Les troupes allemandes n'ont pas le moral

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Devenue un instrument de l’influence allemande, la Bundeswehr a subi une vraie mue.

Les soldats allemands ont le moral en berne. L’importante réforme entreprise au sein de la Bundeswehr, la multiplication des interventions sur les théâtres extérieurs, les traumatismes et l’éloignement de leurs familles pèsent lourdement sur le moral des troupes allemandes, selon un rapport du Bundestag. Devenue un instrument de l’influence allemande au cours des quinze dernières années, alors qu’elle était auparavant cantonnée sur le territoire national, la Bundeswehr a traversé une véritable révolution culturelle.

L’éloignement de leur famille est la première cause d’inquiétude pour les soldats: 70% d’entre eux doivent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre leur base, selon le rapport du député libéral Hellmut Königshaus, médiateur du Bundestag auprès des armées. «Ils sont séparés de leur famille pendant plusieurs semaines d’affilée», déplore Königshaus. Résultat, le taux de divorce atteint les 80% dans certaines brigades. Et les troupes affirment éprouver des difficultés à construire des relations sociales normales en raison de leur changement d’affectation géographique régulier.

Königshaus souligne que la fermeture de 31 bases militaires en Allemagne prévue d’ici à 2015 dans le cadre d’une cure d’amaigrissement de la Bundeswehr contribue à déstabiliser les soldats. Nombre d’entre eux ne savent pas où ils seront affectés. La restructuration des effectifs et l’évolution de leur mission est aussi un sujet de préoccupation. Certaines des 381 bases militaires allemandes verront une réduction de leur capacité. Ce programme s’inscrit dans la vaste réforme de l’armée allemande, adoptée en mai 2011, qui veut notamment réduire les effectifs de 220.000 à 180.000 hommes au maximum, et la rendre plus apte aux missions internationales. Il s’agit de la réforme la plus radicale depuis la création de la Bundeswehr il y a 56 ans. Le gouvernement allemand a suspendu la conscription.[/i]

lefigaro.fr/international/20 … -moral.php

ce n’est pas spécifiquement allemand.
je n’ai pas l’impression que les militaires français aient beaucoup plus le moral, que ce soit en termes de vie familiale ou de spectre de fermetures de casernes.
pour avoir parlé à certaines de leurs épouses (on est envahis par les militaires allemands de la brigade franco-allemande), j’ai l’impression tout de même qu’ils sont moins soumis aux mutations tous les 2 ans et tout ce qui fait la joie des familles militaires françaises. mais bon c’est juste un ressenti.
c’est sans doute une différence de culture originelle (enfin post-1945).

Ca c’est clair : la vie de bidasse n’est pas facile.
J’en sais quelque chose : j’ai fait deux jours d’armée (à l’époque où ce truc existait encore). :mouaif:

Pire mon beauf est dans l’armée (ce qui ne lui a pas arrangé le cerveau entre nous soit dit). :mouaif:

Oui, je sais : je fais de l’antimilarisme primaire.
Je préfère l’amour à la guerre. Je dois être profondément anormal. :neutral_face:
De toute façon on ne se refait pas et à mon âge il n’y a plus rien à espérer de ce côté là. :mm:

C’est comme tout, fifititi. Il y a des gens qui sont imperméables à certaines choses, dont la chose militaire. D’autres, par contre, y trouvent leur épanouissement, parce que les servitudes de ce métier et la discipline qu’elles impliquent permettent d’adapter l’esprit à une vision pragmatique des conditions de l’existence notamment dans un milieu qui, au départ, est hostile à l’homme (la montagne par exemple).
Ne nous y trompons pas. La vie militaire et ses contraintes évoluent en fonction des acquis techniques et technologiques de la vie moderne, voire les génèrent. N’oublions pas qu’Internet, au départ, était destiné à la diffusion par paquets d’informations pour l’armée. La suppresion du service militaire obligatoire a été à mes yeux une grave erreur, mais je ne m’étendrai pas là-dessus. Mon fils a été un des derniers à être incorporé (infanterie alpine), il y a acquis le goût de l’effort physique et de la discipline avant de faire ses études, en apprenant à économiser ses efforts et son temps.
Quant à l’amour, tel qu’on le « fait », c’est un affrontement physique comparable au corps à corps dans un combat.
Comme quoi il y a de tout sur ce forum. :mrgreen:

Oh mais tu n’as rien à craindre.
Tu es parfaitement libre d’estimer que l’armée est utile voire même indispensable.
Je ne m’en offusquerai point. :smiley:

Je vais te faire une confidence : c’est la raison principale qui fait justement que je viens sur ce forum (avec ma passion pour l’Allemagne bien sûr). :wink:

« Je pense des femmes comme Vauban des citadelles : toutes sont faites pour être prises. Toute la question est dans le nombre de jours. »
Victor Hugo

j’ai la faiblesse de croire que l’absence d’armée n’empêche pas la guerre, bien au contraire. mais je préfère aussi l’amour à la guerre.

Encore faudrait-il que l’amour existe. La guerre, ça oui, ça existe, c’est une réalité. Mais l’amour… Enfin, c’est comme Dieu. On ne désespère pas de le rencontrer un jour, si l’on n’y croit pas. L’espoir fait vivre… :confused:

J’ai la faiblesse de croire que leur présence non plus, voir toutes les récentes guerres coloniales dans lesquelles Américains, Russes et Français se sont impliqués.

Je vous signale même si je suis HS qu’il y a des pays qui n’ont pas d’armée : le Costa Rica part exemple mais il y en a 27 autres.

A contrario le plus petit Etat du monde le Vatican, dispose d’une force militaire composée de mercenaires composée uniquement de citoyens suisses qui doivent être obligatoirement catholiques et qui sont très largement d’origine alémanique.

Rien d’étonnant à cela, puisque la population alémanique est en majorité catholique.

«Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens.»
Arnaud Amaury

la Suisse a une armée et ne fait pas la guerre.

Je pensais les Suisses étaient plus économes de leurs sous. :neutral_face:

pour Fifititi :
la liste des pays qui n’ont pas d’armée.

pas d’armée ne veut pas dire forcément pas d’accord de défense.
sous-traiter sa défense serait la solution ? mais à qui ? :S

La mondialisation on sait où ça commence mais on ne sait jamais où ça s’arrête. :vamp:

Il ne faut pas désesperer des imbéciles : avec un peu d’entraînement on peut arriver à en faire des militaires!; :mrgreen:

    P. Desproges.

Et ce ne sont les volontaires qui manquent. :vamp:

voilà, gardons des boulots en local.
je précise qu’il n’y a pas un seul militaire dans ma famille.