Venue de Turquie dans les années 1970, la famille Aygün a commencé par vendre des kebabs dans une échoppe à Berlin: un commerce lucratif car ce sandwich, qui a détrôné la saucisse dans la capitale allemande, lui a permis de fonder un empire hôtelier en pleine expansion.
Il parait même qu’on consomme plus de kébabs à Berlin qu’à Istamboul.
Le berceau de l’ascension des Aygün se trouve à Kreuzberg, quartier populaire où Mehmet, le patriarche, avait installé sa première broche à griller la viande, après avoir quitté les rivages de la mer Noire.
Un court reportage de l’AFP sur le sujet qui ne cache pas non plus les difficultés d’intégration de la communauté turque en Allemagne:
Reportage assez interessant, mais bon comme le jeune directeur d’hotel le dit, l’exception ne fait pas la régle.
Neanmoins je ne suis pas certain que la réussite soit une preuve d’intégration. La plupart des « Dönerläden » sont très rentables et on peut souvent voir le proprio venir faire un tour avec sa grosse voiture allemande, pourtant je ne suis pas sûr qu’ils soient vraiment intégrés…
mais les Turcs ne veulent pas s’intégrer où que ce soit
ce n’est pas leur volonté première
pour eux que ce soit en France Allemagne et même dans l’Oural
où j’en ai connu, ils veulent faire des affaires c’est tout
et aprés ils vivent trés contents entre eux
ce sont des Ottomans
bon de temps en temps il toffre un thé ou un café…Grec
à noter qu’en Suède , à Nyköping dans la zone piétonne, ce sont des Turcs qui tiennent le resto Grec
moi j’ai 1/4 Grec, c’est pour cela
j´aime bien qu´on généralise comme « les turcs ne veulent pas s´intégrer », « ce n´est leur préoccupation première », etc, etc
ça commence à puer ici le FN. juger au cas par cas , mais pas en vrac s´il vous plais . moi , j´en connais beaucoup surtout chez les jeunes qui ont opté pour la nationalité allemande.
L’intégration, ça se fait , à mon sens sur plusieurs générations.
La communauté italienne des années 20 aux USA en est un exemple, il a fallu 2 ou 3 générations pour donner des italo-américains parfaitement intégrés. Je pense à des gens comme Frank Sinatra, parmi les plus connus…mais ils sont légions à s’être intégrés au mode de vie US.
L’immigration turque en Europe de l’ouest et principalement en Allemagne est beaucoup plus récente. Comme disait l’autre, « Il faut laisser du temps au temps », à quoi j’ajouterai :« Roma non fu fatta in un giorno. »
c’est surtout qu’avant les années 2000 l’Allemagne n’était pas un pays d’intégration , car un étranger ne pouvait pas obtenir la nationalité allemande c’était le droit du sang , mais maintenant depuis 11 ans un immigré peut au bout d’un certain temps (je ne sais pas combien d’ailleur) espéré obtenir la nationalité allemande , cette réforme du code de la nationalité a été un grand pas , cela ne fait pas longtemps que l’Allemagne ne se distingue plu comme un peuple uniethnique , il faut dèjà salué les progrés réalisés.
tu n’as pas compris mes propos , mais c’est pas grave
je disais uniquement que les Turcs n’ont pas besoin de nous pous vivre , leur indépendance leur suffit
ils veulent vivre entre eux
je n’ai aucune conivence avec le FN, non , non pas Marine merci
tu n’as pas vraiment compris ce que je voulais dire . Le droit du sang était une sorte d’apparteid , quelqu’un qui venait en Allemagne et qui y restait 30 ans , fondait une famille , ne pouvait pas, ni ses enfants obtenir la nationalité d’un pays dans lequel il avait vécu et construit sa vie , c’etait une situation abérente.
Pouvoir obtenir la nationalité allemande , c’est aussi obtenir des droits supplémentaires (et avoir des devoirs aussi ) , et pouvoir prétendre vivre sa vie future sans aucune restriction .
Le droit du sang, est la règle de droit accordant aux enfants la nationalité de leurs parents. Dans la plupart des pays du monde comme l’Allemagne, la Suisse, la France, l’Autriche, le Japon, etc. la nationalité est principalement régie par le droit du sang qui consiste à donner aux enfants, à la naissance, la nationalité de leurs parents, quel que soit le pays où ils naissent.
Dans un nombre limité de pays d’immigration, comme les USA, l’Argentine, le Canada, ou l’Australie, les enfants reçoivent à leur naissance la nationalité du pays, quelle que soit la nationalité des parents.
Le droit du sang a longtemps été le seul, aussi bien en Europe qu’en Asie : on appartient à une famille, à une tribu, à un peuple, et pas à un territoire.
Avec l’évolution sociale et économique des XIXe et XXe siècles, et surtout les flux migratoires massifs vers les Amériques et vers l’Europe occidentale, le droit du sol va progressivement s’imposer dans de plus en plus de pays.
En Allemagne, depuis 2000, un droit du sol a été introduit dans le code de nationalité. Sous réserve que leurs parents aient vécu de façon durable sur le territoire allemand, le droit allemand accorde aux enfants d’immigrés la nationalité allemande (en gardant la nationalité des parents = double nationalité)
Si si, j’ai bien compris, tu as dit : « l’Allemagne n’était pas un pays d’intégration , car un étranger ne pouvait pas obtenir la nationalité allemande »
Et je te le redis, ne pas avoir la nationalité d’un pays n’empêche en rien de s’y intégrer.
Que ce soit aberrant de ne pas pouvoir obtenir la nationalité après 30 de présence sur le territoire, je suis assez d’accord avec toi, mais ça n’a aucun rapport avec l’intégration. D’ailleurs, inversement, y’a plein de gens qui ont la nationalité et qui ne sont pas du tout intégrés.
Sonka, tu deviens radicale? Je dirais plutôt que la possibilité d’obtenir la nationalité peut s’avérer être une motivation pour s’intégrer, après ce n’est pas une vérité absolue, mais de là à dire qu’il n’y a aucun rapport entre les deux me semble un peu exagéré.
Sonja ,je te répondrais oui et non , à la fois.
oui, un étrangers n´a pas besoin d’être allemand pour s´intégrer dans la société , ( c´est mon cas).
Et non ,car si la loi en 2000 n´avait pas introduit le droit du sol ,aujourd’hui ,il y aurais 10 à 15 % de la population exclus du débats publique, sans représentation politique .Dans les années a venir les allemands issue de l´immigration représenterons 15 à 20% , le fait de bloguer la naturalisation des étrangers était un frein à l´intégration.Car comment intéresser les étrangers, si ils ont aucunes chances d´être représenter au Bundestag.
Le fait d´ouvrir les portes de la nationalité allemande aux étrangers permet d´accélérer l´intégration de ceux-ci car beaucoup de jeunes immigrés se sent allemands maintenant.
mais ne peut-on pas se sentir allemand SANS avoir la nationalité ??? C’est cela que dit Sonka ! On peut très bien vivre dans un pays pendant 30 ans, sans avoir la nationalité, et se sentir plus « du pays » que certains qui y sont nés ! La représentation de cette population au Bundestag (ou dans tout autre « parlement ») n’est pas utile puisque si je suis intégrée, je me soumets aux lois votées par le pays dans lequel je suis, lois votées avant mon arrivée, pendant mon intégration et après mon intégration… Que je sois représentée au parlement ne change rien !
et comme le dit aussi Sonka : il y a des allemands nés en allemand, de parents allemands, qui ne sont pas bien en Allemagne (comme il y a des français pas bien chez eux ! )…
je ne pense pas non plus qu’avoir la nationalité permet d’accélérer l’intégration… Je pense que si on veut s’intégrer, on le peut… si on ne le veut pas… on ne sera jamais intégré…
Oui, on peut s’intégrer sans avoir la nationalité, mais avoir la nationalité permet de se SENTIR intégré et égal aux autres citoyens. On ne peut pas comparer un francais qui est venu en Allemagne par « amour » du pays et un turc qui est venu pour des raisons économiques. Dans le premier cas on cherche à tout prix à se faire accepter, dans le second, on cherche plutôt le bien-être financier.
Après je suis certain que beaucoup ont obtenu la nationalité mais ne cherche pas plus à s’intégrer et ce faisant ne se sentent pas intégrés.