Ou encore une belle démonstration de la plasticité de l’allemand : youtube.com/watch?x-yt-ts=1 … tQ1j4rXqg4
Attention : la vidéo est en anglais !
Ou encore une belle démonstration de la plasticité de l’allemand : youtube.com/watch?x-yt-ts=1 … tQ1j4rXqg4
Attention : la vidéo est en anglais !
bien trouvé !
Et il y a le flowchart correspondant :
Très intérêssant ! Merci !
En voyant écrit , en anglais , le nom du dindon ; threatening chicken ( poulet menaçant) , j’ai fait le rapprochement avec le mot allemand Truthahn ( je m’étais toujours demandé l’origine de ce " trut" , sans l’avoir jamais recherchée ) en vérifiant dans le Duden l’étymologie , j’ai effectivement trouvé cette explication :
Ca aurait donc , je traduis , son origine dans un verbe assez ancien du moyen bas allemand ; droten , en allemand moderne drohen= menacer , faisant allusion au comportement gestuel considéré comme menaçant de l’animal.
Man lernt nie aus.
Tout aussi intéressante est l’origine du terme « pintade » dans les diverses langues : en allemand Perlhuhn, ce qui donnerait dans la traduction littérale « pearl hen » en anglais. Mais dans les faits, c’est guinea fowl (à noter au passage que fowl est de la même famille que l’allemand Vogel, mais désigne plutôt un volatile au sens général).
Pourquoi « pintade » et « Perlhuhn » ? Dans le fond, c’est la même chose. Pintade vient du portugais « pintada », tachetée. Pour l’allemand, langue plus précise, ce plumage tacheté évoque des perles. Quant à l’anglais, il évoque plutôt l’origine ultramarine (Guinea), du temps des découvertes portugaises en Afrique et ailleurs.
Oui, toujours dans les bons coups linguistiques, Schockolena un très bel exemple de ce que l’on peut faire de simple et d’efficace en représentation des connaissances appliquée à l’enseignement des langues.