D’autant que plus que ça empeste et que ça bouffe l’oxygène!
Le « toujours » est de trop justement , et c’est bien là ou le bas blesse … Quand on y réfléchis … " Normalement " … la pratique hospitalière ne devrait pas souffrir d’un tel problème de santé publique " nosocomiale" ( ou se tromper dans ses perfusions … petite penbsée au petit Ilyes ) , enfin en tout cas dans les proportions indiqués dans les statistiques de l’ensemble des pays … même si , en y réfléchissant un peu si les règles n’étaient pas " a peu près " suivi , il y en aurait peut être plus …
Cet état d’urgence qui semble animer les partis ainsi que ce projet de faire voter une quelconque loi est ridicule … Il vaut mieux déjà appliquer ce qui existe déjà … ce qui a été enseigné … et en discuter avec les cadres qui s’occupent des hôpitaux et des services pour ce qui existe déjà soit appliqué . … Mais j’ai la vague impression que cela se fait déjà et que les cadres répondront qu’ils subissent déjà pas mal de pression comme ça … et qu’ils rémunèrent enfin les stagiaires ( ça c’était mon HS )
L’erreur est humaine… pour tout le monde…
le problème c’est que le banquier a le droit de faire une erreur (surtout en ma faveur… 
)
le fonctionnaire a le droit de faire une erreur
l’éboueur a le droit de faire une erreur
mais les médecins et para-médicaux se doivent d’être parfaits…
et vu que la perfection n’existe pas dans ce monde… des erreurs sont toujours commises et si l’on sort du cas « infection nosocomiale », j’ai malheureusement l’impression que des « erreurs » dramatiques comme celle que tu cites, se reproduiront à l’avenir…
Merci d’avoir éclairé ma lanterne (car je précise que je n’ai jamais été hospitalisée, je ne sais donc absolument quelles consignes sont données… ou pas)
Ah, voilà, j’aurai appris une deuxième chose. Et si c’est si mauvais que ça, pourquoi pas les interdire, histoire de faire mieux passer le message ?
PS : je suis allée récemment emmener et chercher quelqu’un à l’hôpital… Le kiosque dans le hall d’entrée vend des journaux, des bonbons et… des fleurs !
Ah mais là c’est différent! Ce sont des fleurs vendues à l’intérieur de l’établissement et qui ont été désinfectées au préalable! 
mais c’est interdit depuis longtemps dans certains services, de certains hôpitaux bordelais (et cliniques aussi // j’ignore pour le reste de la france, faudrait que je me renseigne), et plus particulièrement dans les services d’orthopédie (par orthopédie j’entends chirurgie du pied, mais aussi de la main), ainsi qu’en cardiologie, car ces services pratiquent des chirurgies plus ou moins complexes et parfois lourdes, qui dont fragilisent plus l’organisme. La terre des plantes pouvant être potentiellement vecteurs de germes pathogènes, ainsi que les épines de roses (par exemple) les fleurs en tout genre sont interdites… (en pots ou coupées)
Mais cela reste autorisé en maternité par exemple. et dans les services où il y a une chirurgie moindre voire inexistante (en palliatif par exemple…) … voilà pourquoi on trouve encore des fleuristes dans les hôpitaux ou à proximité… 
même avec une personne responsable de l’hygiène hospitalière, c’est hallucinant de savoir combien en vrai ils trouvent de germes dans un hôpital. des chiffres non publiés bien entendu : parfois il vaut mieux ne pas TOUT savoir.
Pour me faire enlever une simple dent sous anesthésie générale j’ai dû me laver consciencieusement et revêtir un habit opératoire qui relevait plus du string que de la robe de chambre…alors pour des opérations plus graves. 
Une hygiène très stricte de la part des malades et des soignants est bien entendu la seule solution réaliste face à la multiplication des cas de résistance aux antibiotiques mais chez vous vous ne vous lavez pas ? 
Kissou a raison : certaines personnes n’ont vraiment aucune hygiène. Je pleins les soignants.
Ben oui … quand on choisit un métier qui à trait à la santé et qui est autant protocolé … on accepte de ne pas faire d’erreur … Dans ce boulot … l’erreur humaine … tue ou fait dégâts .
Les patients et les pouvoirs publics ne s’y trompent pas … C’est simplement la manière dont ils veulent résoudre ce problème qui craint ( traduction pour nos amis germanophones : Qui craint = qui n’est pas adapté )
De toute façon les patients n’hésitent plus à porter plainte.
Ils n’acceptent plus ce qu’on leur a présenté trop souvent dans le passé comme une fatalité.
Une aide-soignante, un médecin ou une infirmière devraient a minima se laver les mains entre chaque malade sous peine de contaminer tout un service.
Quant à l’hygiène je crois me souvenir qu’on l’apprenait auprès de sa mère mais également à l’école primaire.
Je ne sais pas si c’est toujours d’actualité.
certes… mais le code de déontologie demande de soigner les patients en son âme et conscience il ne te demande pas de ne pas faire d’erreur (puisque le parfait n’existe pas)
tout comme le code de déontologie exige d’un médecin un devoir de soin et pas un devoir de guérison …
quant au reste… Il faudrait pour éviter les microbes, des chambres stériles, telles que celles que l’on « donne » aux patientes greffés ou en attente de greffe de moelle osseuse… car n’oubliez pas un détail… Les bactéries peuvent aussi venir par exemple… d’une climatisation…(ben non c’est pas les médecins qui nettoient les clim, c’est un service de nettoyage de clim, et si c’est mal fait… ça vous retombe dessus… c’est le cas de le dire… ) …
Même la plus parfaite équipe de soignants qui appliquent toutes les mesures d’hygiène à la lettre, ne pourra jamais être certifiée « '100 % sans microbe »… à cause de tous les facteurs environnementaux qui nous entourent…
Ou bien encore de l’eau.
De toute façon le problème vient de plus en plus des multirésistances aux antibiotiques puisque l’application de la simple loi de la sélection naturelle favorise la reproduction des souches les plus résistantes.
De plus, en effet les soignants ont une obligation de moyen et non de résultat.
J’ai plutôt l’impression que c’est moins le code de Déontologie que la loi … le devoir des moyen et non pas des résultats … Le code de déontologie tel qu’il est exprimé dans le quote peut être vu comme un cache sexe permettant de se cacher derrière dès qu’on n’a pas effectué les protocoles normalement comme cela devrait etre le cas … Ce qui donnerait l’impression que le métier du soin est un métier comme tous les autres métiers … Ce qui est loin d’être le cas … On touche à la vie des gens et l’engagement se doit d’être permanent … Pour la plupart des uns et des autres c’est aussi pour cela qu’on choisit ce métier …; alors après se cacher derrière un cache sexe permettant de se laisser aller ou d’excuser toutes les fautes qu’on se laisse risquer de faire plutôt que s’y appliquer scrupuleusement ? Et puis c’est plus facile d’accuser après les patients … ([HS] Ilyes et le syndrome méditerranéen … mais ce n’était pas une affaire de maladie nosocomial …[/HS] )
Oui mais 99% c’est déjà pas mal … et c’est déjà plus proche que les 50% ou 60% qui sont souvent proposé … ce qui prouve encore une fois qu’il est plus facile de se trouver des excuses plutôt que de chercher à aller au plus près de ce qui a été appris et de ce qu’on attend d’un service hospitalier …
Mon garagiste vient de réparer mes freins de voiture… s’il s’est planté… il va autant toucher à MA Vie… que le chirurgien qui va m’opérer de l’appendicite… (voire plus même !! si mes freins lâchent… Je risque MA vie, et celle de la personne qui m’arrive en face… et de toutes les personnes qui sont dans les véhicules impliqués dans l’accident)…
Au vue du nombre de vies risquant de disparaître… c’est donc mon garagiste qui devrait payer plus d’assurances… Que mon chirurgien… (ce qui est loin d’être le cas… )
Le métier de médecin, comme celui de chirurgien, de personnel médical, ou de garagiste, est donc bien un métier comme tous les autres métiers… avec les risques inhérents à la profession…
Exact… mais ça va être encore là… la faute du médecin… il ne devrait pas prescrire autant d’antibiotiques (mais qui sont les demandeurs ??? ben les patients tiens… ) …
Ou de la faute des vétérinaires qui prescrivent des antibiotiques aux éleveurs.
Les mêmes antibiotiques se retrouvant dans l’assiette du consommateur ce qui induit des phénomènes de resistance. etc…
Il y a une trentaine d’années un garagiste me vend une 4L ayant une bel aspect mais le châssis était pourri et les freins ont cédés.
Résultat : j’ai éviter de justesse un chat mais manque de bol, je n’ai pas écrasé ma belle-mère.
Je ne parlais pas de ces antibiotiques là…
je pensais à ceux que l’on ingurgite sans raison apparente… tu sais le fameux "les antibiotiques, c’est pas automatique "
une rhinopharyngite ne se guérit pas avec des antibiotiques…
seules certaines angines se guérissent avec des antibiotiques, et c’est une infime partie…
mais on donnera des antibio à un adulte, car il ne veut pas d’arrêt maladie, et il est incapable de répondre toutes à la journée au téléphone avec l’angine qu’il a choppé… (merci patron de ne jamais comprendre que même les employés les plus fidèles peuvent être malades)…
on en donnera aux enfants pour l’éternelle Rhinopharyngite : parce que papa et maman ne peuvent pas prendre 3 jours d 'arrêt maladie (because patron) et que personne ne peut garder le bambin…
Résultat… résistance aux antibiotiques…
et quand on se retrouve au bloc et que l’on choppe quelque chose… aucun antibiotique ne peut venir à bout de la bactérie parce que l’organisme a fabriqué des résistances…
la faute à qui ??? A la vie actuelle… Et à nous mêmes… qui ne nous supportons pas malades ou qui avons une vie ne permettant pas de diminuer le régime métro boulot dodo pendant 3 jours…
Tout à fait d’accord; on est dans une hypocrisie totale encouragée par le système socio-économique cynique dans lequel nous vivons.Dans ce domaine aussi, il reste des Bastille à prendre. 
Ça ne change rien au problème. Les antibiotiques ne sont pas efficaces contre ces maladies 
Le problème ne sera pas résolu ; l’enfant ne pourra pas retourner à l’école plus rapidement et l’employée Kissou ne pourra pas plus répondre au téléphone (sauf si c’est une angine bactérienne, dans 10 à 50% des cas).
Kissou, je vois ce que tu veux dire et je suis d’accord, je pose une question qui va sûrement te sembler bêbête, mais bon. Les antibio ne servent pas à combattre la plupart des « rhumes » qui nous mettent KO, d’accord. Mais alors s’ils ne servent à rien, en quoi nous permettent-ils qd même de nous remettre sur pieds suffisamment pour aller au taf ? Est-ce que des pastilles contre le mal de gorge et une boîte de paracétamol par ex. n’auraient pas le même effet, à savoir combattre les symptômes (fièvre, céphalée, etc.) ?