Mon enfance

belle histoire que ta oma :stuck_out_tongue:
ah !! c’est vrai on les aime :stuck_out_tongue:

Oui très belle histoire ! :smiley:

Merci bien, cri-zi, pour la correction!
Et merci bien pour vos commentaires, gici et sonka!

Grand-Père

ta grand-mère devait être une personne adorable !!quand je te lis, je t’imagines à cette époque :wink:

Les locomotives:

Aujourd’hui, je veux volontiers continuer le rapport sur mon enfance après une interruption à cause de mon travail.

Après 4 ans à l’école primaire, je changeais au lycée dans la ville voisine. Chaque jour, je prenais le train pour aller au lycée. Mes amis et moi, nous nous intéressions beaucoup pour les locomotives qui tiraient les trains. Sur les locomotives, on pouvait lire des déclarations différentes comme le poids de la locomotive, sa longueur, le date de l’analyse technique dernière et le date de l’analyse technique prochaine. Nous nous notions les dates dans un petit cahier. Bientôt, nous connaissions tous les types de locomotives qu’on pouvait voir à la gare, non seulement les types allemands, mais aussi les types autrichiens. Les locomotives électriques allemands avaient des nombres en relation avec un « E ». La « E 41 » souvent tirait nos trains, aussi la « E 44 », une locomotive verte avec un bloc-moteur devant le corps de la locomotive. De temps en temps, une « E 10 » tirait le train, une locomotive bleue pour un train express. Quelquefois, une « E 18 » tirait le train, une vieille locomotive bleue avec 3 pare-brises aux fronts. Très rare, nous voyions une « E 17 » devant le train, une vieille locomotive verte. À la gare, nous voyions souvent la « E 61 », une locomotive rouge de triage avec 3 essieux et des bielles comme une locomotive à vapeur. Mon favorite était une locomotive autrichienne verte avec le nombre 1245, une locomotive construite pour la montagne. La plupart des locomotives qui j’ai cité ici, n’existent non plus, aujourd’hui. Quelques locomotives se trouvent dans le musée.

Un jour, mes amis et moi nous trouvions sur le quai devant une locomotive et notions les dates. Le conducteur de locomotive regardait dehors et nous observait. Tout à coup, il demandait à nous, si nous avions envie de voir l’intérieur de la locomotive. Toute naturellement, nous voulions regarder le moteur de la locomotive. Il nous priait d’entrer et nous conduisait dans la cabine et nous montrait le moteur. C’était très intéressant pour nous. Puis, il nous demandait de sortir la locomotive, car le train devait partir. Nous prenions place dans un de waggons et étions très fiers.

Quelques jours plus tard, nous frappions à la porte d’une autre locomotive et demandions le conducteur, si nous pouvions regarder la cabine et le moteur. Le conducteur disait non! Mais, un autre jour, un conducteur nous permettait d’entrer la cabine. Il nous donnait beaucoup de déclarations techniques sur la locomotive. Un peu avant le départ, il nous priait de sortir la locomotive.

Un jour, un conducteur nous permettait de rester dans la cabine pendant le voyage. C’était un grand évènement pour nous! Il était très intéressant de voir en avant pendant le voyage. Nous apprenions beaucoup sur la technique d’une locomotive électrique. - Mais, pas tous les conducteurs aimaient d’avoir des hôtes sur la cabine. Peu à peu, nous apprenions qu’il était interdit d’aller dans la cabine de la locomotive. Si un conducteur permettait d’entrer la cabine pendant le voyage, il pouvait risquer une punition. C’est pourquoi, beaucoup de conducteurs ne nous permettaient d’entrer la cabine de la locomotive. Peu à peu, nous avions vu tous les types différents de locomotives, et nous perdions l’intérêt d’entrer les locomotives.

Mais, pour nous il était sûre: Notre choix de profession était le conducteur de locomotive!

Grand-Père

:laughing: :laughing:
Et au fait, « Spielwarengeschäft » (ça sonne moins marrant en allemand…) se dit pas « le magasin pour des jouets » mais simplement « le magasin de jouets »!
Et les enfants à Halloween en France disent plutôt « un bonbon ou un sort! ». Cela dit la mode est un peu passée - Quand j’étais plus jeune (environ 12, 13 ans), pas mal de gamins passaient à la maison pour mendier leurs sucreries. On a jamais été gros consommateurs de sucreries chez moi, donc on en avait pas. Au début, ma mère en achetait exprès pour eux, puis après, plus rien. Un jour, quelques gamins étaient venus, accompagnés de leur mère, on avait pas de bonbons à donner, donc je leur ai ouvert la porte et répondu en allemand… La tête que la mère avait fait :smiley:
Et depuis ce jour, plus un gosse n’est revenu ici :smiley:

Mon mari n’a jamais perdu cet intérêt! Mais il faut dire que son grand-père et son oncle étaient conducteurs de locomotive, alors c’est dans la famille (ca se dit?).

C’est de famille. ou : c’est dans les gènes.

Ah, la série autrichienne 1245, toute une époque! Je me souviens des trains régionaux qu’elles tractaient sur la ligne du Brenner, dans les années 70 et 80. Les dernières ont circulé jusqu’en 1995.
A l’origine (1934), c’était la série 1170.2 (spéciale montagne). Après l’Anschluss, la série récupérée par la Reichsbahn avait pris le numéro E45. Après la guerre, les locomotives restituées au réseau ÖBB avaient pris le numéro 1245.
Quant à la E18, c’était l’élite des locomotives bavaroises. De couleur bleue, qui tranchait sur les autres locomotives traditionnellement vertes, ses lignes élégantes la faisaient remarquer en tête des rapides. On la voit encore en tête de trains spéciaux historiques.

Un accident:

Je me souviens très bien: Un soir en décembre, trois jours avant Noël, j’étais dans la cuisine et voulais faire la vaisselle. Tout à coup, j’entendais un bruit fort. Derrière moi, il se trouvait la cuisinière avec son tuyau vers la cheminée. Auparavant, la cheminée a été ouverte, on a chauffé sur la cuisinière, la fumée a s’étendu dans la cuisine et a monté dans la cheminée ouverte. Plus tard, on avait fermé la cheminée et installé une cuisinière où le feu était dans la poêle, et la fumée montait dans la cheminée par le tuyau. Le bruit fort cette soirée était dans la cheminée.

La cheminée avait une petite porte où le ramoneur montait pour nettoyer la cheminée en intérieur. Pour nous, il était interdit d’ouvrir cette petite porte. Mais, j’ouvrais cette porte quand même et voyais plusieurs grands blocs de pierre au sol de la cheminée. Je le montrais à mes parents. Père téléphonait le ramoneur. Il venait et voyait ce fait.

Nous sommes été en hiver. Beaucoup de neige avait tombé pendant les premières semaines de décembre. Il était très froid! Au milieu de décembre, le temps changeait: un foehn chaud soufflait sur la montagne, il était chaud comme au printemps, la neige commençait de faire fondre. Mais ce soir, le foehn arrêtait, il faisait froid. Le gel revenait.

La cheminée dans notre cuisine était construit en 16ème siècle. En bas, on utilisait des pierres pour maçonner la cheminée. En haut, la cheminée se rajeunait. On utilisait seulement de mortier pour maçonner la cheminée en haut. Le mur mince en haut de la cheminée ne tolérait pas le grand changement de la temperature. Alors, la cheminée s’écroulait. Les blocs de pierre qui j’avait vu au sol de la cheminée, était le mortier qui avait tombé en bas.

Le ramoneur voyait les parts de la cheminée et nous interdisait de chauffer la cuisinière dans la cuisine et le poêle en faïence dans la chambre de séjour. C’ètait-à-dire: Il était interdit de chauffer les seules chambres dans notre maison. Mes parents contactaient un entrepreneur de bâtiment, le lendemain. Il venait pour regarder le dommage. Mais, il disait qu’Il ne pouvait aider à ce temps à cause de la neige sur le toit: nous avions peut-être 50 cm de neige sur le toit. Il disait que nous devions attendre jusqu’au printemps, quand la neige aurait fondu.

Nous avons eu un très fort hiver avec beaucoup de neige et de temperature froide. Maman prenait une petite cuisinière à gaz avec deux flammes. Il était très compliqué de cuisiner le repas pour une grande famille! Dans la chambre de séjour, nous utilisions un petit radiateur électrique qui faisait l’air tiéde dans la chambre de séjour et consommait beaucoup de courant électrique! Nous, les enfants, séjournions tous le jour dans la maison, habillés en manteau. Sur le mur, on voyait de glace! Vraiment, nous devions attendre jusqu’au avril! Après que la neige avait complètement fondu, l’entreprise de bâtiment venait pour construire une nouvelle cheminée. Cette fois, on utilisait des briques spéciales. La nouvelle cheminée était beaucoup plus élancée que la vieille. C’était-à-dire: je gagnais beaucoup de place dans ma chambre qui se trouvait au dessus de la cuisine. De plus, on installait un petit poêle dans ma chambre, maintenant, je pouvais chauffer dans ma chambre.

Un peu plus tard, mes parents recevaient des grands problèmes avec l’entrepreneur de bâtiment: La construction de la nouvelle cheminée avait été chère, mes parents n’avaient pas assez d’argent pour payer l’entrepreneur. Il était nécessaire de prendre un crédit chez la banque pour avoir l’argent qui l’entrepreneur exigeait. Ils ont payé retour les mensualités de longue haleine.

Aujourd’hui, personne ne peut s’imaginer cette situation qui nous avions vu: à séjourner dans la maison, habillé en manteau tous le jour dans une chambre froide, à cuisiner le repas pour une grande famille de 10 personnes sur un poêle à gaz avec seulement deux petits flammes. Mais, nous survivions cette situation. Nous avons attrapé froid de temps en temps, mais se ne passait plus souvent qu’en autres hivers.

Grand-Père

Argh ça me rappelle aussi mon adolescence… Chauffage au fioul, mes parents le lançaient le soir en rentrant du boulot à 19h30, et l’éteignaient à 23h en allant se coucher…

Donc en rentrant du collège, c’était pull+robe de chambre obligatoire, et je mettais mes vêtements du lendemain entre mes deux couvertures, histoire de les réchauffer ! Et de toutes façons je m’habillais dans mon lit sous la couette, en profitant de la dernière chaleur que j’avais emmagasinée. (Et non, je ne prenais pas ma douche le matin parce que l’eau chauffait en même temps que les radiateurs, donc pas d’eau chaude le matin ! En même temps se laver la goule à l’eau froide, ça réveille…)

Personnellement… ça aurait tendance à me rappeler… le 26 janvier 2009… et la tempête Klaus… :cry:

fait froid dans les maisons… quand elles ne sont pas chauffées pendant 24 heures !

Le temps de l’avent:

À ce temps, nous avions des coutumes différentes pendant le temps de l’avent. Mes soeurs et moi, nous recevions des calendriers de l’avent. Aujourd’hui, on a des calendriers de l’avent qui contiennent des morceaux de chocolat ou des petits jouets. Nous recevions des calendriers en papier: On regardait un image d’une vieille ville en hiver, avec un marché de Noël. Dans l’image, ils se trouvaient beaucoup de portes petites marquées avec un numéro. Si on ouvrait une porte, on voyait un sujet de l’avent ou de Noël, par exemple un bonhomme de neige, une bougie ou une pomme de pin. Quand toutes les portes étaient ouvertes, le soir de Noël était venu. Plus tard, moi, je recevais un autre calendrier qu’on pouvait appeler « le calendrier de Noël »: Il avait l’air d’un autel. Il n’était pas nécessaire de chercher les portes, car elles étaient en rangs. Le calendrier commençait le 1er décembre, mais il durait jusqu’au 6 janvier. Lorsqu’on ouvrait les portes, on voyait des images de Bible, l’histoire de Noël. Aux dimanches de l’avent, on pouvait ouvrir deux portes, c’est-à-dire: Le calendrier commençait déjà en novembre, quand le premier dimanche de l’avent était au bout de novembre. Ce calendrier spécial était gardé pendant beaucoup d’années. Chaque fois en décembre, je le recevais. Je connaissais déjà l’image qui je trouvais après que j’ouvrais la porte. Mais, ça faisait rien! Malheureusement, le calendrier était perdu aprés plusieurs déménagements.

Un peu plus tard, Maman faisait une ficelle de l’avant: Une ficelle avec des 24 petits sacs penchait au mur. Chaque matin, seulement un de nos enfants avait le droit d’ouvrir un sac. On trouvait une petite sucrerie dans la sac, peut-être un morceau de chocolat ou une mandarine, de temps en temps un taille-crayon ou une gomme. Nous étions 3 enfants, c’est-à-dire, c’était notre tour chaque troisième jour.

Au bout de novembre, Maman prenait des fiches et écrivait nos noms. Elle jetait les fiches pliées dans une boîte et les mélangeait. Puis, tous les membres de la famille tiraient une fiche comme dans une loterie. Il était la tâche de faire une petite surprise pour cette personne qu’on avait tiré, mais elle ne devait pas reconnaître la personne qui avait donné la surprise. On marquait la surprise avec une petite étoile. Le soir de Noël, on se faisait comprendre pour la personne. Il était nécessaire d’avoir beaucoup d’imagination pour trouver quelque chose nouveau comme surprise, chaque jour. Un jour, on trouvait un petit morceau de chocolat, un autre jour, les chaussures étaient cirées, décorées avev un petit étoile. Il était ma tâche d’aller chercher des charbons pour le chauffage de la cuisinière dans la cuisine; il passait que les charbons étaient déjà dans le seau, décoré avec une petite étoile. Souvent, nous pouvions déjà nous imaginer qui était l’étoile à cause de surprises qu’on trouvait chaque jour. Mais le fait restait secret jusqu’au 24 décembre; ce jour, on était informé qui avait était l’étoile pendant les derniers 24 jours.

Le temps de l’avent était aussi le temps de la boulangerie de Noël. Maman connaissait beaucoup de recettes de petits gâteaux. Nous enfants aidions au travail. De plus, Maman boulangeait les stollens de Noël après une recette de famille. Nous enfants aidions couper des pommes, des noix et autres. Quand j’étais déjà grand, Maman me priait de malaxer la pâte, car on prenait beaucoup de force pour ce travail. Lorsque la famille était si grande, elle boulangeait entre 6 et 8 miches de stollen, un travail très fatigant!

Le temps de l’avent était aussi le temps où nous nous assoyions à la table et bricolions quelque chose pour l’arbre de Noël, par exemple des étoiles de paille, quelques figures en papier et autres décorations de l’arbre de Noël. À cette occasion, nous chantions souvent des chants de Noël. C’était une bonne exercice. Souvent, nous écoutions un disque avec musique de Noël ou une histoire de Noël.

Ainsi, le temps de l’avent passait très vite pour nous. Au début, nous devions attendre encore 24 jours, un temps très longue, mais tout à coup, le temps avait passé, et le 24 décembre venait déjà.

Grand-Père

C’est superbe ce que tu racontes, Grand-Père. J’aime beaucoup la tradition de « l’étoile gardienne » tout au long de l’Avent, j’aimerais bien la rétablir, moins d’argent et plus d’attention pour ses proches…

belle histoire en effet
sans vouloir jouer au prof ,je pense, que le verbe pêtrir serait plus aproprié,
autrement en Provence on a des belles traditions aussi comme les treizes desserts

et pour les chansons « nous on avait Tino Rossi » :laughing:
et le célèbre Papa Noël
et vous, aviez vous une chanson qui revenait tous les ans

Quelle merveilleuse idée !!!

Grand-père : en français le mot étoile est « weiblich » une étoile / unE petitE étoile :wink:

et dernière phrase : ce jour, on était informé de qui avait été l’étoile… etc etc

j’adore te lire Grand-père !!! parfois j’en ai même les larmes aux yeux !! :heart: :noel:

C’est vrai que c’est formidable, ce principe ! Le genre de cercle vertueux qu’on a envie de faire durer toute l’année, que ce soit en famille ou en couple.

La chanson traditionelle pour gici: :Lasst uns froh und munter sein

  1. Lasst uns froh und munter sein,
    und uns recht von Herzen freun.
    Lustig, lustig tralalalala,
    bald ist Nikolausabend da,
    bald ist Nikolausabend da.

  2. Dann stell ich den Teller auf,
    Niklaus legt gewiss was drauf,
    Lustig lustig tralalala,
    bald ist Nikolausabend da,
    bald ist Nikolausabend da.

  3. Wenn ich schlaf, dann träume ich:
    jetzt bringt Nikolaus was für mich.
    Lustig lustig tralalala,
    heut ist Nikolausabend da,
    heut ist Nikolausabend da.

  4. Wenn ich aufgestanden bin,
    lauf ich schnell zum Teller hin.
    Lustig lustig tralalala,
    nun war Nikolausabend da,
    nun war Nikolausabend da.

  5. Nikolaus ist ein guter Mann,
    dem man nicht genug danken kann.
    Lustig lustig tralalala,
    nun war Nikolausabend da

merci quel chanteur à succés la chante

Tous les enfants dans tous les Kindergärten! :smiley: :smiley: