Mon enfance

C’est ça: ma gauche c’est l’hôpital, ma droite le cimetière! :mrgreen:

Alors je te conseille de ne jamais aller dans un pays arabe…

pardon Grand père mais cela fait partie des maladies, dût à la connerie humaine!

pour revenir à la main gauche
question : Bethoven était il gaucher
et sourd des deux oreilles ou que de la gauche :laughing:

Un son étrange:

Un soir, nous nous assoyions à la table pour prendre le repas. Puis, nous entendions un son doux et étrange. Maman nous priait de faire silence. Maintenant, on pouvait entendre un son doux et sifflant. Il venait du nez d’une fille de 5 ans qui s’assoyait chez nous à la table et voulait manger le dîner. Maman examinait le nez de la fille et trouvait quelque chose rouge dans les narines. Elle prenait une pincette et voulait tirer le rouge du nez. Mais, elle ne réussissait pas: Elle ne pouvait pas saisir le rouge dans les narines de la fille. Alors, Maman prenait la fille et elles allaient chez l’O.R.L.

D’abord, le docteur aussi essayait de saisir le rouge dans les narines de la fille avec une pinciette, mais il ne réussissait pas. Alors, il poussait le corps étranger par les narines dans la gorge et le saississait avec sa pincette: Il s’agissait d’une perle à bois rouge qui les enfants prennent pour enfiler une chaîne. La fille avait enfoncé la perle dans son nez à cette façon que le trou de la perle laissait la respirer encore; mais quand l’air passait le trou, il faisait un son doux et sifflant. Le docteur était très gentil. Il expliquait à la fille qu’il avait été très difficile d’enlever la perle parce que sa surface était lisse et il n’a pas pu saisir le perle avec sa pincette. Il la priait de ne mettre plus une perle dedans son nez. Enfin, Maman et la fille sortaient et retournaient à la maison.

Le lendemain, quand nous nous assoyions à la table pour prendre le dîner, nous entendions un son doux et étrange de nouveau: Il venait du nez de la même fille comme hier. Maman examinait le nez de la fille et trouvait quelque chose bleu qu’elle ne réussissait pas de saisir avec une pincette. Maman n’avait pas envie d’aller chez l’O.R.L., mais ça ne servait pas à grand-chose, elle devait emmener la fille chez l’O.R.L. quand même. Le docteur répétait la procedure et trouvait une perle à bois bleu dans la gorge de la fille après qu’il l’avait poussé par les narines.

Heureusement, nous n’avions jamais vu l’évènement une troisième fois!

Grand-Père

Les égouts:

Un jour, beaucoup d’ouvriers venaient dans notre rue. Une grande excavatrice creusait un grand trou dans la rue. Beaucoup de camions transportaient le déblayage. On descendait beaucoup de tuyaux dans le trou et bâtissait des égouts dans notre rue. On combinait les fosses d’aisances avec les égouts, ça faisait une odeur mauvaise chaque fois. Quand les ouvriers finissaient les travaux dans les égouts, l’excavatrice remplissait le trou, un rouleau compresseur aplanissait la surface. Puis, on asphaltait la rue. Dès maintenant, nous nous débarrassions le problème de la poussière et des nids-de-poule, mais de plus une partie importante du passé, car le camion-citerne n’allait jamais pour gicler d’eau sur la rue!

Un an après mon échec à l’école, on me scolarisait de nouveau. Maintenant, je réussissais. Mais, malheureusement, je ne recevait plus un nouveau cornet d’école comme j’avait espéré. Au début, j’allais à la première classe. Mais la première classe et la deuxième classe recevaient les courses ensemble. Nous étions plus que 40 élèves dans la salle.

Je ne me souviens pas sur tous les évènements à l’école. Mais des évènements seuls je n’oubliais pas. J’assoyais dans le deuxième rang dans la salle. Nous avions des vieilles tables avec des dessus de table inclinés, le banc fixé avec le dossier contre la prochaine table. Dans le dessus de table, il y avait un orifice pour un encrier avec un couvercle. Dans la deuxième classe, nous apprenions d’écrire avec stylo-plume. Dans le premier rang, une jeune fille impudente s’assoyait. Elle avait deux nattes longes. Elle aimait bien m’énerver. Quand nous écrivions un texte dans le cahier, elle jetait les nattes tout à coup vers le derrière, et les nattes atterrissaient sur mon texte, et l’encre fraise était tachée. Cela m’énervait beaucoup! Un jour, quand la fille avait jeté ses nattes sur mon cahier, j’ouvrais le couvercle d’orifice et mettais les nattes dedans, fermais le couvercle et le fixais. La fille essayait de retirer les nattes, mais elle ne réussissait pas. Les barrettes restaient dans l’orifice et les nattes s’ouvraient. La fille était méchante et le déclarait au professeur. Elle me pestait et demandait que je devais tresser les nattes de nouveau. Mais, cela n’était pas une grande punition pour moi: Mes deux soeurs aussi avaient des nattes, et j’avait tressé souvent les nattes de mes soeurs. Alors, les nattes de la fille étaient tressée tout de suite.

Au début de la quatrième classe, j’avait un autre évènement de qui je me souviens encore: Un jour, j’oubliais de faire mes devoirs. Mon professeur le remarquait tout de suite. Elle était méchante avec moi. Alors, je recevais le devoir de rattraper les devoirs et les laisser signer par ma mère. Mais, Maman était très rigoureuse avec moi, et je craignais de recevoir des coups! Qu’est-ce qu’on pouvait faire? Je me décidais de signer les devoirs moi-même. Mais le problème était que Maman écrivait une autre police de caractères: Elle utilisait l’écriture après Sütterlin. Moi, je n’ai jamais appris cette écriture à ce temps. Plusieurs fois, j’avais vu quand Maman écrivait un texte. Mais maintenant, je n’avais pas un tel texte. Mon nom de famille s’écrit avec quatre caractères. Alors, je demandais à Maman, comment on écrivait le premier caractère après Sütterlin, et Maman me le montrait. Le soir, je demandais à Maman, comment on écrivait le deuxième caractère après Sütterlin. Le lendemain, quand nous assoyions à table pour prendre le petit déjeuner, je demandais à Maman, comment on écrivait le troisième caractère après Sütterlin. Puis, il me fallait d’aller à l’école. Mon professeur me demandait de montrer mon cahier avec les devoirs et avec la signature de Maman. Et naturellement, elle remarquait tout de suite, qu’il manquait le quatrième caractère de mon nom, et elle comprenait aussi qu’il n’agissait pas de signature de Maman, mais que je moi-même avais écrit la signature. Maintenant, elle était très méchante avec moi! Cela était une falsification de la signature de ma mère! Elle me punissait par me faire en retenue, et elle avait une grande conversation avec Maman. À la maison, je recevais les coups qui j’avais déjà craint! - Quelques semaines plus tard, je fêtais mon anniversaire. Tous les élèves avaient le droit de se désirer une chanson qui la classe chantait à l’anniversaire. Mais quand mon anniversaire venait, le professeur disait à la classe qu’elle ne devait pas chanter une chanson pour moi, car j’avais falsifié la signature de ma mère! - Il durait plusieurs semaines que le professeur prenait confiance à moi. J’avais atterri dans un « tiroir défavorable » chez mon professeur. Beaucoup d’années plus tard, j’ai appris que les professeurs toujours pensent en « tiroirs » sur les élèves: Un élève qui se montre bien au début de l’année scolaire, prend place dans un bon tiroir; un élève qui se montre mal au début de l’année scolaire, atterrit dans un tiroir très au bas et reste là pour longtemps. (Cri-zi, excuse-moi, je ne crois pas que tu as pensé en tiroirs pendant ton travail à l’école. Mais, généralement, beaucoup de professeurs le font!)

Grand-Père

Ah oui, ça aussi je l’ai tenté… Imiter la signature de mon père après m’être fait renvoyer de cours… Parce que j’avais tenté de faire mes devoirs (pas fait la veille !) pendant que la prof interrogeait un élève en début de cours…
Tout ceci c’est bien entendu passé pendant un cours d’allemand, sinon ça n’aurait pas été intéressant. :smiley:

Un magasin pour des jouets:

Environ 300 mètres loin de notre maison, il y avait un magasin pour des jouets. Quand on passait les vitrines du magasin, on pouvait voir tous les objets qui on pouvait acheter dans le magasin: des poupées, les vêtements pour les poupées, des petits landaus pour les poupées, des trottinettes, des tricycles, des petits seaux pour le bac à sable, des pelles, des râteaux et autres outils pour le bac à sable, mais aussi des jeux de société différents. Dans une petite vitrine à côté de l’entrée, on pouvait regarder les petits modèles de voitures en miniature (Wiking).

Mais, à la fin d’octobre, le vendeur changeait l’exposition de la grande vitrine: Il évacuait tous les jeux qu’il avait montré pendant l’été; puis il bâtissait le modèle d’un paysage où un train en miniature (Märklin) roulait. Dans le paysage, il y avait une grande montagne avec une forêt. Le train passait la montagne par un tunnel. La trace montait, et le train roulait sur un pont. La gare se trouvait au premier plan, il avait plusieurs voies où les trains se rencontraient. Après la gare, on voyait un village avec une église et quelques maisons à colombages, toutes allumées au soir, une ferme avec des vaches sur un pâturage. On voyait une usine où les camions roulaient. Dans le village, il y avait un chantier où une excavatrice creusait un trou dans la rue. Au second plan, on voyait un moulin fonctionnant, la roue du moulin se tournait sous un cours d’eau véritable.

Chaque après-midi et chaque soir, beaucoup de garçons du village se rencontraient devant la vitrine, écrasaient les nez contre la vitrine et regardaient les trains qui roulaient sur le modèle. Les trains roulaient très vite; quand le feu à la gare était rouge, le train arrêtait brusquement. Quand le feu changeait vers vert, le train continuait brusquement à rouler. Il y avait des locomotives à vapeur qui roulaient avec vapeur véritable, mais le train avait souvent roulé une grande étappe quand le vapeur commençait à apparaître. Il y avait aussi des locomotives à diesel et des locomotives électriques. Les garçons devant la vitrine parlaient beaucoup de modèles. Quelques gamins se vantaient d’avoir cette grande locomotive à vapeur déjà à la maison, et ils changeaient des informations techniques du modèle. La plus meilleur locomotive qui tous les garçons désiraient d’avoir, était le « crocodile », une grande locomotive suisse pour des trains de marchandises longs. Et moi, je me trouvais souvent dans le groupe de garçons et rêvais que je peut-être à l’avenir voulais avoir un tel train en miniature, mais je savais que les trains était très chers. Jamais, jamais je n’aurais un tel train en miniature!

Grand-Père

c’est ça :
diaware.de/html/schrift.html

que tu appelles l’écriture SÜtterlin ??

c’est plutôt difficile à écrire… et à lire !! Je comprends pourquoi tu as eu du mal à imiter l’écriture de ta mère !! :laughing:

Mon voisin me posait des colles au comptoir : il écrivait comme ça et si j’arrivais à déchiffrer, il me payait un coup… :smiley:
Mais j’ai remarqué que beaucoup d’Allemands ont des restes de cette écriture, comme par exemple le trait sur le « u ».

Et c’est marrant mais le X majuscule je le fais exactement comme ça… :open_mouth:

:veneration: En tout cas j’adore, ça me donne envie de modifier mon écriture… :stuck_out_tongue:

Le r minuscule aussi, je trouve, est encore partiellement présent dans l’écriture des Allemands d’aujourd’hui !

PS : vachement intéressant ton lien, Kissou !

Moi, j’apprenais l’écriture après Sütterlin à l’école. Mais, je la n’utilise pas. Aujourd’hui, les meilleur gens en Allemagne ne peuvent pas lire ou écrire cette écriture. Ma mère écrivait avec beaux caractères rondes, aussi mon père!

Quand je connaissais ma femme depuis seulement quelques mois, j’écrivais une carte postale à lui et prenais l’écriture après Sütterlin. Quand elle recevait la carte, elle croiait que sa grand-mère avait écrit.

Grand-Père

Il faut un sacré entrainement, notamment pour faire le W !

Et dire que je n’arrive plus à soigner mon écriture depuis l’usage intensif du clavier.

L’hiver:

J’ai déjà raconté que le village où je passais mon enfance, était situé dans les Alpes. Là, nous voyions des hivers longs et sévères. La première neige tombait en octobre, une couche de neige restante nous voyions entre novembre et mars. Pendant l’hiver, il faisait très froid. Nous, les enfants, faisions de la luge sur une colline près de notre maison. Les enfants plus âgés faisaient du ski. Le weekend, beaucoup de hôtes venaient avec le train de la grande ville pour faire de ski sur les montagnes. Souvent, on pouvait voir une longue queue de gens sur le marche vers la station du télésiège pour aller sur la montagne. Pendant la journée, la voiture du secours en montagne était en route sans interruption pour transporter les accidentés vers l’hôpital.

Souvent, beaucoup de neige tombait pendant une nuit. Le vent soufflait la neige dans la ruelle entre notre maison et la maison du voisin. De temps en temps, nous ouvrions la porte le matin pour aller à l’école. Mais la neige s’entassait contre la porte. C’est-à-dire: Il nous fallait nettoyer la ruelle et pousser la neige sur la rue et la jeter dans le ruisseau. Il était possible que nous travaillions une heure pour nettoyer la ruelle et la rue devant la maison. Souvent, les rues n’étaient pas encore évacuées par le chasse-neige, quand nous allions à l’école. Alors, il était fatigant de marcher en s’enfonçant dans la neige, et souvent, nous arrivions à l’école avec des pantalons mouillés.

Les premières quatre années, je passais à l’école dans notre village. Puis, je changeais au lycée comme habituel en Allemagne. Mais, nous n’avions pas de lycée dans notre village. Alors, je prenais le train vers la ville, 18 kilomètres loin de mon village. Il était nécessaire de se lever à temps pour arriver le train. Le train venait d’Autriche et devait monter sur la montagne. En hiver, le train allait souvent en retard. Nous attendions sur le quai de gare et faisons une bataille de boules de neige. Je me souviens un samedi en hiver. Ce jour, nous avions 3 heures de cours; ils commençaient à 8 heures. Mais notre train ne venait pas. Un autorail qui allait à 6 heures vers la direction opposée, n’avait pas venu. Notre train d’Autriche arrivait une heure en retard. Mais, il était très difficile de continuer, car les aiguillages étaient gelés complètement. Les employés des chemin de fer travaillaient beaucoup pour nettoyer les aiguillages. Un peu plus tard, le train sortait lentement. Quand il arrivait à la gare du village voisin, nous rencontrions l’autorail qui n’avait pas allé à 6 heures. L’autorail était enfonçé dans la neige et ne pouvait pas continuer le voyage. Alors, on décrochait la locomotive de notre train, elle aiguillait derrière l’autotrain. Puis, la locomotive allait très vite contre l’autorail, elle le poussait contre la neige, la neige était jetée à toutes les côtés, et l’autorail pouvait continuer son tour. Puis, la locomotive aiguillait et attelait le train. Nous arrivions à l’école plus que 2 heures en retard. Le troisième cours avait déjà commencé. Après une demi heure, le cours finissait - et nous allions retour à la maison, cette fois sans retard.

Grand-Père

beaucoup d’hôtes. Aber das Wort passt hier nicht, besser: touristes. Und venir mit être konjugieren!

Merci bien pour la correction, cri-zi!

En principe, j’avais dû savoir le dernier fait! Mais …

Grand-Père

Ah ça,la ligne du Karwendel en hiver, ça n’a jamais été du gâteau! Et notons que c’était la première ligne électrifiée tant en Autriche qu’en Allemagne, avant la Première Guerre mondiale (la ligne a été électrifiée dès sa construction).

Tu as raison, Andergassen! C’est la ligne du Karwendel!

Grand-Père

Aujourd’hui, nous connaissons la coutume épouvantable de Halloween, une coutume reprise de l’États Unis dans les années 90: Les enfants sonnent à la porte, déguisés comme fantômes, et demandent: « Doux ou acide! » Et les gens leur donnent sucrerie, des petits gâteaux, des fruits ou autres. Nous ne connassions pas encore cette coutume dans les années 60, mais le 2 novembre, le jour de Morts, les enfants allaient dans les boutiques (boulangerie, boucherie, épicerie) et priaient un « Seelenzelten ». À l’origine, il s’agissait d’un petit pain qui les enfants recevaient chez le boulanger. Le boucher, le charcutier, l’épicier n’a pas eu de pain. Mais ils donnaient autre chose comme des saucisses, des pommes, des poires ou de sucrerie, qui les gens donnaient aux enfants.

Vous pouvez lire une information sur les « Seelenzelten » dans le lien suivant:
[url]http://www.wissen.de/wde/generator/wissen/ressorts/gesundheit/ernaehrung/index.page=1306492.html[/url]

Le 6 décembre, Père Noël venait chez nous à la maison. Il s’agissait toujours d’un sujet très passionnant: Père Noël venait toujour le soir, quand il était déjà sombre au dehors. Il avait l’aspect d’un grand évêque, il portait un manteau rouge, un chapeau doré comme un évêque, il avait une grande barbe blanche qui penchait en bas jusqu’à la ceinture, et il apportait toujours son livre doré et très lourd où tous nos fautes étaient mis par écrit - quelque chose que nous ne comprennions jamais. Mais ce que nous faisait toujours grande peur, c’était le « Krampus » qui accompagnait le Père Noël. Il avait l’air d’un diable, caché dans une fourrure noire, deux cornes à sa tête comme une vache, la grande langue rouge penchante de sa bouge. Il apportait une chaîne lourde. Quand le Père Noël lisait à haute voix une des nos fautes, le diable cliquetait avec sa chaîne, quelque chose qui nous faisait plus encore peur. Je me souviens que le Père Noël venait une fois, et moi je me cachait sous l’escalier qui conduisait vers le premier étage, en criant à haute voix. Mais le Père Noël me voyait nettement entre les marchepieds de l’escalier, car il n’y avait pas de revêtement à l’escalier. Quand le Père Noël avait lu nos fautes dans son livre doré, nous devions chanter un chant de Noël pour lui. Puis, il nous donnait des petits sacs avec cadeaux, généralement petits gâteaux de Noël, des noix et des noisettes, et des mandarines. Puis, il et le Krampus sortaient. Et nous, les enfants, étions soulagés, que le Père Noël et son diable sortaient sans nous emmener!

Pendant l’avent, nous avions un calendrier d’avent, où nous ouvrions une petite porte chaque matin. Il n’était pas un calendrier comme aujourd’hui, où les enfants trouvent de chocolat ou autre sucrerie chaque matin. Nous avions un calendrier de papier. La face avant du calendrier montrait une image avec une scène de Noël, par exemple un marché de Noël dans le centre d’une ville avec des maisons à colombage, tout sous le neige. Sur l’image, on pouvait chercher les portes avec le nombre du jour, elles étaient disponées par hasard. Lorsqu’on ouvrait une porte, on trouvait un petit image, par exemple une bougie, un nain, une pomme ou autres. Quand on arrivait le 24 décembre, l’attente pour Noël était fini. Au début, nous enfants avions chaque son propre calendrier. Plus tard, Maman accrochait une ficelle de Noël avec petits cadeaux en sac. Mais il était seulement un des enfants qui avait le droit decouper son petit sac. Les autres enfants devaient attendre jusqu’il était leur tour. Les petits cadeaux dans les sacs n’étaient pas très chers: Il s’agissait généralement de sucrerie ou de petits gâteaux de Noël.

Grand-Père

Grand-mère:

Grand-mère habitait dans une autre maison. Elle avait loué un appartement au sous-sol d’une maison, située à un versant. Elle avait deux chambres avec une coin-cuisine. On avait une très belle vue sur les toits des bâtiments dans le centre du village. On voyait l’église devant la grande montagne. L’appartement n’avait pas de toilettes. On devait aller dans le corridor et utiliser les toilettes que aussi les autres habitants de la maison prenaient.

Les voisines au sous-sol chez Grand-mère étaient un couple sans enfants. Ils s’appellaient Babatz. Quand on allait sur le corridor vers les toilettes, on pouvait toujour entendre la musique de la radio. Le couple écoutaient la radio sans interruption. Ma famille préférait d’écouter la musique classique. Mais le couple préférait d’écouter la musique légère. C’est pourquoi, nous appellions la musique légère toujours comme la « musique de Babatz », quand on écoutait cette musique dans la radio - mais cela passait très rarement chez nous.

J’allais souvent voir Grand-mère. Elle était une très gentille femme avec des cheveux blancs. Pour moi, il était possible de parler de tous mes soucis avec Grand-mère. Elle me comprenait toujours et savait très bon conseil pour moi. Souvent, nous nous promenions dans le parc public ou dans la forêt. Dans sa chambre, elle avait un grand bureau avec beaucoup de tiroirs. Le dessus de table était plus grand que la superficie. C’est pourquoi, le bureau ne pouvait pas être au mur, il y avait un interstice. Pour moi, il était grand plaisir de ramper dans l’interstice et me cacher là. Un jour, une amie de Grand-mère allait la voir. La vieille dame plaisantait avec moi. Je disais quelques mots éffrontés à lui. Elle tentait de m’attraper, mais je me cachais dans l’interstice derrière le bureau. Quand je voulais sortir, elle m’attendait. Alors, je me cachais un autre fois dans l’interstice. Un peu plus tard, je voulais sortir de nouveau, mais « la tante » m’attendait. Quand je voulais retourner et me cacher derrière le bureau, je poussais ma tête au bord du bureau et recevais une plaie ouverte au sourcil. C’était la suite de ma exubérance!!! La plaie ouverte a cicatrisé depuis longtemps, mais on peut encore voir la cicatrice aujourd’hui.

Quand je commençais à l’école, il y avait un problème: On n’avait pas assez de place à l’école, et de plus, on n’avait pas assez de professeurs. C’est pourquoi, chaque semaine, j’avait le cours deux fois à l’apres-midi. Mais, le cours commençait à 13.00 heures. Père rentrait à la maison pour prendre le repas, à 13.00 heures. Ce signifiait que je ne pouvais pas prendre le repas ensemble avec la famille. Alors, Grand-mère cuisinait pour moi: À 11.30 heures, j’allais à Grand-mère et mangeais le repas ensemble avec lui. Après le repas, j’allais à l’école. De temps en temps, je n’avais pas compris une partie de mes devoirs. Alors, je demandais à Grand-mère de m’aider. Souvent, elle savait la solution.

Grand-mère devenait une vieille dame. Peu à peu, elle avait des problèmes. Une nuit, elle tombait de son lit et ne se retrouvait pas. Le lendemain, Père allait la voir et trouvait la en couchant sur le sol. Personne ne comprenait qu’est-ce qu’elle avait fait. Quelques jours plus tard, Grand-mère tombait de nouveau de son lit. Mes parents installaient un téléphone à côté de son lit, pour qu’elle pouvait sonner après une autre chute de son lit. Grand-mère sonnait quelques fois, et mes parents allaient la voir au milieu de la nuit, ils l’aidaient se coucher dans son lit. Mais, peu à peu, Grand-mère oubliait de sonner après qu’elle avait tombé de son lit. Maman ou Père allaient souvent pour voir Grand-mère. Un peu plus tard, ils étaient persuadés que Grand-mère ne pouvait plus jamais se coucher dans son lit seule. Alors, mes parents me priaient de dormir chez Grand-mère. Au début, Grand-mère dormait tranquillement, mais une nuit elle tombait de nouveau de son lit. Je tentais la coucher dans son lit, mais Grand-mère était trop lourde pour moi. De plus, elle était très embrouillée et se défendait contre mon aide. Alors, je devais sonner les parents pour m’aider.

Un après-midi, je voulais aller voir Grand-mère. Le temps était très bon, et j’imaginais de me promener dans le parc public avec Grand-mère. Quand je sonnais à la porte, Grand-mère ouvrait la porte, mais elle me ne laissait pas entrer. Elle me racontait qu’elle avait la visite de son mari. Il avait bu un café avec lui, et il l’avait prié de lui suivre. Je ne comprenais rien, parce que Grand-père était mort depuis 12 ans. Je rentrais à la maison en pleurant. Je racontais à Maman ce que j’avais vu chez Grand-mère. Elle me consolait un peu et disait que Grand-mère était déjà une très vieille femme, et beaucoup de gens devenaient bizarre quand ils devenaient si vieux. - Quelques jours plus tard, mes parents décidaient que Grand-mère ne pouvait plus habiter seule dans son appartement. Alors, ils trouvaient une pièce dans une maison de retraite dans la ville voisine où Grand-mère déménageait un peu plus tard. Mais, les problèmes grandissaient. Grand-mère était complètement embrouillée et ne se trouvait pas dans la maison de retraite. Seulement quelques semaines plus tard, elle mourait. Il était un jour froid quand nous, la famille et les amis de ma famille, rencontrions sur le cimetière pour enterrer Grand-mère. Pour moi, il était une grande perte, car j’avait perdu une vieille amie qui toujours m’avait aidé quand j’avait eu des problèmes.

Quelques jours après l’enterrement de Grand-mère, je fêtais mon anniversaire. Et je suis été très étonné de recevoir un cadeau de Grand-mère. « Mais comment c’est possible? » demandais je au parents. « Elle est déja morte! » Mais Père me racontait que Grand-mère avait déjà choisi le cadeau pour moi longtemps avant sa mort. Moi, j’étais très fier sur Grand-mère.

Grand-Père

« j’allais chez grand-mère », bei einer Person immer chez, bei einer Sache à. être fier de qc./qn.