Mon enfance

Les sucettes:

Quand nous enfants étaient plus âgés, Maman abandonnait l’habitude de faire mettre sur notre note chez l’épicier. Quand elle envoyait un d’enfants, elle donnait l’argent pour payer tout de suite.

Un jour, ma jeune soeur venait chez l’épicier pour faire les courses. Quand elle revenait, elle avait reçu toutes les alimentaires qui Maman avait demandé. Puis Maman demandait la monnaie, mais elle constatait qu’il manquait quelque chose. Au début, ma soeur le niait, mais peu à peu, elle admettait qu’elle avait acheté quelques sucettes à Coca Cola pour lui. Maman pestait beaucoup avec lui et disait qu’elle avait eu la possibilité de demander Maman après sucrerie, mais qu’elle n’avait pas le droit d’acheter secrètement quelque chose de l’argent de la mère.

Le soir, Maman nous appellait à table pour prendre le dîner. Nous mangions du pain avec fromage et saucisses. Mais ma soeur trouvait 3 sucettes à Coca Cola sur son assiette. Maman l’expliquait que ces 3 sucettes étaient le repas pour lui, ce soir. Ma soeur était heureuse. Pendant que nous mangions le pain, elle mangeait 3 sucettes.

Le lendemain, quand nous prenions le petit déjeuner, nous mangions des petits pains avec confiture, pendant que ma soeur trouvait 3 nouvelles sucettes à Coca Cola sur son assiette.

Quand nous prenions le déjeuner à midi, nous mangions des pommes de terre, des légumes, de la viande. Mais ma soeur recevait seulement 3 sucettes à Coca Cola. Elle était très contente, parce qu’elle détestait la viande et une grande partie de légumes.

Le soir, nous mangions du pain avec fromage et saucisses. Mais, ma soeur trouvait 3 nouvelles sucettes à Coca Cola sur son assiette.

Nous pratiquions cela pour environ 3 ou 4 jours. Peu à peu, ma soeur perdait son plaisir de manger seulement des sucettes à Coca Cola, pendant que nous autres enfants mangions les repas comme d’habitude. Un soir, elle venait chez Maman et la demandait, si elle pourrait manger le même chose comme les autres enfants. Maman était d’accord.

Si on offre une sucette à Coca Cola à ma soeur, aujourd’hui, plus que 50 ans plus tard (!!!), ma soeur s’ébroue toujours: Non! Non! Jamais elle ne veut manger une sucette à Coca Cola!

Après mon avis, c’était une des plus meillieures mésures d’éducation de ma mère pendant mon enfance! Cette conséquence de l’éducation manque complètement chez beaucoup de parents, aujourd’hui!

Grand-Père

Ah c’est pas con…
Remarque, je me rappelle de mon stade anal, où mon petit frère et moi-même ne parlions que de caca, pipi prout…

Un jour mes parents nous on servi à manger des feuilles de Klo Papier et des bouchons en guise d’étrons.

Au début, j’avais pas compris, mais au bout d’un moment j’ai cessé de faire des blagues sur le caca. :smiley:

Ca me fait marrer maintenant, remarque. Peut-être que je le ressortirai à mes enfants. Si j’en ai un jour, bien sûr. (C’est pas gagné encore, j’ai vraiment pas envie.)

La soeur de « Grand-Père »… fait partie de la première génération… à avoir été dégouté du Coca-Cola !! :laughing: :laughing:

L’opération:

Un jour, Maman m’emmenait à l’hôpital. Il y avait un petit hôpital dans notre village où un chirurgien travaillait. Après la procedure à la réception, on m’apportait dans la salle de traitement. À ce temps, je n’avait jamais encore vu un hôpital dans l’intérieur. Alors, l’atmosphère dans l’hôpital était un peu inquiétante pour moi. Je n’étais pas le seul, autres enfants venaient et prenaient place dans la salle. Une infirmière venait et préparait l’opération. Puis, elle poussait deux petits bâtons à coton imbibés avec un médicament dans mon nez. Les autres enfants aussi recevaient le même traitement. Nous attendions. Peu à peu, j’obtenais la sensation que mon nez agrandissait vite. Puis, le docteur venait. Il faisait une opération dans mon nez. Le médicament sur les bâtons à coton endormait la région où il faisait l’opération, mais la procedure était inagréable quand même. Tout à coup, le sang venait de mon nez et de ma bouche. L’infirmière me donnait un récipient pour attraper le sang. Enfin, le docteur tirait quelque chose de ma bouche. Il avait l’air d’un petit morceau de chair en sang. Puis, il poussait deux autres bâtons à coton imbibés avec un médicament dans mon nez. Puis, j’assoyais en attendant pendant le sang gouttait de mon nez dans le récipient. Il était terrible! J’assoyais et pleurais, parce que je ne comprenais rien! Les autres enfants qui recevaient la même opération, aussi assoyaient en tenant le récipient sous le nez, quelques en pleurant. Un peu plus tard, l’infirmière changeait les bâtons à coton dans mon nez. Le coton contenait un médicament hémostatique. Un demie heure plus tard, la procedure de l’opération était finie. Maman venait pour m’emmener à la maison. Quelques jours plus tard, je me remettais de l’opération.

Une semaine plus tard, j’allais chez un ami pour jouer avec lui. Naturellement, je lui racontais sur mes évènements dans l’hôpital. Sa mère entrait dans la chambre d’enfant. Mon ami disait à sa mère que j’avait été dans l’hôpital et reçu une opération. Sa mère me regardait avec scepticisme: « As-tu réellement reçu une opération? » elle me demandait. « Les docteurs, ont-ils coupé ton ventre? » - « Mais non! » répondais-je, « le docteur a fait quelque chose dans mon nez! » - « Alors, tu n’as pas reçu une opération! On parle seulement d’une opération, quand le docteur coupe le ventre! » J’ai été très déçu par ce déclaration!

Quand je rentrais à la maison, je demandais ma mère. Oui, Maman disait, c’était une opération. Mais beaucoup de gens croient qu’on parle seulement d’une opération quand le docteur coupe le ventre. « La mère de ton ami est une femme un peu naïve! Ne crois pas tout ce qu’elle dit! »

L’opération dans mon nez à l’hôpital dans notre village a été la seule opération pendant toute ma vie qui j’ai supporté pendant les dernières 50 années. Et j’espère qu’elle reste aussi la seule!

Grand-Père

Et tu sais ce que c’était comme opération ? :open_mouth:

Oui parce que là ça m’intrigue aussi… :open_mouth: :open_mouth: :open_mouth: :mm:
En tout cas ça a l’air barbare… Un peu choquant quand même… ("mais qu’est-ce qui m’arrive ??? ")

Les végétations peut-être ??? (les amygdales ça me semble plutôt barbare… mais cela dépend de la période/année à laquelle Grand-Père a du subir cela)…

en tout cas, je ne vois pas d’autre solution (ce n’est pas une cautérisation des narines pour saignements intempestifs… et c’est une opération courante… Puisque grand-père dit qu’il y avait PLUSIEURS enfants)… :wink:

grand-père le mot « Agréable » son contraire est : désagréable (inagréable n’existe pas ) :wink:

Grand Père appartenant en gros à la même génération que moi, je peux vous dire qu’ à l’époque dont il parle, beaucoup d’enfants étaient ( en France), mais je suppose qu’en Allemagne c’était la même chose,presque systématiquement opérés des amygdales que l’on considérait alors comme vecteurs potentiels d’infections . Personnellement, j’y ai, Dieu merci, échappé.
Il y a des modes, me semble-t-il en médecine comme en pédagogie.
Pour mes enfants qui ont aujourd’hui la trentaine, il n’en n’a jamais été question.

:wink:

Merci bien pour vos commentaires et la correction!

L’opération à qui je m’ai soumis à l’époque, était une « adénotomie », l’élimination de végétations dans les narines.

Grand-Père

Oui j’avais pensé aussi aux végétations, mais n’y connaissant pas grand chose, je voulais confirmation !
Eh ben, vive les modes :imp:

justement me vient une question à grand père:
est ce que en Allemagne on obligeait les gamins gauchers de cette époque
à écrire de la main droite
et en faire des gauchers contrariés , qui aprés écrivent trés mal

La préparation pour l’hiver:

Un jour en septembre, un camion venait et livrait de bois qui mes parents avaient commandé. C’étaient des troncs à bois d’une longueur d’un mètre. Les troncs étaient jeté dans la ruelle entre le voisin et notre maison, car nous n’avaient pas assez de place. Mais seulement un peu plus tard, un autre véhicule très étrange venait: C’était une scie à ruban sur des roues. Le conducteur s’assoyait sur un coussin sur son plan de travail et conduisait ce véhicule comme un tracteur. Sur cette machine, il y avait un toit de tôle, voûté comme un wagon de marchandises du train. Il arrêtait chez nous et coupait le bois vite en morceaux. De plus, il fendait environ la moitié en petits morceaux. Quand il finissait son travail, Père le payait. Maintenant, il y avait un grand tas de bois dans notre ruelle. Il nous fallait poser le bois le long du mur de notre maison. C’était le travail pour toute la famille. Nous prenions le bois pour chauffer le poêle en faïence dans la chambre de séjour. Au début de l’automne, nous avions assez de bois en petits morceaux, mais en hiver, les petits morceaux étaient épuisés, c’est-à-dire: nous devions fendre de bois en grands morceaux. Au début, Père fendait le bois. Mais, quand j’ai eu plus âgé, c’était toujours mon travail. Bientôt, j’apprenais l’utilisation d’une hache et pouvais fendre de bois. Plus tard, quand j’ai eu dispute avec mes soeurs, j’allais au dehors et fendais le bois. À cette façon, je pouvais sublimer ma colère et à même temps me rendre utile pour la famille.

Quand l’automne venait, Maman préparait un repas particulier pour nous: Elle achetait des pommes grandes, elle les évidait et remplissait avec des raisins, des amandes et avec miel. Puis, elle les faisait cuire au four. Chaque fois, quand nous recevions ce repas, nous étions très heureuses!

Un jour, une mère allait voir son bébé lequel elle avait mis en pension chez nous. À ce temps, elle payait la pension à Maman. Les femmes parlaient beaucoup. Puis, cette mère sortait la maison. Un peu plus tard, Maman cherchait le billet d’argent qui la mère lui avait donné. Mais le billet à 100 DM avait disparu. Maman cherchait et cherchait, elle nous demandait si nous avions vu le billet. Mais, personne n’avait vu l’argent. - Le lendemain, Maman voulait allumer la cuisinière à la cuisine. Sous la cuisinière, il y avait un grand tiroir, où nous collectionnions les vieux journaux. Nous les utilisions pour allumer la cuisinière. Quand Maman tirait les feuilles d’un journal au tiroir, tout à coup, elle trouvait le billet. - Ma soeur avait mis la table pour le dîner. Elle avait pris tous les journaux sur la table et les mis au tiroir sous la cuisinière. Mais elle n’avait pas remarqué qu’elle a aussi pris le billet d’argent. Vous pouvez vous imaginer que Maman était très heureuse après avoir retrouvé le billet d’argent. 100 DM - c’étaient beaucoup d’argent à ce temps!

Grand-Père

Oui, gici, c’est vrai: On a obligé les enfants gauchers à écrire avec la main droite. Cette époque était l’époque après la guerre. Mais, aujourd’hui, on les laisse écrire avec la main gauche lorsqu’ils veulent.

Grand-Père

comme en France, d´ailleur.
jean luc :wink:

Ouep comme en France et même récemment …

c’est pour ça que j’écris comme un cochon :laughing:

Pareil… Comme m’a dit mon medecin : je suis ni droitier, ni gaucher

Tu prends ton stylo à deux mains? :smiley:

par contre pour frapper avec un marteau
on peut aussi bien de la gauche que de la droite :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Sans vouloir polluer le post de notre Grand-Père, juste que je veux dire par là, que j’effectue certains gestes de la main droite et d’autre de la main gauche… J’écris avec la main droite , incapable de l’inverse. Je mange avec la main gauche… incapable de l’inverse…etc :wink: