Les régions françaises ont été faites justement pour ne pas être cohérentes. C’est exprès que toutes les provinces historiques ont été cassées. Le hasard de l’histoire a préservé l’Alsace de cette révolution culturelle (expression choisie à dessein). On peut jouer avec pratiquement toutes les régions françaises puisqu’elles sont issues de l’arbitraire, on ne casse rien en y ajoutant l’absurde. Sauf pour l’Alsace. Que Balladur fasse ce qu’il veut des régions aux noms technocraiques comme Rhône-Alpe, Le Centre, PACA, Pays de Loire (au pluriel) etc… Il se trouve que pour l’Alsace, c’est différent. Je ne demande pas aux Jacobins, aussi germanistes soient-ils (elles) de comprendre, je leur demande d’accepter la réalité telle qu’elle est vécue par les premiers concernés.
On remarquera que notre chère Allemagne a des régions plus grandes, les Länder. Ils sont parfois composés de plusieurs entités historico-culturelles, mais les Allemands n’ont pas fait n’importe quoi n’importe où. Admirez le sens du détail chez nos voisins, qui laisse la petite Sarre ou les villes libres, alors que la Franconie s’est effectivement soudée à la Bavière ou la Frise avec la Basse-Saxe. Mais ces ensembles ont un sens historique, c’est le contraire de l’arbitraire, que le résultat soit un grand land ou un petit.
C’est l’une des raisons pour laquelle les Français ont tant de mal à comprendre l’Allemagne.
Ils n’arrivent pas à s’imaginer qu’un Etat puisse fonctionner tout en étant capable de préserver les particularismes locaux.
D’ailleurs nous avons tendances a dire qu’il existe « des Allemagnes » or nous ne disons jamais qu’il existe " des Frances".
L’Allemagne, en tant que pays fédérale, a trouvé un bon équilibre entre les tendances centrifuges et les tendances centripèdes.
Il est curieux de penser que, si nous accordons plus de liberté à nos particularismes locaux nous seront plus faibles Nous le percevons comme un affaiblissement de notre identité nationale,or c’est faux. L’avenir appartient, à mon avis a des pays comme la Suisse qui ont prouvés qu’il était possible a des peuples très différents de vivre en paix sans que l’un essaye obligatoirement de dominer l’autre.
Le monde dans lequel nous vivont est de plus en plus divers. Avec Internet le monde entier entre chez nous.
Nous ne pouvons plus nous accrocher à une vision unipolaire du monde comme au temps de la guerre froide.
Il est faux de penser que notre identité est menacé par « l’autre ».
L’intensité des liens qui unissent désormais les Français et les Allemands montrent que les haines ancestrales peuvent disparaitres. Nous sommes un exemple pour les pays qui connaissent encore la guerre.
Et je n’hésite pas à l’affirmer ici. Je suis pour une union politique entre la France et l’Allemagne.
Nos différences sont nos richesses.
C’est cela notre avenir et celui de nos enfants.
redd wiss
neger
wiss esch scheen
wiss esch nowel
wiss esch gschit
wiss esch franzeesch
franzeesch esch wiss
wiss un chic
elsasser
elsassisch degaje
net
zall esch brimitiv
vülger
pfui!
drum redd wiss
neger
illneger brischneger moderneger
drum redd wiss
wiss wi z bariss
un dunk dini negersproch
en formol
un schank se em müseum
drum redd wiss
neger
dass d wiss wursch
andli
wiss un gschit
wiss un chic
wiss wi z bariss
Weckmann est un grand grand bonhomme, un grand écrivain, et dans sa langue maternelle l’alsacien, et en Hochdeutsch, et en français, et, je crois bien aussi en anglais!
PS: pour ceux qui n’ont pas la chance de connaitre ce grand monsieur:
On peut penser des frontieres regionales sans aller jusqu’a l’age de pierre. Il peut y avoir des differences entre bien des choses, on n’est pas oblige de tout traiter avec un meme revers de la main. J’accepte la France telle qu’elle est… mais j’accepte aussi l’Alsace telle qu’elle est - ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
exactement, mais on pourrait parler de ces enclaves , de lorraine en Belgique , voir en Sarre
comment ont elles été formées
les raisons sociales , économiques ? ?
je crois que nebenstelle connais le pourquoi de ces apendices dans les pays voisins
merci
Je pense plutôt au tracé des frontières dans le Sundgau et l’Ajoie, notamment, c’est un peu le hasard, et les rivières (et le chemin de fer) se moquent parfois de ces excroissances poussées dans un camp ou un autre. Les armoiries sont souvent parlantes. Ainsi, celles du Sundgau sont celles du comté de Ferrette (Pfirt), aux deux bars adossés, qui rappellent que les comtes de Ferrette sont issus des ducs de Bar (Bar-le-Duc, en Lorraine), sur champ de gueule (fond rouge).
Le champ de gueules avec la fasce d’argent rappelle la souveraineté de la Maison d’Autriche sur la Haute-Alsace (1324-1648, Vorderösterreich, ou Autriche antérieure), tandis que les trois étoiles sont portées en fasce dans les armes du Cardinal Mazarin Premier Ministre du Roi de France, successeur des Habsbourg dans le Sundgau.
Comme on le voit, à défaut de contrôler la Suisse, les Habsbourg contrôlaient un territoire beaucoup plus en avant!
Ce que j’essaie de dire, c’est que l’Histoire est faite de conflits, de guerre, d’exactions, parce qu’il était une époque où ces faits étaient dans la norme et socialement acceptables, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Bien sûr qu’au XXIe siècle, il serait révoltant d’agir comme au Moyen-Âge ou au XVIIIe. Mais c’est un peu facile après des centaines d’années et quelques évolutions morales et sociales de dire « c’est mal ». Ça ne l’était pas forcément à l’époque.
Pour chaque époque, il y a des « vainqueurs » et des « perdants », la loi du plus fort étant un puissant mécanisme de l’Histoire, et des rancœurs qui naissent de l’identification des contemporains à ces groupes. (Ce qui est parfois anachronique: peut-on en vouloir aux Parisiens de 2009 pour les actions du Comité de Salut Public?)
Comme je le disais, une bonne partie de ma famille vient de Bretagne, mes grands-parents étant la génération montée à Paris, et mes arrières grands-parents maternels étant les derniers à parler breton. Comment suis-je supposé le vivre? Personnellement, je ne le vis pas comme une privation d’identité. C’est du passé, et c’est pour ma part accepté. Je suis plutôt de la génération « Erasmus ». Mon identité, c’est la France et l’Europe.
Ce n’est pas forcément évidemment à défendre sur ce forum , mais je crois quand même représenter une bonne proportion de Français/ de jeunes dont les familles ont « migré » et pour lesquelles l’identité régionale n’est pas déterminente.
Je suis exactement dans ce cas, sauf que la ville n’est pas Paris. L’identité régionale est nulle dans ma famille, ce n’est pas une question personnelle et encore moins un question de sentiments personnels, car je ne me sens pas plus Français qu’autre chose, alors la région, je m’en fous. Pour nous, totalement francisés, la question de l’identité régionale ne se pose plus. Et ce n’est pas mon identité que je défends ici.
Il se trouve simplement que même si je ne remets en rien en cause ma francisation linguistique et culturelle pour ma modeste personne, je reconnais à ceux qui ont encore un identité régionale, entre autre par la langue, que pour eux, la question se pose. Toi et moi, nous sommes d’accord sur un point : la question de se pose pas pour nous, les Français unilingues d’aujourd’hui. Notre seule différence concerne la façon de considérer la même question pour ceux qui n’en sont pas là. Cela n’a rien de dramatique, mais ce qui est vrai et évident pour nous ne l’est pas pour eux. C’est en tout cas ce que j’ai appris des Alsaciens et des Corses de mon entourage. Le reste de la France, j’avoue, je n’en sais rien et je n’ai comdamné qu’une fusion : l’Alsace et la Lorraine. Pour le reste de la France, je pense un peu comme toi, Marie : les frontières régionales sont culturellement très, mais alors très très vagues. Pour prendre la ville que je connais, Lyon : la rattacher au Dauphiné historique ou à la Bourgogne historique, franchement, ça ne fait aujourd’hui aucune différence. La ville de Lyon cuisine au beurre et joue à la Longue (pas la pétanque), alors que l’accent est arpitan, pas oïl-bourguignon. Donc pour Lyon, je m’en fous, les Balladurs des commissions parlementaires peuvent en faire ce qu’ils veulent. Il se trouve juste qu’en Alsace, la situation est radicalement différente. Je ne lui applique pas le même raisonnement parce que la réalité alsacienne me l’interdit. L’Alsace est française, oui, mais pas comme le reste de la France. Voila, c’est tout.
je suis content que vous soyez un peu réconciliés sur la question
par contre moi je ne me fous pas de mon identité régionale, étant du sud , et en plus avec des origines Grecques,
on ne peut me confondre avec un suédois, maême si j’aime bien la Suède
et donc je serai pour une plus grande autonomie des régions , à condition que l’on ne massacre pas les racines
parceque la gare TGV passe dans le coin
donc moralité: laissons les Alsaciens et Lorrains décidaient de leur future orientation régionale
Il y a pas d´enclaves lorraine en belgique, mais des avancée belge en territoire français,ces saillants ,on etaient crée en 1815, au traité de Vienne, pour encerclée la place forte de Montmédy,(Bouillon perdu par la france).
Pour la Sarre les enclaves ont ete crée pour certaines en 1815, avec la perte de Saarbruken, et de Sarrelouis.Mais la plupart sont le fait des puits de mines, car pour attaquer le charbon , il faut le faire dans le sens. de la veine, un puit allemand peut etre situer en France, et vice versa .La fontiére du NORD-EST a etait rectifier dans les année 90. La France , et l´Allemagne ont proceder á des echanges de terrains.[b]La France s´est agrandie de 1 hectare environ .Maintenant ce problême est reglé