Les maladies liées au tiques

Bon et bien j’espère que les tiques ne vont pas en plus nous transmettre la syphilis entre autres cochonneries.
En tout cas désormais je ne me ballade plus en forêt que bien couvert.

Une fois j’ai chopé une tique et j’ai voulu l’endormir à l’éther, résultat : je suis tombé dans les pommes et la tique elle était toujours là. :neutral_face:

Je sais que l’on trouve en pharmacie des tires-tiques qui permettent d’enlever toute la tique mais je ne sais pas comment ça fonctionne. :neutral_face:

Bah, c’est assez simple : tu le passes autour de la tique et tu tournes (sans tirer (le nom de tire-tique est d’ailleurs mal trouvé)) jusqu’à ce qu’elle tombe.

Parce que si tu tires, ça ne sert à rien. Tu couperas tout au plus le cou à cette pauvre bestiole, tandis que la tête (partie infectieuse) restera bien enfoncée dans le derme en crachant son venin. Même chose si l’on utilise de l’huile ou de la crème solaire.
Bon, jusqu’à présent, j’ai eu de la chance de ne pas tomber sur un exemplaire vicieux (et Dieu sait combien j’en ai ramassées, des tiques, au fil de ma carrière de randonneur ! :mrgreen: )

Tu as beaucoup de chance d’être dans une région où les tiques ne sont pas trop porteuses de maladies vicieuses. Dans le coin Alsace/Jura/Sud-Forêt Noire, c’est une vraie peste. La randonnée est à la limite de l’inconscience. Surtout vu de mon canapé d’où je n’ai pas l’intention de bouger. :laughing:

Ah voilà, c’est tout le problème il faut faire très attention de tourner pour bien enlever la tête et non pas de tirer (comme on le ferait pour déboucher une bouteille de Beaujolais).

Chez nous je n’ai pas trop remarquer la prolifération des tiques mais faut dire que quand je marche, je marche. Je ne passe pas ma journée à dormir dans les forêts.

Au fait : enlever une tique avec de l’éther en pensant qu’elle va s’endormir avant vous est une très mauvaise idée. :neutral_face:

Et c’est justement là qu’il convient de se débarrasser d’un préjugé aussi tenace… qu’une tique justement.
Les tiques, elles ne sont pas dans les arbres, à attendre qu’un randonneur fatigué fasse sa sieste sous les frais ombrages. (De toutes façons, jusqu’à 500 m d’altitude, qui dit frais ombrages dit moustiques…). Non, les tiques, elles sont dans les hautes herbes. Donc, quand on traverse des prairies non fauchées, on est sûr d’en ramasser. Et en montagne, surtout en moyenne, elles sont où les herbes ? Vous avez deviné juste, elles sont sur les pentes (jusqu’à 1500 m d’altitude). Ce qui fait qu’il m’est arrivé souvent de ramer dur pour remonter en trace directe un versant où j’avais perdu la trace, et descendu trop bas. Dans de tels cas, on colle à l’herbe pour ne pas dévisser, ce qui fait que pratiquement tout le corps est offert à la gourmandise de ces gourgandines.

Le professeur Montagnier sur la maladie de Lyme et les borrelias (il dit une fois « le tique », comme beaucoup de français(es), d’ailleurs)

dailymotion.com/video/xp9s0k … 2-2_webcam

"Des patients et des professionnels de santé mènent une fronde contre les autorités sanitaires autour de la maladie de Lyme : ils contestent la manière dont on détecte et on soigne en France cette affection. Un procès doit se tenir prochainement à Strasbourg.
L’approche « officielle » de cette maladie bactérienne, définie en 2006 lors d’une conférence scientifique, ne fait pas consensus. Et ceci dès le diagnostic : pour les « rebelles » de Lyme, le protocole de test sanguin ne permet pas de détecter, et de loin, tous les cas réellement positifs. Conséquence : « vous souffrez depuis des années, vous avez tous les symptômes de Lyme, mais le test est négatif, alors on vous dit « non, ce n’est pas ça, c’est autre chose », et on vous donne un traitement qui ne sert à rien », résume Judith Albertat, qui a elle-même été confrontée à cette situation.

Cette Toulousaine, ancienne pilote de ligne devenue naturopathe après un « long parcours du combattant » pour se soigner, préside aujourd’hui « Lyme sans frontières », une association de malades en colère créée en mars à Strasbourg.

Près de 10 000 personnes ont signé la pétition lancée par cette association pour dénoncer le « déni » de cette maladie et de sa fréquence par les pouvoirs publics. Selon elles, la maladie traitée tardivement ne peut être soignée par antiobiotiques, et s’installe alors dans une forme chronique.
Quelques médecins soutiennent cette hypothèse, comme le P r Christian Perronne, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), ou encore le P r Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida et prix Nobel de médecine."

suite article: Dernières Nouvelles d’Alsace 03/07/2012:
dna.fr/edition-de-strasbourg … sanitaires

On a ainsi un gérant pharmacien qui s’est vu interdire par l’Afssaps de vendre son produit « naturel » , et une gérante de laboratoire d’analyse biologique interdite d’exercer parce qu’elle a utilisé un test allemand de dépistage, différent de celui recommandé par les autorités françaises…

L’Europe de la Santé c’est pour quand? ils pourrait pas y avoir un consensus ou accord franco-allemand (ou européen) sur des tests de dépistage? :confused:

Les tiques ont introduit une nouvelle maladie en Suisse
swissinfo.ch

Mais non, il n’y a pas de maladies en Suisse, que des médicaments ! :mrgreen:

J’ai bien aimé les malades qui « surgissent »… :mrgreen:

On sait que la France , par rapport à l’Allemagne , a largement sous-estimé les dangers des maladies induites par les piqûres de tiques.

Article de l’« Alsace » , région particulièrement concernée par cette plaie cette année , en raison de la météo.

Pour avoir eu une élève victime de la borréliose, je peux vous dire que ça faire réfléchir à trois fois avant d’aller dans la nature.

La Suisse, la Forêt noire et l’Alsace sont infectées de tiques contaminés au point que certains sorties scolaires s’adaptent pour limiter les risques. Une école primaire de Bâle campagne aurait arrêté sont projet pédagogique sur les prairies à cause des risques, selon un collègue. Certaines sorties en pleine nature avec des élèves étant trop risquées dans la région selon non seulement les parents mais aussi les enseignants qui ne veulent pas de bataille judiciaire dans quelques années.

Pour la Suisse, tout mal vient de l’extérieur, donc la rhétorique du « introduit », « surgir » etc est le langage habituel des médias. Ils font le coup pour la drogue, pour les immigrés, maintenant pour les tiques… un jour ils le feront aussi pour le vent qui souffle trop fort et donc qui vient forcément de l’étranger puisque le vent suisse est pacifique et le pays trop petit pour qu’il prenne son élan et devenir méchant. Le mal ne peut pas être suisse, par définition. Pas de discussion.