Dans leurs deux chroniques, les journalistes Clotilde Dumetz (de France Inter) et Jean-Yves Chaperon (de RTL), se penchent sur une analyse très intéressante parue dans le journal « Le Monde », intitulée « Saturation médiatique », dans laquelle Raphaëlle Bacqué s’interroge sur le phénomène de médiatisation frénétique des principaux candidats à l’élection présidentielle française de 2007, et sur la saturation et la lassitude qu’on peut imaginer chez l’électeur français à huit mois de ce scrutin…
Rajoutez à cela un autre phénomène : la frénésie des sondages (ce que Raphaëlle Bacqué appelle « la religion du chiffre et du pourcentage ») et on peut en effet se demander quand sera atteint le dégré de saturation de nos concitoyens français…
Mais, au-delà de ce phénomène de médiatisation frénétique, au-delà des chiffres des sondages, il n’est pas inintéressant de prendre un peu de recul et de s’interroger. S’interroger sur quoi ?
Pierre Rothenburger, spécialiste des relations économiques franco-allemandes, nous propose dans son article intitulé « Allemagne-France : où en sont les chantiers de réformes ? » de retenir trois chantiers sur les grands « risques » sociaux : l’assurance maladie, les retraites et l’emploi.
En effet, selon lui, les réformes qui se sont imposées en priorité au gouvernement de la Große Koalition d’Angela Merkel, ces réformes s’imposeront, sous une forme ou sous une autre, aux français après les élections de 2007.
Voilà qui promet…
Comme dit Clotilde Dumetz : « Et dire que nous ne sommes qu’en pré-campagne… »
Qu’en pensez-vous ?
Faites-vous déjà partie de ceux qui saturent de cette médiatisation frénétique ?
Et question très importante :
De savoir que bientôt vous devrez également passer par des réformes très dures et très impopulaires, comme nous les vivons en Allemagne depuis l’arrivée de la Große Koalition, cela vous fait-il peur ?
En lisant les nombreux articles/topics du forum, et en constatant les dures réformes que traverse l’Allemagne en ce moment, cela vous fait-il peur de savoir que ce sera bientôt votre tour ?
Ou, au contraire, vous dites-vous qu’il faudra bien y passer un jour ou l’autre ?
A vous.