LLCE allemand, quel niveau?

Hallo !

Je suis actuellement en première année de Licence de psychologie mais cela ne me plaisant absolument pas du tout, j’aimerai me réorienter vers une LLCE allemand l’année prochaine. Le problème est que j’ai un niveau pas top en allemand, j’ai les bases évidemment mais j’ai énormément de mal avec la structure de la phrase et surtout avec les déclinaisons. Je n’ai pas beaucoup de vocabulaire (voire pas du tout), je me demandais alors si les cours de civilisation et littérature étaient en allemand ou en français? Si c’est en allemand, je pense que je ne pourrais jamais faire cette filière puisque je ne comprendrais rien. Quel est le niveau attendu ? Je suis niveau « B1 » normalement, je comprends bien l’écrit mais j’ai un peu plus de mal à l’oral, je compte utiliser les 8 mois qu’il me reste avant la rentrée pour m’améliorer bien évidemment.
Un conseil pour m’améliorer ? (Sachant que je n’ai plus de professeur d’allemand cette année) des livres ou film en VO à me conseiller ?

Danke!!

On l’a pas déjà eu, ce message ?

Ce qui m’amuse c’est que j’ai rencontré beaucoup de gens qui ont abordé leurs études universitaires en LLCE allemand avec ce niveau…
Du moins si l’on veut appliquer dans un sérieux grosso modo les critères des compétences orales et écrites en compréhension ainsi qu’en production du CECR… Et je te rassure ce n’est jamais fait…

Faut pas rêver un 16/20 en allemand au BAC c’est souvent du A2 de base bien préparé, boosté jusqu’au B1 pour l’épreuve, dixit maman- coach d’ex bonne élève d’allemand spécial BAC :laughing: … Ma fille elle ne fait pas d’étude allemand mais une licence pro sur le terrain en communication visuelle et là c’est pas du A, B,C, c’est soit c’est bon soit tu recommences et le boulot faut qu’il soit fait dans les délais!!!

Ton LLCE, t’inquiètes, c’est tout à fait faisable!!! Après, c’est à toi de mettre la gomme pour améliorer au cours de ton niveau de formation sans mettre le feu au lac (disons, un B2 en production orale et écrite et un vrai C1 en compréhension orale et écrite en licence) pour arriver à du C1 partout en L3!!!.
Attention, surtout ne néglige pas le français et tes connaissances en culture générale, en insistant sur la littérature et en philosophie en général,…Si tu ne voies dans le LLCE que la langue allemande, tu risques d’être fort déçue…

Mais bon, ce ne sont que des pistes de réflexion que je te propose car tu n’en es pas encore là.

Pour le reste , je te renvoie à tout ce qui a été dit et redit à ce sujet… Tu as tout simplement mal orienté ton message,car cette rubrique est destinée aux personnes ayant besoin d’aide en langue allemande et non pour leur orientation dans une filiaires d’étude… Mais :wink: , puisque c’est pas grave et
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Oups, excusez moi si je me suis trompée de rubrique. J’ai toujours eu de super notes en allemand mais j’ai vraiment l’impression qu’on « pousse » moins l’apprentissage de cette langue que celle de l’anglais, ou peut être est-ce parce qu’il y a beaucoup plus de possibilité de s’améliorer en anglais (les films, les chansons, les séries en VO que l’on trouve facilement en anglais).
Bien sûr que la littérature et l’histoire et tout ça m’intéresse, j’adore ces matières! Mais il faut absolument que je m’améliore car je ne peux pas risquer de changer de filière et au final ne pas réussir et reperdre une année…

La grande question, c’est surtout : que veux-tu faire avec une licence LLCE allemand ?

Pour le reste, je ne me prononce pas, c’est pas bon pour ma tension.

A vrai dire, je voudrais être prof d’allemand ! Je voulais faire cette licence à la base, et non psychologie, mais le niveau qui me semblait élevait et le fait que tout le monde me disait que dans quelques années il n’y aurait plus d’allemand dans les écoles et donc plus de profs d’allemand m’avait un petit peu rebuté. Je me suis donc tournée vers la psycho (plus grande erreur de ma vie), je le regrette aujourd’hui et souhaite retourner vers ma première idée.
Ce qui est très bizarre est que j’ai eu une excellente note au Bac d’allemand mon niveau n’est pas très élevé (par exemple j’ai énormément de mal à faire une phrase complète sans aller chercher dans le dictionnaire).
Je me suis achetée tout un tas de Bescherelle, livres… pour m’améliorer j’espère que j’y arriverai.

Renseigne-toi auprès des profs d’allemand en activité avant de te lancer dans cette voie. De ce que je comprends, l’avenir ne s’annonce guère réjouissant pour cette matière.

Le problème est que maintenant que je suis à la fac, je n’ai plus aucun contact avec les profs d’allemands.

Bon, il faut être honnête, le niveau d’allemand est assez bas en première année de fac en France hors Alsace. Mais ce n’est pas une fatalité. Il faut simplement s’organiser pour aller en Allemagne dans un bain linguistique intense à un moment ou à un autre. C’est normal. Il faut prendre le taureau par les cornes et c’est une question de persévérance et de travail.

La perspective de l’enseignement de l’allemand est un problème franco-français auquel je ne comprends plus rien. Il me semble cependant qu’il faudra remplacer au moins certains profs partant en retraite, non ? La suppression pure et simple est-elle envisagée lors des départs en retraite ?

Ce qui me désole, c’est que les Français sont de plus en plus méditerranéens, de moins en moins européens et surtout succombent à la faiblesse de l’atlantisme avec une apathie qui fait froid dans le dos. Tout le monde semble anesthésié par les douces berceuses mondialistes ultra-libérales consuméristes. Tout le monde lit 1984 de Orwell mais visiblement, tout le monde s’en fout quand même.

Mais est-ce que les cours de civilisation et littérature sont en allemand ?

Normalement oui. Tout en allemand sauf traduction et la grammaire/linguistique quand j’étais à Lyon.

Il me semble évident que ces cours sont en allemand ! Après, le niveau baissant inexorablement dans les formations (on nous le disait déjà de mon temps, c’est-à-dire y’a 15 ans), va savoir, peut-être que maintenant des cours se font en français. Quoique je n’y voie aucun sens…

Ce qui m’interpelle, c’est « j’ai énormément de mal à faire une phrase complète sans aller chercher dans le dictionnaire » : mais as-tu au moins déjà mis les pieds en Allemagne ???

Même à mon époque les cours de civilisation étaient en allemand. C’était un DEUG LEA en allemand - anglais par TELEDIX et j’ai eu le plaisir de recevoir une vingtaine de K7 de civilisation en allemand, sans même le même scripte. Je dis bien c’était un plaisir car j’ai tout retranscrit moi-même et avec le livre de Kurt Sontheimer Grundzüge des politischen Systems der Bundesrepublik Deutschland :cela m’a permis d’obtenir d’excellents résultats en civilisation… Bon, depuis heureusement je ne me suis pas arrêtée là
@Unknow, as-tu pris notes des cours en ligne que je t’ai cités?. C’est vraiment très bien et d’un très bon niveau, des cours de psycholinguistique d’une université allemand c’est intéressant quand on se destine à l’enseignement de la langue allemande non ?. Je pense qu’il faut se donner les moyens vraiment. La grammaire et le vocabulaire c’est certes indispensables mais cela ne suffit pas pour suivre de cours de haut niveau en allemand avec des Allemands.

Concernant les cours d’allemand en France, je vais donner mon point de vue. Le mieux c’est de faire un doctorat en littérature allemande et de ne pas s’arrêter au master 2 (Capès ou Agreg) . Une amie professeur agrégée a décidé de se lancer dans cette aventure, assez dépitée de l’enseignement dans l’Education nationale. Elle a été obligée de s’inscrire en master 2, parce qu’à son époque une maitrise était la seule condition pour après pouvoir se présenter au concours de l’Agreg, et il n’y avait pas autant d’étudiants qu’aujourd’hui.
Master 2 qu’elle a bien sûr réussie brillamment. Puis à présent elle poursuit ses travaux de master 2 de recherche par un doctorat . L’intérêt c’est qu’elle n’aura plus à enseigner à des ados peu motivés et a supporté les sarcasmes de certains collègues arrivistes bien qu’ ayant décidé de mettre leur allemand au niveau de leurs élèves :vamp: :vamp: . Il semblerait qu’être un bon enseignant d’allemand ne soit plus suffisant, peut-être est-ce parfois un désavantage ? :mrgreen:

Je m’inscris en faux sur le fait qu’en dehors des universités alsaciennes, le niveau d’enseignement des classes de LLCE soit bas. Je cite mon université, l’université AIx-Marseille (AMU). Son département germanique compte de grosses pointures comme Mesdames Hélène Barrière et Nicole Colin (qui comme son nom ne l’indique pas n’est pas Française).
Quant à Me Barrière, tout comme j’ai pu m’en rendre compte définitivement lors d’un colloque entièrement en allemand ouvert au public sur l’écrivain autrichien Alexander Lernet-Holenia, son allemand est tout simplement parfait :respect: :respect: et sa diction n’a rien à envier à celle du Professeur Rüdiger Görner, éminent spécialiste de la culture germanique, aussi présent lors du congrès dont « la biographie scientifique pourrait faire l’objet d’un séminaire à elle seule » comme l’a si bien déclaré le maitre de séance, M. Stéphane Pesnel, professeur spécialiste de la langue et de la littérature allemande du XVIII au XXème siècle à la Sorbonne…

Même si au départ tout le monde peut en théorie s’inscrire, obtenir une licence LLCE d’allemand à l’AMU n’est pas donné à tout le monde!!!

Ensuite je vous ferais partager une anecdote
Un Alsacien soit disant de niveau C2 faisant un doctorat d’histoire sur l’Autriche-Hongrie en cotutelle avec une université autrichienne, ne parle pas forcément mieux l’allemand qu’une personne originaire du Sud de la France qui ne prétend pas avoir le niveau C2, mais a validé le niveau juste en dessous: donc C1 (un passage sur une route commencée depuis longtemps et qui est sans fin : celle de la langue et la culture allemandes). Une personne qui contrairement à cet Alsacien ne dit pas constamment « comment on dit en Allemand? », « les Allemands sont/les Français sont », ou encore « cela veut dire quoi ce mot là, lorsqu’il s’agit de répondre à des tests de personnalité en allemand? » :unamused: :unamused: … Cette personne non Alsacienne je la nomme tout simplement c’est moi…

Je dois dire aussi être un peu agacée lorsqu’à chaque fois que je passe un examen d’allemand (toujours au sens anglais de to pass) on me demande si je ne vis pas en Alsace. Et dans le Sud Est de la France, on apprend très bien l’allemand, peut-être parce qu’on est moins nombreux et plus motivés !!!
Certes habiter l’Alsace est peut être un avantage, mais pas plus que quelqu’un qui est vraiment motivé et sait mettre tous les atouts de son côté (cours en ligne d’université allemand dans sa spécialité , livre audio, livres digitales, cours de préparation de langue C1-C2 style Hueber, et bien sûr et j’insiste en plus des moyens classiques)…

Déjà il faut savoir qu’avec un diplôme C1 en allemand et un master 2 en études linguistiques une personne peut s’inscrire directement en cours de master 1 à l’université en LLCE, sous condition bien sûr de rattraper tous les cours plus dédié à la littérature germanique… Et pour une personne ayant vraiment le C1, et non uniquement un examen bachoté, une personne qui s’intéresse vraiment à la culture allemande, c’est certes du travail mais beaucoup de plaisir et le danger c’est de savoir respecter le programme et de ne pas se laisser détourner par sa passion…
Car, une fois que l’on parvient à un bon niveau où la maîtrise d’une langue étrangère a repris sa fonction essentielle c’est à dire un support pour accéder à d’autres connaissances et communiquer avec le plus de précision possible, et non une fin en soi, on peut facilement se laisser divertir par autre chose parce que c’est en allemand, un roman de Rafik Schami par exemple plutôt que la lecture au programme d’une oeuvre d’Ephraim Lessing.

Je n’ai plus 25 ans depuis longtemps et mes gosses sont indépendants et un parcours directement en master 1 LLCE allemand m’aurait intéressé puisqu’il me permettait d’intégrer directement un parcours réseau universités franco-allemande, au cas où je n’aurais pu poursuivre ce que je fais actuellement.
Pourtant mis à part un DEUG, je n’ai aucun diplôme universitaire concernant l’allemand, et cela ne m’a pas empêché de travailler directement avec la langue allemande, d’avoir des diplômes dans cette langue nécessitant une réelle efficacité sur le terrain, en fait ces diplômes n’ont fait que valider ce que j’ai toujours fait par passion: la langue allemande je l’ai compris, c’est tout simplement ma religion…

J 'avoue ne pas toujours être très tolérante envers ceux des soit-disant bons germanistes qui considèrent la langue allemande que du point de vue notes aux examens et suivent des cours d’allemand et s’arrêtent de parler allemand dès que le cours est fini, ou évitent de parler allemand avec des natifs allemands si ces derniers sont de parfaits francophones :astonished: :astonished: même si leur cours sont en Allemagne. Je ne comprends pas ces gens-là, et ils me font fuire
Justement au contraire non??, puisque la personne n’a pas besoin de cours de français , à chacun le plaisir d’utiliser la langue de son choix???

Cela m’ennuie d’aller voir un film allemand avec un soit-disant germaniste et de devoir juste après la projection devoir en parler avec lui en français alors que les mots me viennent en allemand …Je déteste parler français ou anglais en Allemagne ou dans les lieux de culture allemande et ne le fais vraiment que pour « faire plaisir » parce que je suis bien élevée, si je tiens à parler dans ma langue maternelle, pas besoin d’aller dans un lieu de culture allemande, non??? En Allemagne je ne vais jamais dans les centres culturelles français pour la même raison.

Lors de la conférence, un intervenant s’est approché de moi et m’a demandé en français quel était mon lien avec Alexander Vernet-Holenia, si je faisais des études ou des recherches sur l’œuvre de cet écrivain. Je n’ai même pas réfléchi et je lui ai directement répondu en allemand que j’étais passionnée de littérature germanique et que mon intérêt de recherche était l’aide à l’acquisition d’une langue étrangère augmentées par des supports informatiques… Donc rien à voir avec l’écrivain et j’ai pas fait exprès de lui répondre en allemand,le message était passé peu importe la langue je ne suis pas une spécialiste de l’écrivain, c’est tout…Et ce monsieur m’a très bien compris, sauf qu’il m’a adressé la parole en allemand par la suite. Il aurait pu continuer à me parler en français, honnêtement c’est pas important pour moi. Ma seule contrainte est de devoir parler français avec des Français non germanophones et là personne n’était dans ce cas

Si on veut vraiment enseigner l’allemand en France, je suis peut-être une extra-terrestre extrémiste de la langue et de la culture allemandes mais je crains qu’il faille au moins être aussi dingue que moi, sans compter le défi d’être confronter à des collègues arrivistes et des lycéens qui font faire leur devoir par d’autre via internet :bad: :wink: … Cela n’empêche ni d’autres centres d’intérêt, ni même de rencontrer des gens tout simplement, la sincérité dans ses passions et la gentillesse suffisent.

Autre chose n’aies pas peur de parler allemand à tes profs de fac ou de parler allemand avec des Allemands qui te parlent en français… Tant que vous vous comprennez entre eux et restés polis, chacun fait ce qu’il ressent de plus instinctivement naturel ou tout simplement ce qui lui plait :wink: :wink:

Voilà ma réponse-roman sur le sujet, c’est surtout un partage d’expérience que je voulais faire avec toi… Sinon Unbekannt pardon Unknown je te souhaite beaucoup de persévérance , de faire le BON CHOIX, et surtout de ne rien laisser te détourner de ton objectif ou de laisser d’autres te complexer … L’intérêt des extra-terrestres extrémistes de la germanophilie c’est aussi de pouvoir avoir de vrais bons amis allemands (ni francophiles ou francophones ) et des amis français germanistes t’encourageant dans cette voie… Mais bon, heureusement,on peut/doit s’intéresser à autre chose que l’allemand en même temps comme, simplement écouter un papi te parler avec l’accent de sa région.

Tu peux même enseigner la littérature allemande à des Allemands dans une fac en Allemagne si t’as les tripes, la force de travail, le culot pour ça … JUST DO IT!!! :wink: :wink: :wink: :wink: :wink:

IL y a 10 ans, à Paris 4, tout était en allemand sauf la traduction et la linguistique. Mais déjà à l’époque ce n’était pas partout pareil. Je me souviens d’avoir connu une étudiante de LLCE allemand d’une autre université à paris (sans me souvenir de laquelle) qui considérait le niveau de Paris 4 comme très élevé précisément parce que tout y était en allemand dès la 1e année; ce qui n’était apparemment pas le cas chez elle.

Regarde simplement le programme de la licence de ton université et tu verras si c’est en allemand.

@Val, rapport à l’enseignement : les profs peuvent être de très bonne volonté et qualité au départ, mais il y a une usure… Enseigner dans le secondaire, surtout au collège, franchement c’est pas passionnant : sans compter que la majorité des élèves n’en a rien à faire, tu rabâches toujours les mêmes choses basiques (der-dire-das-die et ainsi de suite), tu suis toujours les mêmes leçons des mêmes manuels… Y’a de quoi devenir chèvre/blasé/nul (raye les mentions inutiles !) J’ai connu une prof d’allemand qui enseignait depuis X dizaines d’années en région bordelaise, tout montrait (notamment sa bibliothèque) qu’elle avait été une germaniste brillante, mais voilà, ça s’est arrêté là : rabâchage de toujours la même chose en classe, une famille sans aucun intérêt particulier pour l’Allemagne, donc jamais de contact avec le pays, une compétence et un enthousiasme rétrécis.

Tu as tout à fait raison, quel dommage pour cette professeur bordelaise, c’est pourquoi je conseillerais à notre Unknown de se tounrer vers la recherche et l’enseignement en université si elle tient tellement à enseigner et stimuler son allemand. Si elle se tenait informée auprès de l’UFA, elle découvrirait qu’il y a des milliers de métiers où elle s’épanouirait avec la langue allemande, mais bien sûr c’est à cette jeune femme de décider.

Je me souviens d’une jeune femme très brillante et aussi très jolie ( :mrgreen: j’aurais pu être jalouse, non j’étais et suis toujours admirative. Elle est devenue mon modèle, pour l’allemand uniquement car à moins d’être réincarnée, je ne serais jamais une jeune femme aux yeux bleus et à la chevelure blonde d’une longueur incroyable :laughing: :laughing: ). Elle nous a fait un exposé sur le théâtre de Beckett et l’Allemagne. Elle l’a fait en français mais en fait il était truffé de références en anglais et en allemand et elle n’a pas une seule fois consulté ses notes… Son allemand, son anglais et son français, tout était parfait, d’ailleurs elle a eu droit aux ovations de tous les participants, dont la majorité était des chercheurs germanistes français ou allemands, mis à part quelques personnes comme moi. A 22 ans à peine, elle avait réussi l’Agreg d’allemand, mais elle a préféré continuer en doctorat plutôt qu’enseigner.
Je me dis que lorsque l’on est jeune et d’une motivation effrénée, il faut aller le plus loin possible.

Puis, Mislep s’agissant de Paris IV - la Sorbonne je ne peux que confirmer qu’encore à l’heure actuelle les cours sont toujours d’un très haut niveau… Un coucou respectueux à l’excellent Stéphane Pesnel qui parle plutôt bien français pour un Allemand. Je plaisante ce chercheur est Français c’était l’organisateur de cette conférence et le jury de mémoire de master 2 de mon amie, ex-professeur d’allemand de lycée. Son allemand est parfait et il a tendance à parler français avec un léger accent allemand… Et pareil les places sont cher pour faire des études germaniques à la Sorbonne et encore plus pour réussir la licence 3… Donc Mislep, l’Autrichien :confused: , Hut ab :respect:

Heureusement qu’il y a des profs qui enseignent en collège et qui inculquent les bases , les mécanismes et les automatismes…Pas toujours marrant ou gratifiant ,certes , mais , ça me semble indispensable , surtout quand on voit des étudiants prétendument de haut niveau être incapables de rejeter le verbe en fin de subordonnée …Je pourrais multiplier les exemples à l’infini.
J’ai eu la chance de toujours aimer le contact avec les gamins et d’avoir un retour de leur part.
Il est vrai que le problème , quand tu demeures dans le même créneau , c’est que tu as toujours des gamins du même âge , alors que toi , tu prends tous les ans une année de plus au compteur , ce qui est loin d’être facile mais t’oblige , d’une certaine manière , à rester à l’écoute de ce qui les intéresse.
Pour conclure , je dois dire que je suis content d’avoir fait partie du dernier contingent de ceux qui sont partis à la retraite à 60 ans et n’aurais , pour rien au monde , fait une semaine , une journée , voir une minute de plus. :mrgreen:

Bonsoir Unknown,

Je suis étudiante en 3ème année de LLCE Allemand à Nice et je peux te dire que le niveau de 1ère année c’est plutôt du B1… Tous les cours sont en allemand sauf la traduction mais le vocabulaire est toujours le même au final. Il y avait un élève en 1ère année l’année dernière qui avait un niveau A2/B1 et en travaillant un peu (je dis bien un peu), il se débrouille maintenant. Franchement, le niveau de LLCE est heureusement ou malheureusement bas… et je ne comprends pas comment on peut être préparée au CAPES avec cette licence…

Enfin bref, je te conseille de faire cette licence parce que si tu veux vraiment être professeur d’allemand (d’ailleurs en collège, lycée, fac?) c’est que du bonheur parce qu’au final quand on veut on peut. Et puis ça me fait un peu peur en lisant les post concernant le métier de prof en collège… certes c’est parfois difficile mais pour l’instant (étant EAP) je ne regrette pas mon choix et j’aime justement être avec des collégiens, pour leur spontanéité et leur fraîcheur. Et voilà j’ai hâte d’avoir mon CAPES et d’enseigner en collège :heart:

Et justement, je ne suis pas vraiment d’accord avec toi Valdok, je suis jeune et j’ai une motivation effrénée mais pas pour faire mes cours dans un amphi mais dans un collège ou lycée. Pourquoi être professeur du second degré serait forcément moins bien ?

@Dorandme
D’accord ou pas n’est pas la question car je n’ai fait que rendre compte des avis de personnes de mon entourage ayant une expérience d’enseignants d’allemand du secondaire ou l’ayant refusé. Après, tout dépend de la façon dont on aborde ses études, ce que l’on attend du poste d’enseignant d’allemand du secondaire et que l’on peut encaisser toutes ces tâches qui se rajoutent à la transmission d’un savoir, très loin de ce que l’on a exigé du candidat au Capès ou à l’Agreg: par exemple la gestion des conflits plutôt qu’un commentaire composé en allemand sur une œuvre d’Ephraim Lessing …Une gestion des conflits en tant que responsable d’une classe à part entière, les rapports avec les parents, les collègues et la hiérarchie et non plus en tant que stagiaire.

Pour revenir aux compétences purement linguistiques, lorsque mon amie doctorante, ex professeur de lycée agrégée a posé sa candidature, elle s’est vue demandée de prouver que son niveau d’allemand était toujours aussi bon que lorsqu’elle avait réussi son agrégation… Cela veut tout dire.

Des cours de langue (pas de civilisation) dans les amphis :astonished: :astonished: … Normalement ce genre de cours sont dispensés en groupe restreint lors de TD, puis il ne s’agit pas de prof d’université ou de maîtres de conférence à proprement dit, mais souvent d’ATER, de lecteurs en langue étrangère pour les thèmes ou l’expression orale… voir même de professeurs agrégés (donc non chercheurs) ou encore de doctorants.

Je pense tout simplement que pour enseigner l’allemand dans le secondaire, les compétences pédagogiques sont bien déterminantes que celles en allemand et qu’une personne s’orientant dans cette voie uniquement parce qu’elle est passionnée de langue allemande et vise l’enseignement dans le secondaire en espérant continuer par ce métier améliorer ses compétences fait fausse route…C’est la transmission du savoir par l’inventivité du support (enfin les échanges d’expériences sérieux ne manquent sur internet !!!) plus que par le contenu (les quatre compétences de base du niveau A1-B1 seront toujours les mêmes dans le fond), l’écoute des problèmes, un véritable travail social, et je dirais presque que c’est cet aspect que je privilégierais si je voulais me lancer dans l’enseignement des langues dans le secondaire, dans ce domaine que je m’enrichirais…

Par contre, la recherche et l’enseignement,sont plus appropriés pour développer ses propres connaissances linguistiques et se lancer constamment des défis dans ce cadre, car exposer les résultats de ses recherches dans un allemand très précis devant un public de chercheurs germanophones natifs qui ensuite poseront des questions et émettront parfois des critiques, ce n’est pas donné à tout le monde… Et ça c’est que font tes vrais profs d’université :wink:

Petite remarque qui se veut ironique et nullement agressive.
Arrêtons de faire ronfler les titres , les diplomes et les qualifications comme d’aucuns font ronfler le moteur de la Maserati.! :smiley:
Sachons rester simples .