Livres gratuits en ligne

La journée de 30 heures, c’est pas fait seulement pour les chiens et la Protection si vile, Kissou ! :mrgreen:

Parfaitement Kissou au détriment des livres moi aussi…Et aussi parce que je passe beaucoup de temps sur le forum. :wink:

Il faut distinguer deux sortes de machines:

  • les tablettes sur lesquelles on peut lire des livres sont de vrais ordinateurs, avec internet, mail, et un jour il trouveront le moyen d’intégrer la fonction sèche-cheveux. Ces tablettes sont des écrans dans le même sens que l’ordinateur.
  • les liseuses à encre électronique qui ont un écran mat et sur lesquelles on ne peut que lire et rien d’autre. Ces liseuses ont un champs d’affichage qui donne exactement ce que vous donne un livre: un fond mat blanc-cassé un peu grisâtre et des lettres qui font un texte. Le confort de lecture est le même que pour un livre, c’est un livre à une page qui se tourne toute seule. C’est une page plate, très plate, parfaitement plate et sans taches, simplement un page bien aplatie. En lisant, je ne pense pas à un écran mais vraiment à un texte de livre. C’est bluffant. Je suis convaincu.

La différence, c’est le style de vie: si vous aimez aller dans votre librairie ou chez votre bouquiniste, vous laisser surprendre par vos trouvailles et prêter vos livres à vos proches, alors fuyez les liseuses. Sinon, lisez, c’est la seule chose à faire avec un liseuse. J’avoue que j’aime faire mon choix sur ordinateur, télécharger et avoir ma réserve de lectures disponible à tout moment. Mais cela ne m’empêche pas d’aller acheter un livre papier sorti récemment ou tout simplement exclu du format électronique par l’éditeur pour des raisons très diverses. Beigbeder refuse le format électronique, les auteurs grands succès de librairie restent l’exclusivité d’un système fondé sur les librairies qui remplit les poches de tout le monde (Nothomb, Houellebecq), certaines célébrités intellos font les snobs en refusant le format électronique pour se donner un genre… bref, il y a mille raisons pour aller encore acheter un livre papier.

Je ne sais pas pourquoi mais le livre papier fait travailler beaucoup plus mon imagination et ma curiosité qu’une liseuse.
Mais il s’agit peut-être d’un conditionnement culturel.

c’est ce que j’ai constaté hier soir, en allant voir ce que tu appelais « Kindle »… bon… le prix reste exhorbitant pour mon budget perso, mais effectivement, la Kindle a l’air d’avoir pas mal d’avantage…
cependant, vu comment je vis actuellement, je n’ai pas l’opportunité de lire dans les bus, les tramways etc etc… le seul moment où je peux lire, c’est chez moi… je préfère donc un « vrai » bouquin.
Si j’avais la même vie qu’il y a quelques années, avec 1 h 30 de bus et car matin et soir, je pense que j’aurai déjà une liseuse dans la poche :wink: ne serait-ce que parce que c’est bien plus léger qu’un livre (même de poche !).

Les livres téléchargeables sont-ils vraiment moins chers à partir d’une liseuse, qu’un livre « papier » ou bien la différence est-elle somme toute minime ?

A la recherche d’un cadeau de Noël (pour moi), j’ai regardé un peu les prix. Pour la liseuse de A***, j’ai comparé les prix des livres (allemands). C’était pratiquement les même prix version papier et version électronique.
Alors j’ai préféré la version papier de quelques livres. Comme cela, je peux les donner à d’autres après lecture*, ce qui est impossible avec une liseuse.
Là, où la liseuse devient intéressant, à mon avis, c’est le téléchargement des « classiques » ou des livres qui sont dont le domaine public (projet Gutenberg et autres) pour peu de frais.

  • J’ai fini Raphael Horzon « Das weiße Buch »
    Je l’envoi gratuitement (en France) au premier membre du forum qui répond ici, « je le veux »

Et le projet Guttenberg, c’est le copier-coller ? :mrgreen:

Réponse courte : non.
Réponse longue : il faut distinguer selon les éditions, pour des raisons assez complexes. Il y a les livres gratuits car tombés dans le domaine public et qu’Amazon a fait recopier par des « bénévoles ». Il y a les livres assez anciens de certaines éditions qui sont bradés pour par cher par les éditeurs eux-mêmes. Il y a les livres relativement attractif d’un point de vue commercial, et donc ils sont plus chers, voire carrément au même prix que l’édition originale (le livre de poche est alors moins cher que la version électronique). Il y a aussi les éditeurs qui ont une politique générale de prix légèrement avantageux pour l’électronique, avec un avantage de 10 à 20% selon la tranche de prix. Bref, tout existe, et il y a des livres à tous les prix même en version électronique, il faut donc toujours cliquer sur le livre pour avoir le comparatif exact (un petit tableau avec les prix selon le type d’édition, broché/poche/occasion/électronique).

La remarque qui tue : n’oublie pas que tu as déjà dépensé 100 euros pour avoir la liseuse, donc il faut lire pas mal de livres pour économiser cet argent sur l’achat papier avant que la liseuse devienne une vraie économie financière.

La remarque qui ne tue pas mais qui fait mal à Amazon : Pour le domaine publique, Guttenberg a largement de quoi occuper une vie entière. Il suffit de lire en ligne ou bien de copier dans un document que l’on imprime. Je me suis fait des petits cahier avec des tas d’oeuvres que j’archive en plus électroniquement. C’est bien plus pratique que Kindle pour un prof, car le document peut être copié et édité alors que les bouquins kindle sont verrouillés.

Personnellement, je m’étais demandé si j’avais besoin d’une tablette. La réponse est non, pour moi, c’est le couple Macbook air et Kindle qui correspond à ma vie. Les livres papier, c’est en plus, quand l’envie me prends, comme depuis toujours. Mon rapport au papier n’a donc pas vraiment changé et je trouve toujours les livres papier trop chers. Mon budget total a augmenté un peu car en plus des achats papier qui n’ont pas vraiment diminué, j’achète plus rapidement et plus facilement des livres pour kindle directement en ligne que je ne le faisais avant en passant deux heures chez mon bouquiniste habituel. Le seul qui me voit moins depuis que j’ai la liseuse, c’est le bouquiniste justement.

Personnellement j’ai peur que la liseuse « tue » les bibliothèques.
Je m’explique.
Je dispose dans ma ville d’une dizaine de bibliothèques pour un abonnement annuel absolument dérisoire et je peux emprunter à chaque fois dix livres. Donc bien sûr j’emprunte toujours dix livres en me disant que si je ne les lis pas tous ce ne sera pas grave puisqu’ils ne me coûtent pratiquement rien.
Avant d’acheter un livre je vais d’abord sur le site Internet de la bibilothèque municipale et ensuite seulement s’il n’a pas été acheté je me rend en librairie.
C’est donc pour moi un frein supplémentaire à l’achat d’un e-book.

Ah mais justement. Une fois que tu as compris qu’avoir une liseuse est loin d’être bon marché à l’usage, tu retournes à la bibliothèque comme avant. Surtout si entre temps, tu en as marre d’acheter en ligne des livres qui ont l’air intéressant d’après le descripteur mais qui te donnent une toute autre impression à la lecture. Le consommateur déteste se faire avoir… les éditeurs et amazon vont devoir le comprendre rapidement sous peine de voir le marché du livre électronique reculé une fois l’effet de la nouveauté passé.

Et oui, chers éditeurs, nous savons que vous racontez des conneries dans vos descripteurs, surtout que vous avez tendance à radoter… à vous écouter, il n’y a que quatre livres différents. Laissez-nous lire et nous faire notre avis. Tant que l’ont ne peut pas feuilleter quelques pages en ligne avant d’acheter, le nombre d’utilisateurs de ces services qui maudiront les éditeurs et amazon de concert restera très élevé. Les libraire et les bibliothèques sont irremplaçables tant que le lecteur continue à lire. Le livre électronique, c’est autre chose, de pas très attractif d’ailleurs : juste un texte dans une petite boite très agréable à lire. C’est tout. Et c’est pas grand chose même si ça peut être suffisant.

Rien ne remplacera à mon avis le bonheur de fouiner dans les librairies, les bouquinistes ou les bibliothèques à la recherche du Grall : LE livre qui te laissera un souvenir impérissable toute ta vie avec le sentiment que le providence t’as guidé vers lui. :wink:

Fifititi dit justement

Le problème est que dans notre monde on cherche plus à remplacer qu’à compléter et les propos tournent autour d’un faux débat. En fait, je pense que la majorité de e-bouquinistes utilise l’outil comme un complément et non un remplacement. J’espère qu’aucun d’entre-nous n’a renoncé aux plaisir de téléphoner ou d’envoyer une lettre ou une carte postale à des amis sous prétexte que les mails sont plus pratiques. Moi, j’essaie d’utiliser à bon escient les deux.

Les livres electro sont au même prix que les livres papiers ?
Ce n’est pas toujours vrai, cela dépend réellement des Maisons d’Edition et du livre présenté… Mais il est simple par Internet de comparer les prix selon le produit. De pluis le marché ne peut qu’évoluer dans le bon sens, vu les produits concurrents aux liseuses. Personnellement, je ne conseillerais pas la liseuse à tout le monde mais à ceux dont les besoins correspondent au produit (les personnes se déplaçant beaucoup et longuement, ayant besoin de beaucoup de documentation (et aussi de distraction)

Vous oubliez une chose importante : L’encadrement du prix du livre numérique en France.

[i]Le livre numérique français va avoir son prix unique :

Comme le livre en papier, le livre numérique va être soumis à un prix unique. L’assemblée nationale a examiné le 15 février 2011 une proposition de loi pour l’instaurer. Les plateformes de vente en ligne établies hors de France, essentiellement américaines, ne seront pas touchées par cette nouvelle législation.

Même si le livre numérique ne représente actuellement que 1% du chiffre d’affaire de l’édition française, l’examen du projet de loi visant à créer un prix unique du livre numérique amène les acteurs de ce nouveau marché à s’exprimer et à se positionner sur ce secteur en développement.

La Fnac, l’un des plus grands distributeurs de livres en Europe, a envoyé il y a quelques jours une lettre au ministre de la Culture et aux députés. Dans ce courrier qu’il a rendu public, Alexandre Bompard, le PDG de la Fnac, dénonce l’orientation de cette future loi. Pour le patron de la Fnac, vendeuse de produits culturels et donc de livres en papier ou numériques, cette nouvelle loi va instaurer « deux poids, deux mesures ». Car il est acquis que cette future législation excluera de son champ d’action les géants américains de la vente en ligne comme Apple, Microsoft, Amazon ou Google.

Alexandre Bompard se prononce pour un prix unique du livre « pour tous », c’est-à-dire pour tous les grands de la vente en ligne avec lesquels son groupe a du mal à rivaliser. Avec internet, en France, les achats de biens culturels en ligne se sont fortement développés : 700 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2010, soit une augmentation de 30% pour les téléchargements de jeux vidéo, de musique, et également de livres électroniques, même s’ils représentent encore une infime partie de ce marché.

Les députés devraient donc s’inspirer de la loi Lang de 1981 qui empêchait la concurrence de jouer sur la vente des livres. L’éditeur était tenu de fixer le prix de chaque livre et aucune réduction ne pouvait dépasser 5% du prix affiché de ce livre. Le but était de favoriser la lecture en empêchant les livres d’être vendus trop cher et aussi de protéger le réseau français de libraires face à la montée des distributeurs tels la Fnac ou Virgin, assez puissants pour faire des réductions pour attirer les clients.[/i]

Même problème en Allemagne :
[i]
L’Allemagne a son prix unique du livre et l’applique au livre numérique

Les livres électroniques restent un phénomène encore marginal en Allemagne. Certes, un tiers des nouveautés sont disponibles sous cette forme mais leur part de marché reste minime (entre 1 et 2%).

Les éditeurs et les experts évoquent plusieurs raisons pour expliquer cette situation : les appareils nécessaires restent encore chers et les prix des livres ne sont pas suffisamment attractifs. Ils sont en général 10 à 20% moins chers que leurs homologues traditionnels, ce qui représente deux à trois euros à l’arrivée pour le consommateur (encore moins pour les livres de poche).

Les éditeurs estiment qu’ils ne peuvent pas faire mieux. Certes les coûts d’impression et de livraison disparaissent mais d’autres –techniques- sont liés à ces nouveaux produits. Pour séduire le consommateur, les éditeurs allemands font pression sur le gouvernement pour obtenir l’application du taux de TVA réduit. Contrairement, en effet, aux livres traditionnels taxés à 7%, leur version électronique subit le taux normal de 19%. [/i]

rfi.fr/france/20110215-le-li … rix-unique


Dont voici le prolongement audio

Projet Gutenberg , en collaboration avec Spiegel online:

Désolée de ne penser qu’à mes co-régiOnAUTES :wink: , donc les Franciliens, qui de plus tout comme moi, n’avaient pas pensé à un truc aussi bête. Et si de rappel il s’agit, je pense qu’il en vaut la peine.

Pour se choisir des livres en allemand gratuits par internet, sans se casser la tête, ni se déplacer pour rien,
on peut aussi aller sur le site internet du Catalogue des bibliothèques de Prêt de la Ville de Paris
http://b14-sigbermes.apps.paris.fr/ClientBookLine/recherche/executerRechercheProgress.asp?PORTAL_ID=&STAXON=&LTAXON=&IDCAT=&INSTANCE=EXPLOITATION&lDebut=0&chkckbox23=off&chk40=off&chk41=off&chk42=off&chk43=off&chk44=off&chk45=off&chk46=off&chk47=off&chk48=off&chk49=off&DISPLAYMENU=&IDTEZO=&IDTEZOBASE=&IDTEZOFORM=
J’ai fait la recherche sur les livres audio disponibles (Hörbuch) et ensuite j’ai recherché la version papier des livres qui m’intéressaient.

C’est pareil dans toutes les régions, je pense :wink:

Par chez moi c’est la médiathèque départementale du Rhône : mediatheque.rhone.fr/opacwebaloes/index.aspx
Après, c’est pas pour autant qu’ils aient beaucoup de choses en allemand. J’ai pas cherché, j’avoue !

Je ne pense pas que ce livre figure dans la liste déjà si nombreuse des livres en ligne. Pour ceux qui auraient besoin d’un livre de grammaire allemande en allemand, un ligne bien utile
http://fr.scribd.com/doc/128222726/BERTELSMANN-Grammatik-Der-Deutschen-Sprache