Homme politique, président de mon parti, j’achèverai ma vie relativement courte à la présidence de la République, après avoir été chancelier social-démocrate pendant deux jours, puis président du Conseil des délégués du peuple. Qui suis-je ?
Friedrich Ebert.
ben merci… Je découvre ce Monsieur, dont j’ignorai jusqu’à présent le nom !
Miriam, à toi !
(L’inconvénient des nuits blanches, c’est que les gagnants ne sont pas frais et dispos pour reprendre le matin… 
)
@Kissou: Il y a aussi beaucoup d’Ebertstraßen et Ebertplätze en Allemagne (p. ex. notre grand et très laid Ebertplatz à Cologne). 
@Andergassen: Ouf, hélas, des nuits blanches, j’en sais quelque chose. Les femmes et leurs insomnies. 
Je vais me donner de la peine quand même pour la prochaine énigme.
Prenons un compositeur de musique « classique »:
Je suis né le 1er septembre 1653 à Nuremberg et mort dans cette même ville le 3 mars 1706. Mes parents étaient Anna Maria et Johann, négociant en vins.
Je fus organiste, entre autres à Vienne, Eisenach, Erfurt, Stuttgart, Gotha et Nürnberg, mais surtout un compositeur de la période baroque. De mon vivant déjà, je jouis d’une certaine réputation. Mon œuvre la plus connue est le « canon et gigue en ré majeur » dont la première partie, le canon, est tellement populaire qu’on l’entend interpreté souvent par des musiciens de rue en Allemagne (et peut-être aussi en France ?).
Johann Christoph Pachelbel !
Ah , le canon de Pachelbel :
Rain and tears ! 
Bravo, michelmau, tu continues ?
Bon, alors je m’y mets ! 
Je suis un personnage populaire.J’ai vécu à la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècles.
Ma vie ne fut pas bien exemplaire sur le plan moral.
J’ai sévi en Allemagne , mais ai franchi parfois le Rhin pour échapper aux pandores à mes trousses.J’ai dénoncé mes compagnons pour protéger ma bien-aimée , mais j’ai quand même été exécuté.
Le cinéma a raconté mes « exploits » et le Français Guillaume Apollinaire m’a célébré dans un de ses poëmes.
Qui suis-je ?
Dans la forêt avec sa bande
Schinderhannes s’est désarmé.
Le brigand près de sa brigande
Hennit d’amour au joli mai.
Le plus drôle, c’est que moi-même j’y avais pensé dernièrement !
, Andergassen !
A toi, maintenant.
Le film Der Schinderhannes (Deutschland 1958) - Deutscher Trailer - YouTube Schinderhannes
Johannes Bückler, dit « Schinderhannes », le « Robin des Bois » allemand.
Homme politique, j’exerce pendant 4 mois les fonctions de chancelier dans une année difficile, marquée par des tentatives de coup d’Etat tant communistes que d’extrême-droite. Dans les gouvernements suivants, je continuerai d’exercer les fonctions de ministre des Affaires étrangères jusqu’à ma mort. Mon action internationale, visant notamment le rapprochement avec la France, me vaudra le prix Nobel de la paix. Qui suis-je ?
Gustav Stresemann, comme Friedrich Ebert homme politique de la République de Weimar, qui reçut le prix Nobel de la paix avec son homologue français Aristide Briand.
Miriam ! Un bon exemple d’amitié franco-allemande.
A toi le témoin !
Je suis né en Basse-Saxe en 1862 et mort en 1918, dans une ville située en Westphalie, à laquelle mon nom reste associé jusqu’à aujourd’hui. Je suis apothicaire de formation et, après avoir vécu pendant quelques années à Berlin, j’acquis une pharmacie dans cette ville de Westphalie citée en haut. Mon idée lumineuse fut une levure chimique que je commençai à créer, destinée à garantir une bonne réussite de gâteaux et biscuits. Cette levure, je l’appelai « Backin » ; ce fut le commencement d’une entreprise familiale qui devait prospérer pendant des générations …
Qui suis-je ?
Exactement, michelmau! 
A toi !
Aucune réponse de Michel!
C’est pourquoi, je vous présente une autre personne:
Il est né comme le deuxième fils d’un boucher à Munich.
Après son baccalaureat, il fait ses études à l’université de Munich.
Après la guerre, il est le chef de district à Schongau pour 3 ans.
Lorsque la République Fédérale d’Allemagne est créée, il est député dans le Bundestag à Bonn.
Il collabore dans le gouvernement sous le Chancelier Fédéral Konrad Adenauer à Bonn.
Il a des fonctionnes différentes; après 1956, il travaille comme Ministre Fédéral de la Défense.
En 1962, il participe à un grand scandale contre un hebdomadaire très connu, dont le rédacteur en chef et son confrère sont arrêtés.
Sous le Chancelier Fédérale Kiesinger, il est le Ministre Fédéral des Finances.
Il collabore très bien avec le Ministre Fédéral d’Économie bienque le dernier soit membre d’un autre parti.
On parle de « Plisch et Plum » (après une caricature de Wilhelm Busch)!
Cette collaboration aide vaincre la récession d’années 60 en Allemagne.
Après les éléctions en 1969, Willy Brandt est le Chancelier Fédéral à Bonn.
La personne qui nous cherchons, a été le grand opposant contre l’« Ostpolitique » qui Willy Brandt a favorisé.
En 1975, il fait un voyage en Chine et parle avec Mao-Tsetung et aussi le chef du gouvernement, Chou En-lai.
Personne n’a attendu cette conversation!
Entre 1978 et 1988, il est Ministre-Président de Bavière.
Toujours, il se mêle dans la grande politique dans la République Fédérale à Bonn, mais il reste quand-même à Munich.
Le 1er octobre, il participe à une excursion de chasse près de Regensbourg.
Tout à coup, il souffre d’une syncope avec un arrêt cardiaque.
On l’amène à l’hôpital à Regensbourg où il meurt le 3 octobre, exactement 2 ans avant la réunification des deux Allemagnes.
C’est-à-dire: Nous pouvons commémorer son anniversaire de la mort 25ème, cette année!
C’était très simple! Nous parlons de qui?
Grand-Père
Je pense , bien sûr , au très contesté (et très contestable ) Franz Josef Strauß.
Tu as raison, Michel!
Franz Josef Strauß, né 6 septembre 1915, mort 3 octobre 1988.
Il a déclenché le « Spiegel-Affäre », quand Rudolf Augstein, l’éditeur de hebdomadaire « Spiegel » et son rédacteur Conrad Ahlers sont arrêté.
Ils ont publié que Strauß avait donné le marché à FIBAG en avantage pour construire des casernes en Allemagne.
Après la publication, la police a perquisitionné les bureaux de la maison d’édition et arrêté les deux hommes.
On a demandé la démission de Strauß comme Ministre Fédéral de Défense, mais il l’a refusé.
C’est pourquoi, cinq ministres du gouvernement, tous les membres du parti F.D.P. sont démissionés de ses postes.
Les « Plisch et Plum », c’étaient Franz Josef Strauß (comme Ministre Fédéral de Finances, membre du parti CSU) et Karl Schiller (comme Ministre Fédéral d’Économie, membre du parti SPD). Ils ont bien collaboré dans le gouvernement et ainsi vaincu la récession dans les années 60 en Allemagne.
Maintenant, c’est ton tour, Michel!
Grand-Père