Mozart

ce serait dommage de s’en passer :slight_smile:
il y a d’ailleurs une conversation sur l’éventuelle création d’une rubrique radio sur le forum, n’hésite pas à participer

Tout ceux qui connaissent un peu la biographie de Wolfgang…et qui ont vu l’excellent film « Amadeus », savent que chez les Mozart, on parlait souvent « très cru ». Cela ne semblait choquer personne à l’époque, c’était tout à fait naturel. Aujourd’hui, seul les propos édulcorés sont de mise. Est-ce vraiment un progrès ? On est en droit de se poser la question.
Toujours est-il que, de son vivant, Wolfgang a publié pas mal de morceaux frivoles que les censeurs d’aujourd’hui qualifieraient d’« obscènes. » Le très pudibond XIXème siècle a bien évidemment fait le silence là-dessus.
Voici un canon à six voix dont le titre complet est :frowning:(je m’abstiendrai de traduire par respect pour les âmes sensibles) " Leck mir den Arsch fein recht sauber."

Sur les oeuvres dites « frivoles » de Mozart, ce lien où vous pouvez trouver la totalité des paroles:

Le canon (interprété en rerecording; la qualité de son n’est pas terrible, hélas, mais il a au moins le mérite d’être là.):

:wink:

Il faut vraiment avoir l’esprit mal placé (a Oarsch, comme on dirait chez nous) pour voir de la saleté ou de l’obscénité là-dedans. Au contraire, Mozart me semble un individu très épris de propreté, et en même temps très convivial! :laughing: (et écolo en plus, ça économise le papier et les matières premières! :mrgreen: )

Certains psys ont cru détecter dans la correspondance de Wolfgang des signes du syndrome de Tourette…Je leur laisse la responsabilité de leurs affirmations. :smiley:

Hyperactivité, tout simplement! :mrgreen:

Non, Mozart n’avait pas mérité ça !
Florence Foster Jenkins était une « cantatrice » américaine de la fin du XIXème, début du XXème siècle, connue de tous les musiciens pour son manque de justesse, son faible sens du rythme et son incapacité totale à chanter correctement.
Elle a pourtant enregistré de nombreux disques, croyait ferme à son talent et, quand elle était sifflée ou même huée par des spectateurs dans les théâtres où elle se produisait, elle parlait avec mépris de cabale montée contre elle par des rivales jalouses de son talent
Sur Florence Foster Jenkins:

Ici, Florence massacrant « der Hölle Rache » en français « la reine de la nuit », extraite de la Flute enchantée:

Certaines mauvaises langues prétendent qu’Hergé, le père de Tintin, se serait inspiré d’elle pour sa Castafiore. :question:

Bon, pour me faire pardonner, le même morceau par notre excellente :heart: :heart: :heart: Patricia Petitbon nationale:

P

Dommage, je me trouve actuellement en Allemagne et je ne peux pas jouir du massacre (question de droits d’auteurs : la GEMA semble être plus sourcilleuse que la SACEM). :frowning:

Au moins une semaine que je n’arrive pas à me sortir cet air de la tête.
Premier acte des « noces de Figaro ».
Une interprétation superbe ; c’est chanté ( magnifiquement ) , mais aussi joué avec beaucoup d’énergie par l’excellent Ruggero Raimundi et la non moins excellente Frederica von Stade dans le rôle de Cherubino.
Le jeune Cherubino tourne beaucoup autour de ces dames qui , y-compris la comtesse Almaviva , semblent beaucoup apprécier son charme juvénile et son accoutrement. Le comte Almaviva , pour se débarrasser de lui , ce papillon tourbillonnant qui dérange la quiètude des belles, a décidé de l’envoyer à l’armée.
Avec des sous-titres en anglais.

Tu sais, quand on l’a une fois en tête, c’est pour la vie… :mrgreen:

Il y a d’ailleurs une suite aux aventures de Cherubino : si Figaro est la théorie, moi, je suis la pratique.
Cherubino est donc envoyé dans les confins austro-prusso-saxons où, dans la section d’élite de l’impitoyable sergent-chef Andergassen, dit « Capitaine Ladykiller », historien militaire et homme de terrain, expert des frontières et de leurs passages, il connait les joies et les peines du crapahutage TTTT (tous temps-tous terrains, comme le décrit très bien Da Ponte :vamp: ), entre autres le long de la ligne Maginot tchécoslovaque :


On remarquera qu’il porte avec élégance un chapeau en toutes circonstances, adapté à la tenue et à la saison. C’est son image de marque.