Arte diffuse demain mardi 25 janvier à 20h40, un documentaire-choc intitulé « Noir sur Blanc ».
Pour vivre et restituer ce que vit un Noir dans l’Allemagne d’aujourd’hui, le journaliste Günter Wallraff se déguise en Noir maîtrisant bien l’allemand et souhaitant vivre comme tout un chacun.
Günter Walraff filme en caméra cachée ce que vit cet homme dans plusieurs villes allemandes lorsqu’il essaie de trouver un appartement, louer une place dans un camping, prendre les transports en commun, chercher du travail, se rendre dans un club de randonneurs, inviter une femme à danser etc, etc.
Le documentaire montre sans fard, le racisme de tous les jours qu’il rencontre. Un racisme tantôt violent tantôt hautain. patricklozes.blogs.nouvelobs.com … rance.html
Plus surprenant est le rarisme du club de chients policiers , qui demande un totale de 550€, avec le même chien, mais présenter par une femme blanche 135€ .
C´est le racisme au quotitien , c´est á voir.
Une année durant, pour les besoins d’un documentaire, le journaliste Günter Wallraff a sillonné son pays déguisé en Africain. Insidieusement xénophobes ou carrément racistes, les réactions qu’il a suscitées en disent long, hélas, sur l’état de la société. Interview.
« L’Afrique est aux singes, l’Europe est aux Blancs?! » C’est par ces propos d’un autre âge proférés à l’entrée d’une discothèque que débute Noir sur Blanc, le nouveau documentaire de Günter Wallraff. Vingt-cinq ans après Tête de Turc, dans lequel il dénonçait les conditions de vie des travailleurs immigrés en Allemagne, le journaliste de 68 ans s’est de nouveau, avec l’aide d’une habile maquilleuse française, glissé dans la peau d’un autre, celle de Kwami le Somalien. Remarques xénophobes, menaces physiques émanant de supporteurs d’un club de football, impossibilité de louer un appartement, méfiance d’une vendeuse de bijoux… Au cours d’un périple de un an à travers le pays, il a scrupuleusement enregistré les réactions suscitées par le personnage qu’il a choisi d’incarner. Diffusé récemment sur la chaîne franco-allemande Arte, son film constitue une inquiétante chronique du racisme ordinaire.
Coïncidence?? Noir sur Blanc sort dans un contexte tendu. Depuis la parution, l’an dernier, de L’Allemagne court à sa perte, un brûlot anti-immigration, le débat fait rage sur la place des étrangers dans la société. Thilo Sarrazin, son auteur, est un ancien responsable de la Banque centrale – révoqué depuis. À l’en croire, son pays « s’abrutit sous le poids des immigrés, notamment musulmans, qui refusent de s’intégrer et vivent aux crochets de l’État ». jeuneafrique.com/Article/ART … -059.xml0/
Condamner le racisme est une chose, je le condamne avec vous. Même en tant qu’Européen du sud, on le ressent en Europe du Nord. Si en plus vous allez à l’Est et qu’on vous croit juif pour vos cheveux noirs ou votre nez un peu long, vous êtes plus en danger que Walraff maquillé ne le sera jamais en Allemagne.
Ceci dit, le milieu somalien à Oslo m’a fait peur pour avoir habité dans un quartier culturellement très mixte et fort agréable au demeurant. Les autres Africains les ostracisent largement autant qu’un Allemand ou un Norvégien, les Pakistanais ne leur adrassaient pas la parole. Ne sous-estimez pas le racisme inter-africain et sur le subcontinent indien. Les Somaliens vivent dans un système de clan, ils ne sont pas les seuls, mais c’est la loi du clan qui prime. Ce genre de mentalité passe très mal, aussi bien en Allemagne qu’en Norvège ou en France. En Suisse, rien ne passe, c’est une autre débat.
Ainsi, je ne doute pas un seul instant que bien des réactions de rejet montrées dans ce film ne sont pas dues à une expérience ni à un vécu dans le domaine mais à des réflexes tout à fait condamnable. Mais il faut aussi avoir le courage de garder une petite pensée pour certains qui ont vécu des différences culturelles en bas de chez eux et en ont tiré des conclusions personnelles qui ne sont pas flateuses pour la communauté concernée.
Oui enfin … Somalien … c´etait bien la nationalité de l´Avatar qu´incarnait Wallraff… car il fallait bien donner une origine à ce noir … pour au moins répondre à la question bien connu en allemagne : De quelle origine etes vous …
En gros ces personnes seraient susceptibles de faire ce qu´on appelle en Psychologie … Un effet de Halo … A savoir porter sur un individu qui semblerait appartenir à un groupe , pour lequel on a un jugement négatif , le meme jugement négatif …
Ce qui me gêne au final … c’est surtout l’effet qu’aura ce film … Au final comme Wallraff le dit … pas beaucoup … et pour cause … la dénonciation du racisme anti noir … date … et provoque finalement une certaine résistance … Entre le Black like me de Griffin … qui a sans doute fait prendre conscience aux Etats unis à une époque ou on ne se rendait pas compte de ce monde à double visage selon qu’on avait la peau blanche ou noir … Du tête de Turc de Wallraff … de " dans la peau d’un noir "… émission de canal + dont on a découvert certains pipeautages … Ajouté à cela tous les écrits de témoignages … de noir dans un camp nazi … des infos accumulées des associations d’Afrodeutsch … Tout ca a provoqué une réaction qui est … halte à la victimisation … en Afrique aussi on trouve du racisme … Racisme anti blanc … Résultat des courses … pas forcément envi de faire bouger les choses … Donc tentative sympathique de Wallraff … mais … cela ne lui attirera pas plus de succès que tête de turc et … tout cela a été mainte fois écrit …
de dire la vérité ça choque , c´est comme de dire aux Français qu´ils sont sur un pied d´es-tale et arrogants ça les choquent ,mais c´est comme ça que les étrangers les voient en général .
Moi je suis Français et cela ne me choque pas mais il est vrai que j’ai le sens de l’humour.
Ce qui m’énerve se sont surtout les gens qui ne sont jamais contents de leur sort et qui râlent tout le temps sans raison.
Je trouve cela particulièrement chiant.
ce qui me choque c’est ce que les gens aient des à-priori et ne commencent par voir les qualités et les défauts intrinsèques de chacun indépendemment de la couleur de sa peau, de son appartenance sociale, de sa religion et tout cela.
c’est quoi ? c’est un réflexe de sélection primaire et tribale ? (on ne veut avoir à faire qu’à ceux qui nous ressemblent physiquement, culturellement,…)
qu’est-ce qui fait que certains sont davantage prêts à faire confiance à autrui aussi différent soit-il (peut être pas aveuglément non plus, mais en faisant l’impasse sur les à-prioris) ? c’est une question d’éducation (à l’ouverture sur d’autres cultures), de chat échaudé (je suis sûr pourtant que dans le lot il y avait plein de gens qui n’avaient jamais à faire personnellement à un noir) ???
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