Linderhof - Allemagne

Voici l’un des châteaux du roi Louis II de Bavière, le roi fou, le roi extravagant, qui a beaucoup marqué les esprits en Bavière et s’invite aujourd’hui encore un peu partout, comme un fantôme de famille. Il monta sur le trône à 18 ans. Il fut destitué et « suicidé » à 41. Le mystère demeure sur les circonstances de sa mort.

En 1871, la Bavière est intégrée à l’empire allemand naissant. Féru de culture française, il accepte mal cette union. Il se réfugie alors de plus en plus dans ses rêves… et construit des châteaux extraordinaires, hommages aux rois français qu’il admirait.

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jean luc :wink:

Les photos sont magnifiques.

En effet !

je me demandais si j’avais déjà été en Bavière.
ben oui, puisque je suis allée voir tous les châteaux de Ludwig der 2.
mais est-ce bien la Bavière ??? :question: :question: :question: (stylitiquement parlant)
ces châteaux, c’est un peu une parenthèse par rapport au reste de la région, non ?

Hm… Certains aménagements de Louis II sont exotiques et extravagants, mais dans l’ensemble ça ne jure pas tant que ça avec ce que j’ai vu ailleurs en Bavière.

:astonished: quel faste !!!

le cliché que j’ai de la Bavière c’est plutôt cela :

et cela :
(il manque la bière pour bien faire :mrgreen: )

Dans la série « clichés » sur la Bavière…j’adore le Dirndl.

:wink:

surtout la version bien décolleté à priori… :open_mouth: :astonished: :laughing:

Je ne te le fais pas dire, Kissou! :laughing:

je viens de rechercher des renseignements sur la Grotte de Vénus (et pas celle de Miss Dirndl chère au coeur de Michelmau :laughing: ) dont la photo est sur le site conseillé par Jean-Luc.

je tombe sur :

un peu mégalo sur les bords ce cher Louis ??

Elle se visite cette grotte ??, ça a l’air splendide !!

C’est vrai qu’il était plutôt mégalo, le Ludwig…voir le « Pfauenthron = trône du paon » où il;aimait prendre quelque repos.

:wink:

Voilà ce qu’en écrit Jacques Bainville dans son Louis II de Bavière (ici l’édition de 1932) :

La solitude et l’extême sensibilité, à l’échelle d’un Roi. Je l’aime bien ce Ludwig… :king:

Il est certain qu’on apprécierait le même genre de qualités en France au plus haut niveau…mais faut pas trop rêver! :mrgreen:

Souffrait-il d’un syndrome français ? Car Ludwig II. donnait lui aussi dans une certaine peoplisation

Je ne pouvais résister à cette dernière citation (édition 1900). :wink:

Je dirais pas pipolisation… Pour ce que j’ai lu ici et là sur Louis II, il était carrément misanthrope à la fin de sa vie. Il était fan de Louis XIV, et ce que tu rapportes sur les dîners imaginaires, pour moi c’est plus signe d’un désordre mental (ou si on veut être gentil, d’une extravagance) que d’une pipolisation. Pour être pipole, il faut se montrer dans les lieux en vue, or Louis II se coupait le plus possible du monde et n’apparaissait que rarement en public.

Lalilou, ta première image, c’est plus « le Tirol » que « la Bavière », si on veut être précis. :wink:

C’était du second degré pour faire lien avec le message de Michel. Rapport à la peoplisation véritable de notre Président… La misanthropie de Ludwig II. est en effet assez radicale ! Ce qui n’exclut pas une certaine fraternisation, notamment avec ceux qui lui étaient totalement inconnus. Le romantisme des âmes nues…

mais c’est vrai qu’à priori, il était un peu malade le Monsieur :

sources : neuschwanstein.de/franz/louis/daten.htm

et Wikipédia ici : fr.wikipedia.org/wiki/Louis_II_de_Bavi%C3%A8re

finit en disant que le successeur de Louis II de bavière était son frère Othon 1er… qui était interné depuis 14 ans (quand Louis II est mort), d’où la régence mise en place…
La folie devait être monnaie courante dans la famille… (y avait-il consanguinité ?? je ne connais pas grand chose sur Louis II je l’avoue… )

On en a eu un, il s’appelait Louis aussi et il a fini sur l’échaffaud. :mrgreen:
la trop grande sensabilité et l’exercice du pouvoir sont incompatibles.

sauf que c’est en Bavière tout de même. :smiley:

(pour la bavaroise blonde à forte poitrine, j’étais sûre que quelqu’un se dévouerait :wink:).

Euh, oui, mais le Tirol s’étend aussi hors Bavière et la Bavière ne limite pas au Tirol.