Mon enfance

La chorale paroissale:

Père était musicien, il aimait bien chanter. Ma famille appartenait à la confession protestante qui était minoritaire dans notre village. Tous les membres de l’église protestante n’étaient pas des populations indigènes, mais ils étaient nouveaux venus dans le village et venaient d’autres régions allemandes, surtout des régions d’Allemagne est. La petite église protestante se trouvait à la périphérie du village. Bientôt après le déménagement vers le village, Père installait une chorale paroissale dans l’église protestante: Il cherchait autres personnes qui aimaient bien chanter. Quand un grand jour de fête comme Noël, Pâques ou la Pentecôte venaient, la chorale paroissale chantait dans la messe dans l’église. Èvidemment, il était nécessaire d’exercer les chants auparavant. Les membres de la chorale se rencontraient un soir par semaine dans la maison du pasteur pour chanter.

Père n’était pas content de la prononciation des membres de la chorale: Chaque membre prononçait les mots des chants d’une autre façon. Père demandait les chanteurs d’utiliser la même prononciation. Il disait qu’il savait qu’il était difficile pour nous qui venaient de régions différentes d’Allemagne. Il donnait un exemple: Le mot « heim » (à la maison) on prononçait de manières différentes en Allemagne: L’un dit « haim », l’autre dit « hoam », un autre dit « hoim », un autre dit « hääm ». Mais, il était très important de prononcer le mot à la même manière, lorsque la chorale chantait dans l’église. Un homme dans la chorale paroissale était Monsieur Theile. Il était célibataire et venait de la Saxe, un homme un peu bizarre. Père demandait Monsieur Theile: « Mr. Theile, comment on prononce « heim » à la Saxe? » L’homme réfléchissait un peu, puis il disait: « Also, bei uns sacht man: zu House! » (Chez nous on dit: à la maison.) Tous les autres membres de la chorale riaient.

Avant Noël, la chorale paroissale se rencontrait souvent pour chanter et exercer les chants pour la messe au soir de Noël. Ce soir, l’église était décorée beaucoup. Aux tous le deux côtés de l’autel, on avait installait grands arbres de Noël, décorés avec bougies électriques. On avait construit une crêche avec le Saint Josèphe et la Sainte Marie, avec un boeuf et un âne. Les murs de l’église étaient décorés avec des pins qui donnaient une très bonne odeur. Dans la messe de Noël, l’église était complètement occupée. Beaucoup de touristes restaient dans le village pour passer les vacances ici dans la neige. Ils venaient dans l’église en masse, toutes les banquettes étaient occupées, beaucoup de gens devaient rester debout les corridors et au fond de l’église. Un soir de Noël, Père demandait mes soeurs de chanter seule dans l’église: Les filles avaient 6 ou bien 5 ans. Elles restaient debout avant l’arbres de Noël et chantaient. Il était très calme dans l’église, on écoutait seulement les voix de mes deux soeurs qui chantaient « Ich steh’ an deiner Krippen hier … » (je reste debout avant ta crêche …). Les gens réagissaient émotionnels, quelques pleuraient beaucoup. Moi, je ne comprenais pas pourquoi les gens commençaient de pleurer.

Après la messe de Noël, nous marchions en nous enfonçant dans la neige à la maison. Là, nous prenions un bon repas de Noël. La chambre de séjour était tout sombre, nous avions le dîner aux chandelles et écoutions la musique de Noël à la radio. Après le repas, nous attendions très curieusement la distribution des cadeaux de Noël. Père saisissait son luth et chantait des chants de Noël différents avec nous, pendant que nous attendions la clochette de Noël. Mais de cela, je vous raconte une autre fois!

Grand-Père

Aaaaaah le suspense !!!

Le 24 décembre:

Le soir de Noël était un jour très particulier chez nous. Chaque jour pendant l’année allait trop vite. Mais le 24 décembre était un jour qui allait très lentement. Après le petit déjeuner, Maman cherchait quelque chose pour nous distraire. Chez nous il était la tradition de manger une salade spéciale le soir de Noël, une salade polonaise. Elle consistait de betteraves rouges, de pommes de terre, de pommes, de céleri, de cornichons à la russe, de hareng, des oeufs, des oignons, d’une pièce de veau, et de mayonnaise. La préparation de ce repas prenait plusieurs heures. Pour réduire le temps d’attente pour nous, Maman nous occupait avec la préparation de repas: il nous fallait de cuisiner les betteraves rouges, les pommes de terre, le céleri. Il nous fallait d’éplucher les pommes et les oignons, de couper les cornichons à la russe, le hareng. Maman faisait la mayonnaise. Mais bien que nous nous occupassions dans la cuisine, le temps d’attente allait lentement quand même. Toujours nous regardions la pendule de cuisine et remarquions qu’il durait encore des heures que le petit Jésus viendra.

La chambre de Noël se trouvait au premier étage dans la chambre à coucher de mes parents. Quand nous nous levions le matin du 24 décembre, la chambre à coucher de mes parents avait changé: La chambre se cachait après un rideau qui Maman avait fait de plusieurs draps, et séparait seulement un passage édroit pour arriver les autres chambres d’enfant. Quand on regardait vers le rideau, on pouvait distinguer les quadrilatères de fenêtres. De temps en temps, on pouvait distinguer une branche du pin de Noël devant la fenêtre. De temps en temps, Père ou Maman allaient après le rideau pour aider le petit Jésus. Mais pour nous, il était complètement interdit de voir après le rideau. Si nous voyions après le rideau, le petit Jésus soufflerait nos yeux, disait Maman. Nous n’osions jamais de risquer la perte de nos yeux!

Quand les travaux dans la cuisine finissaient, Maman nous envoyait au dehors: Nous faisions de la luge, bâtissions un bonhomme de neige, faisions une bataille de boules de neige avec autres enfants du voisinage. Mais, bientôt nous retournions à la maison pour demander Maman quand le soir de Noël commençait. Plusieurs fois, Maman nous envoyait retour au dehors, parce que nous venions à la maisons trop tôt.

À 15 heures, Maman nous priait d’entrer. Maintenant, nous devions changer les vêtements, nous devions nous habiller l’habit de dimanche. Puis, la famille allait à l’église pour partager à la messe. J’ai déjà raconté quelque chose sur la messe. Beaucoup de gens allaient à l’église. Après la messe, nous allions à la maison. Maintenant, nous prenions le dîner: La chambre de séjour était complètement sombre, la table était seulement éclairée par des bougies. Père allumait la radio ou la platine de disques, et nous écoutions la musique de Noël, pendant que nous mangions la salade polonaise avec de pain suédois et buvions du thé. Après le dîner, Père allumait les lampes dans la chambre de séjour, éteignait la musique à la radio, saisissait son luth et chantait les chants de Noël ensemble avec nous. Maman montait au premier étage pour aider un peu le petit Jésus. Quand nous avaient chanté plusieurs chants de Noël, tout à coup on écoutait la petite clochette dans la chambre de Noël. Maintenant, rien ne nous pouvait retenir dans la chambre de séjour: Tous les enfants couraient trop vite à l’escalier et montaient vers la chambre de Noël: Il était sombre dans la chambre de Noël, les bougies sur le pin de Noël étaient la seule illumination. Au début, nous devions habituer nos yeux à la obscurité dans la chambre. Mais, peu à peu, on remarquait le pin de Noël, la crèche, les tables avec des cadeaux. Chaque enfant avait sa table avec des cadeaux. Chaque enfant trouvait une assiette avec des petits gâteaux de Noël. Plusieurs fois, je trouvais une petite boutique où on pouvait acheter tous les choses qu’on peut acheter dans une boutique véritable. L’emballage avait le même air de produits véritables, mais il était en miniature. L’emballage était rempli avec riz. On avait une balance et une caisse où on payait avec monnaie à jouer. - Mes soeurs trouvaient souvent une cuisine de poupée où elles cuisinaient beaucoup. Il se trouvait une cuisinière, une machine á laver et autres ustensiles ménager.

Quand j’avait 10 ans, j’entrais la chambre de Noël et ne faisais pas confiance à mes yeux: Sous le pin de Noël, il se trouvait une petite gare. Un petit train avec une locomotive à vapeur et quatre petits wagons tournait autour le pin de Noël: J’avais reçu une train en miniature de Märklin!!! Pendant les jours auparavant, j’avais souvent été devant la vitrine du magasin de jouet et observé les trains. Toujours, j’avais rêvé de recevoir un tel train en miniature, mais j’avais été convaincu que je jamais ne recevrais un tel train, car les modèles étaient très chers. Ce soir de Noël, ne m’intéressait rien, seulement le train! Malheureusement, nous fatiguions pendant le soir, et nos parents nous envoyons au lit pour nous coucher. La joie sur le train, sur la boutique et sur la cuisine de poupée durait jusqu’au 6 janvier! Le jour des Rois était le dernier jour où nous pouvions jouer avec le train, avec la boutique et avec la cuisine de poupée. Quand nous nous levions le matin du 7 janvier, tous les choses de Noël étaient disparus: le pin, le train, la boutique et la cuisine de poupée. Les autres cadeaux restaient chez nous: des livres, des pull-overs, la sucrerie. Pour jouer avec le train en miniature, avec la boutique et avec la cuisine de poupée, nous devions attendre jusqu’au Noël de la prochaine année.

Grand-Père

Qu’elles sont belles tes histoires, Grand-Père !

Et pourquoi vous ne pouviez pas jouer avec les jouets le reste de l’année ?

Le petit train:

Aujourd’hui, je vous montre le petit train que je recevais à Noël, quand j’avais 10 ans. Le train marche encore en 2009! La gare a perdu sa cheminée et sa horloge sur le quai, mais tout est origine encore.

Grand-Père

Chère Sonka, ces jouets étaient très chers et restaient réservé seulement pour le temps de Noël! À cette manière, le train en miniature appartenait à Noël pour nous. Cela agrandissait la joie sur le train et l’usage: Le train marche encore après 48 ans! Connais-tu un jouet de 2009 qui marche encore en 2057? Je mets en doute qu’il y a quelque chose, aujourd’hui!

Grand-Père

magnifique!!
par contre il faudra refaire , la une des journeaux du kioske :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Mais, ce n’était pas une critique, je voulais juste savoir ! Concernant les jouets de 2009, tu as parfaitement raison ! :laughing:
Mais il faut reconnaître que c’est l’évolution de notre société qui le veut, connais-tu un enfant en 2009 qui jouera encore avec le même jouet d’une année à l’autre ? Ils zappent sans arrêt, et de toute façon à 10 ans plus personne ne s’intéresse aux trains ( :cry: ), de nos jours à cet âge-là c’est maquillage et téléphones portables… :frowning:

Excuse-moi, Sonka, mais je n’ai pas compris ta question comme critique!
Mais, il est vrai: Le goût de jouets a changé complètement. Personne n’intéresse plus pour le train en miniature. Ce sont seulement les vieux hommes qui s’occupent encore avec ce sujet! C’est pourquoi, les entreprises qui produisent ces jouets comme Märklin, Trix, Fleischmann, Arnold et autres font faillite aujourd’hui, malheureusement!

Grand-Père

:astonished: :astonished: tiens,j’avais la même locomotive quand j’etais petit…avec une instalation märklin biensur :smiley:

La fin d’année:

Les jours entre Noël et la fin d’année étaient caractéristiques pour la préparation de la fête de la fin d’année. On pouvait acheter les fusées et les pétards pour le feu d’artifice. Autres enfants avaient des pétards et les allumaient dans la rue. Nos parents nous ne permettaient pas d’acheter quelque chose. Nous avions pas assez d’argent de poche pour acheter des pétards.

Quand nous regardions par les fenêtres, nous avions vue sur un pré à l’autre côté de la rue qui passait notre maison. À ce temps, un paysan de voisinage cueillait l’herbe en été pour ses vaches; en hiver, nous enfants faisaient de la luge sur le pré avec un petit versant et nous bâtissions des châteaux de neige et faisons une bataille de boules de neige avec autres enfants. (Aujourd’hui, on a vendu le pré et bâti grandes maisons. C’est pourquoi. on n’a plus belle vue de notre vieille maison). Après le pré, il y avait une autre rue qui menait vers la montagne. Sur l’autre côté de cette rue, il y avait un grand versant. Sur ce versant, sur les toits de maisons, il y avait un café Bellevue (Café Schönblick) avec très belle vue sur le village. Beaucoup de gens célébraient la fête de la fin d’année dans ce café. Tout le soir, les salles étaient trés éclairées; on écoutait la musique de danse. Sur la terrasse du café, on préparait le feu d’artifice.

Nos parents nous couchaient à temps comme d’habitude. Mais, nous enfants ne pouvions pas dormir. Nous étions très excités à cause d’évènements que nous attendions pour minuit. Nous parlions beaucoup de fusées et de pétards. Quelques minutes avant minuit, les parents nous « reveillaient ». Nous nous habillions vite et sortions dans la rue pour regarder le feu d’artifice. À minuit, les cloches commençaient de sonner et le feu d’artifice commençait aussi: Beaucoup de fusées en toutes couleurs volaient sur le ciel, accompagnées par beaucoup de bruit. Maman restait toujours un peu chez nous et retournait bientôt à la maison, mais Père restait dans la rue avec nous jusqu’à la fin de feu d’artifice. Un jour plus tard, je demandais à la mère pourquoi elle ne restait pas chez nous dans la rue et regardait le feu d’artifice. Mais Maman répondait que le feu d’artifice la souvenait toujours au bombardement de sa ville pendant la guerre, et qu’elle détestait le feu d’artifice.

Le 1er janvier, nous allions dans les rues et cherchions des pétards qu’on pouvait encore allumer. Il y avait beaucoup de poubelle dans la rue, l’emballage de fusées et de pétards, mélangé avec la neige. De temps en temps, nous trouvions un pétard qu’on pouvait allumer encore. Mais nous le faisions dans autres rues, loin de la maison, car les parents nous ne permettaient pas d’allumer les pétards.

Sur le chemin de l’école vers la gare, je passait un magasin où on pouvait acheter des jouets. Un jour, je découvrais un petit canon de métal dans la vitrine. On pouvait tirer des pétards avec ce canon. Le pris était 50 Pfennige. Je contrôlais mon porte-monnaie: J’avais justement encore ces 50 Pfennige comme argent de poche. Non! Il n’était pas raisonnable d’acheter ce canon. Plusieurs fois, je passais le magasin et pressais mon nez vers la vitrine. Le canon coûtait 50 Pfennige, trop cher pour moi, et Maman et Père ne voulaient pas me permettre d’acheter ce canon. Mais l’attrait était trop grand: Un jour, j’entrais dans le magasin et achetais ce petit canon. Très fier, je continuais mon chemin vers la gare.

Pour retourner à la maison, je devais prendre le train. La distance était 18 kilomètres. Quand j’arrivais à la gare, je voulais passer le barrage pour prendre le train. Là, le contrôleur voulait regarder mon billet. Mon billet était dans une étiquette à bagages qui pendait à la poignée de mon cartable. Quand je voulais montre mon billet au contrôleur, l’étiquette à bagages avait disparu. Qu’est-ce qu’on pouvait faire? Je cherchais le billet dans mes poches, mais il restait disparu. Je cherchais sur le place devant la gare, mais ne pouvais pas le trouver. Je retournais tout le chemin que j’étais venu et cherchais, mais le billet restait disparu. J’entrais dans le magasin, où j’avais acheté le petit canon, et demandais la vendeuse, si elle avait trouvé mon billet, mais elle n’avait rien vu. Je retournais à l’école et priais de voir dans la salle de classe. Mais le billet n’était pas à ma table. Qu’est-ce qu’on pouvait faire? Aujourd’hui, on prend son portable et téléphone à la maison. À ce temps, on ne connaissait pas de portable. Il était possible de téléphoner dans une cabine téléphonique. Mais pour cela, on avait besoin d’argent. Moi, j’avais payé le petit canon avec mes dernières pièces de monnaie. C’est-à-dire: Il me fallait d’aller à la maison à pied! 18 kilomètres à pied sur les rues en hiver! Je marchais et marchais! 5 heures plus tard, j’arrivais à la maison, avec très mauvaise conscience, parce que j’avais acheté le petit canon avec mes dernières piéces de monnaie. Mais, quelle surprise! Quand j’entrais dans la maison, Maman tenait mon étiquette à bagages avec le billet dans sa main: Comment elle avait reçu l’étiquette à bagages? Mon ami avait trouvé l’étiquette à bagages sur le quai et me voulait donner. Mais à ce temps, j’avais déjà remarqué la perte et étais en route vers l’école. Alors, il avait emmené l’étiquette à bagages et l’apporté à Maman.

Vous pouvez vous imaginer que j’étais très heureux!

Grand-Père

Évènements sur mon trajet scolaire:

Mon trajet scolaire, c’étaient chaque matin 1 kilomètre chemin de piéton de ma maison à la gare, 18 kilomètres avec le train, et 1 kilomètre chemin de piéton de la gare de la ville voisine à l’école; l’après-midi le même trajet retour. Plusieurs élèves prenaient ce trajet. Au lycée, il y avait un garçon qui était plus grand que les autres et très fort. Il aimait bien énerver les petits élèves. Plusieurs fois, nous étions impliqués dans une bagarre avec ce garçon sur le cour de l’école ou sur le trajet scolaire. Et toujours, il gagnait! Moi, j’avais grande peur de ce garçon.

Un jour, le cours était fini, je me trouvais sur le trajet vers la gare. Tout à coup, j’apercevais que le lacet d’une de mes chaussures était ouvert. Je me penchais pour renouer le lacet. À ce moment, ce grand garçon me passait et claquait avec deux doigts contre mon pavillon d’oreille, puis il continuait d’aller son chemin. Cela était très douloureux! Moi, j’étais en colère! Après avoir renoué mon lacet, je courais vite pour rattraper le garçon. Je le dépassais et restais devant le garçon. Puis, je battais mon poing avec force au milieu de son visage. Il était très surpris et criait. Il se mettait à saigner du nez. Il tenait ses mains devant son visage et se penchait. Puis, j’allais autour de lui et battais mon pied avec force dans son derrière. Il criait une autre fois. Maintenant, je courais vite vers la gare. Je courais et courais sans jeter un regard en arrière. Quand j’arrivais tout hors d’haleine à la gare, j’arrêtais et regardais en arrière: Personne ne m’avait suivi! Je prenais mon train pour rentrer à la maison. Pendant les semaines qui suivaient, j’étais très prudent: Je ne voulais pas rencontre ce garçon sur le trajet scolaire ou sur le cour de l’école. Je craignais qu’il voulait se venger. Mais, surprenantement, le garçon ne me faisait rien! Évidemment, il avait appris quelque chose ce jour là! Je ne devenais jamais son ami, mais il ne me battait plus.

Un autre jour, j’étais sur le trajet scolaire vers la gare. Nous étions le mercredi des Cendres, un jour après le carnaval. Le temps était beau, le soleil brillait, le ciel était bleu, mais il faisait encore très froid. La neige couvrait les rues, les toits et les arbres. Tout à coup, j’apercevais quelque chose scintiller sous un buisson. Je me penchais et trouvais une grande pièce d’or. J’étais tout convaincu qu’il s’agissait d’or. Mon ami qui m’accompagnait, disait non; cela était certainement une décoration du laiton bon marchée du carnaval que quelqu’une avait perdu. Mais, j’emmenais la pièce d’or à la maison. Puis, j’allais chez mon cousin qui travaillait comme orfèvre. Je montrais la pièce à lui et demandais, s’il s’agissait d’or ou du laiton. Il prenait la pièce et la regardait longtemps. Oui, disait-il, la pièce était d’or.

Le lendemain, j’allais dans le bureau des objets trouvés et donnais la pièce à l’employé. Il était très sceptique et croyait aussi qu’il s’agissait des colifichets. Mais, il gardait la pièce et notait mon adresse. - Douze mois plus tard, je recevais une lettre: Le bureau des objets trouvés m’annonçait que personne n’avait demandé la pièce et qu’il me fallait d’arriver au bureau pour recevoir la pièce. - Plus tard, je regardais la pièce d’or dans la vitrine d’une banque: Elle s’agissait d’une pièce autrichienne de 4 ducats. La tête sur la pièce était la tête de l’empereur François-Josèphe d’Autriche. La pièce était frappé au début du 20ème siècle, avant la première guerre mondiale. Aujourd’hui, j’ai encore ce pièce d’or!

Grand-Père

Aujourd’hui, cette pièce a une valeur de 350 € environ.

Une punition sévère:

Quand j’étais élève au lycée à la troisième classe, je recevais une punition sévère. Au lycée, j’ai trouvé un ami qui s’appelait Wolfgang. Nous apprenions ensemble pour les examens, nous rencontrions ensemble au dehors de l’école, nous avions des passe-temps semblables.

Un jour, le temps était très mauvais, il pleuvait beaucoup. C’est pourquoi, la récréation entre les cours n’avait pas lieu dans le cour de l’école, mais nous devions nous séjourner au corridor du lycée. Beaucoup d’élèves se trouvaient au corridor, il était très exigu. Wolfgang et moi, nous séjournions au corridor et parlions avec ensemble. Tout à coup, le petit frère du Wolfgang venait. Il était 2 ans plus jeune que nous et aimait bien nous énerver. Aussi maintenant, il dérangeait notre conversation. Wolfgang priait son frère de sortir, mais il restait chez nous et dérangeait. Au corridor il y avait beaucoup d’armoires où nous accrochions nos manteaux pendant le cours. Alors, nous ouvrions une porte d’une armoire et enfermions là le frère. En même temps, le concierge passait et voyait ce que nous avions fait. Il était très méchant et disait qu’il voulait l’annoncer chez le directeur du lycée.

Le lendemain, Wolfgang et moi, nous devions aller chez le directeur. Il était très méchant et disait que nous recevions une heure de consigne du directeur, car nous avions endommagé le meuble scolaire. C’était la punition la plus sévère qui nous connaissions au lycée! Nous lui contredisions et disions qu’aucun meuble n’était endommagé, mais que nous seulement avions enfermé le petit frère du Wolfgang dans l’armoire, car il avait nous dérangé. Mais le directeur ne tolérait pas de discussion et insistait que nous devions recevoir la punition. Nous rentrions dans la salle de classe, très abbatus. Nous pensions que la punition était trop sévère.

Quelques heures plus tard, nous avions le cours en latin, et le professeur était le professeur principal. Nous parlions de la punition avec lui, et il pensait aussi que la punition était trop sévère. Le lendemain, ce professeur venait et nous disait qu’il avait parlé avec le directeur. Il avait obtenu que la punition devenait une heure de consigne ordinaire. Il nous demandait quand nous avions cours l’après-midi. Il était jeudi. Alors, il nous priait de venir chez lui jeudi entre le cours du matin et le cours d’après-midi. Il nous donnait un texte en latin que nous devions traduire, mais ce texte nous avions déjà traduit pendant le cours, c’est-à-dire, nous le connaissions déjà et il était facile pour nous de traduire ce texte. De plus, le temps était très mauvais ce jour-là, et nous ne manquions rien.

Évidemment, j’avais déjà informé mes parents sur la punition. Plusieurs jours plus tard, après nous avions déjà reçu la punition et traduit le texte en latin, mes parents recevaient une lettre de l’école où on les informait que Wolfgang avait reçu une heure de consigne, car il avait endommagé le meuble scolaire. En même temps, les parents du Wolfgang recevaient une lettre de l’école où on les informait que j’avais endommagé le meuble scolaire et c’est pourquoi reçu une heure de consigne. Le professeur avait par mégarde pris les lettres pour le sien. Mes parents riaient beaucoup quand ils lisaient cette lettre.

Grand-Père