondialisation oblige, c’est devenu pour moi une langue de travail. De toute façon, personne ne s’est encore aperçu au boulot que je ne connaissais pas l’anglais.
Quant aux autres langues, je renvoie à la question du concept de « Mitteleuropa ». Je me suis arrangé pour être en mesure de tenir une conversation basique dans n’importe quel point de l’empire austro-hongrois. Jamais perdu entre Bregenz et Podwoloczyska ou entre Oderberg et Cattaro.
je suis un peu comme les autres… sceptique sur tes questions…
Je parle français parce que c’est ma langue maternelle (voir la réponse de Sonka sur le fait du « parfaitement »)
Je parle Allemand parce que j’ai des amis en allemagne, et parce que je l’ai appris à l’école… Mais je suis loin du parfait… disons que je fais des fautes, mais que je peux me débrouiller dans une conversation dans un magasin, dans la rue, pour indiquer ou me faire indiquer le chemin etc etc ( pas de conversation possible pour des papiers administratifs par exemple)/
J’ai des notions d’Anglais scolaire… qui m’aide surtout à comprendre… certaines chansons anglaises… et ce que me baragouine mon Windows quand il plante… (d’ailleurs si Bill Gates se servait souvent de ses PC… il verrait à quel point ça peut planter ces bestioles)
Je comprends quelques mots d’espagnol parce que ce n’est qu’à 300 km de chez moi (et que l’alcool est moins cher sur la Frontière… donc les aller-retours sont bi ou tri-annuels )
Je comprends l’occitan sans toutefois le parler (en fait, je le comprend encore mieux quand je le lis ! )…
et j’aimerai parler et comprendre le basque… mais ça… c’est prévu pour ma retraite… Quand j’aurai… 82 ans…
et dans les langues que j’aimerai connaître il y a l’italien (quoi ?? y’a aussi des déclinaisons ?? zut alors)… Le Polonais (quoi ?? y’a aussi des déclinaisons ?? ) le Russe (non ?? aussi des déclinaisons ?? )…
mais pour toutes celles-ci… il me faudra une seconde vie
Non, l’italien, c’est une langue civilisée, dont on a banni les déclainaisons (comme le français ou l’anglais). Par contre, les règles de l’accord des participes mettent les Allemands au désespoir, tant pour l’italien que pour le français. Seul Nobody est parfait.
Pour le polonais, c’est du nectar soluble, le pied : 7 cas, avec le vocatif (disparu en russe, sauf de rares exceptions qui confirment la règle), d’une utilisation assez complexe, (et en plus, tous les éléments de nombres se déclinent, par exemple 2010, c’est la deux mille (décliné,puisqu’il y a deux mille, et pas un seul) dixième année) et je ne parle pas du tchèque, avec lequel on atteint à la jouissance sublime, au nirvana, quand on a franchi les écueils des déclinaisons complexes des adjectifs et des substantifs.
Moi, je pense que le hongrois est qu’à même assez particulier et il ne ressemble à rien.
Ce qui n’est pas le cas des autres langues de la région; quand on comprend une d’entre elles, on arrive presque toujours à dire bonjour dans les autres …
sauf que je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours trouvé qu’il était normal d’apprendre la langue frontalière.
quand j’étais gamine j’étais scotchée de découvrir que les savoyards n’apprenaient pas l’italien à l’école (pourtant ce n’est pas seulement géographique) ou les proches des pyrenées l’espagnol.
ce n’est pas parce que c’était normal que c’était plus facile ou moins épidermique (l’allemand cela a d’abord été la langue du touriste envahisseur, puis de l’envahisseur quand j’ai appris mon histoire, avant que je ne me réapproprie ma part culturelle à moi).
Comment, le hongrois ne ressemble à rien?
Au départ une langue à 100 % agglutinante comme le turc, qui est resté tel quel dans sa morphologie, le hongrois, langue d’un peuple nomade, a évolué d’une part au contact des populations slaves qui peuplaient le bassin des Carpates, en assimilant d’une part le vocabulaire d’un peuple sédentaire (les fruits, les céréales sont slaves), ainsi que certains éléments de sa grammaire (aspects perfectif et imperfectif, négation séparée, alors que dans les langues turciques, elle fait corps avec le radical et les désinences du verbe). Au contact de l’allemand, langue dominante dans le contexte habsbourgeois, il a calqué des tournures et des constructions allemandes qui venaient elles-même du latin (extrait = Auszug = kivonat), et assimilé également une quantité conséquente de vocables.
Pour ma part, j’ai toujours considéré le hongrois comme une langue de culture à parité avec l’allemand. Quand on connaît ces deux langues, la vie en Europe centrale est un éternel printemps.
C’est bizarre, mais je me sentais toujours perdu quand je passais en Hongrie, car mon russe ne me servait à rien. Ce qui n’était pas le cas en Pologne, ou les pays qui constituaient la Tchécoslovaquie ou la Yougoslavie ; à chaque fois que je discutais avec les charmantes demoiselles dans ces pays, j’avais l’impression de les comprendre un tout petit peu !
Oui, de ce point de vue, le hongrois ne ressemble pas aux langues que l’on a communément l’habitude de manier (dont le russe, que l’on peut apprendre au lycée). Pour ma part, j’avais toujours été farouchement magyarophobe (gardez vos hordes, nous garderons les nôtres), jusqu’au jour où j’ai habité en résidence U avec un émigré hongrois. Et j’ai été contaminé par le virus, ce qui m’ouvrait des horizons insoupçonnés…
Mais malgré tout, il y a des langues devant lesquelles mon cerveau renâcle: entre autres, en Europe: l’albanais, le turc, et aussi l’arabe, langue maternelle de la plupart des immigrés en France (je considère comme une performance extraordinaire le fait d’avoir pu apprendre après un mois à compter jusqu’à dix en turc. Mais je continuais à ramer pour les dizaines. C’est chose faite depuis ce matin, où j’ai pu compter sans effort. Un déblocage s’est produit au cours de la nuit, je ne sais comment). Autrement dit, je peux dire mainteant n’importe quel nombre en turc. Je déteste en effet aller dans un pays et me sentir tout con parce que je ne comprends rien à ce que je lis dans la rue.