Odenwaldschule

qu´elle est sa philosophie,son engagement.
j´ai trouver cet article en français, je comprend mieux certains aspect discutable de Daniel Cohn Bendit. A lire.
fr.wikipedia.org/wiki/Odenwaldschule

jean luc :wink:

Ah et on retrouve aussi une certaine Beate… :open_mouth:

C’est un enseignement pour gosses de bobos, m’étonne pas que Cohn-Bendit soit passé par là.
:frowning:

Beate Klarsfeld ? :question: :bulb:

Ben non, Beate Uhse, celle des sex shops du même nom. :laughing:

En effet ce n’est pas tout à fait la même chose. :mrgreen:

:S

Je viens de finir de manger et la, grosse envie de vomir …

A force de faire du sport nu avec les garçons, devenir le leader dans le sport en chambre c´est dans l´ordre naturelle des choses. :laughing: :laughing:

jean luc :wink:
Et dire que cet école dépend de l´UNESCO chargé de la protection de l´enfance .

Je ne comprends pas… pourquoi vomir? J’ai l’impression que vous autres Francais avec votre système éducatif super-super-autoritaire ne comprenez pas les idées d’une telle école. Beaucoup d’internats sont concernés. Que la Odenwaldschule soit concerné aussi, ca a, selon mon opinion, rien à voir avec le programme réfromateur de cette école. Les chosese se sont d’ailleurs passés après la phase avec le sport nu!

cri-zi, c’est Daniel Cohn-Bendit qui fait vomir Kat :wink:
Ce que je comprends pas, je l’adore!

Par contre je suis un peu sceptique concernant les Odenwaldschule, ça a l’air d’être un peu le stéréotype de l’école « cool » or les écoliers ont quand même besoin d’une autorité en cours, en l’occurrence un prof qui ne soit pas trop un « pote ». Si mon collège avait été une Odenwaldschule, ça aurait été la fin du monde…

Ici on parle pas pédophilie , mais de la philosophie de cette école. Tu parle d´un programme réformateur á 2300€ par moi. Car ceux qui en bénéficient ne veulent pas reformer la société. Le public de cette école est plutôt conservateur.

jean luc :wink:

Je suis un vieux défenseur de l’école publique et républicaine.Publique, laïque et obligatoire; celle qui donne à tous les enfants, issus de toutes les couches de la société la possibilité d’avoir la place qui leur revient et de devenir des citoyens à part entière.
L’école publique est loin d’être parfaite; ce n’est pas moi qui dirai le contraire, mais elle a au moins le mérite d’exister et d’être gratuite.
J’ai commencé à enseigner dans les années 68…c’est dire que des conneries, j’en ai entendues, de la bouche de gens qui n’avaient rien à voir avec l’école, et, pire à mes yeux, de parents d’élèves et de collègues. C’était l’époque dite « antiautoritaire » des « libres enfants de Summerhill ».Je dois , pour être honnête, reconnaitre que tous les parents n’étaient pas dupes et que beaucoup étaient très sceptiques devant ces idées « post-rousseauistes ».

L’épanouissement de l’enfant en dehors de toute contrainte, le refus de tout recours à l’autorité, discuter avec l’enfant afin qu’il prenne conscience « de lui même » de ce qui peut et de ce qui ne doit pas être fait, tout cela très joli et respectable dans la théorie.
Aujourd’hui, de nombreux pédopsychiatres reviennent sur ces théories et soutiennent que les enfants ont besoin et demandent même implicitemet qu’on leur mette des limites.
J’ai connu, en tant qu’élève, l’école publique des années 50 et 60 (c’est à dire bien avant la mode antiautoritaire). Peut-être ai-je eu de la chance…ou alors peut-être qu’en raison de l’âge, la mémoire me fait défaut, mais je n’ai pas du tout l’impression d’avoir été « traumatisé » par des profs dont l’autorité trop marquée m’aurait empêché de « m’épanouir » en tant qu’enfant.
Par contre, plus tard, en tant qu’enseignant, j’ai eu collègues qui ne punissaient pas, qui discutaient à perte de vue avec leurs élèves, se faisaient appeler par leur prénom, et bien entendu tutoyer. Il valait mieux alors ne pas faire cours à côté de leur classe!!!
Bon, je m’arrête là parce que parler de tout ça me donne l’impression de retourner au bureau et que comme le dit si justement l’Ecclésiaste;« Il y a un temps pour tout, un pour le boulot et un pour la retraite. »
Je précise tout de même que, par tempérament, je déteste toute forme d’autorité (spirituelle, politique ou policière) et que s’il m’est arrivé parfois d’y avoir recours, c’était à mon corps défendant.
:wink:

J’ai trouvé très interressant ce que tu as écris.
Moi aussi je suis partisan de l’école laïque et républicaine qui m’a laissé de bons souvenirs.
Et, franchement quand j’entend que l’on va interdir la fessée je suis septique sur la vertu éducative d’une telle mesure. :confused:

Ca c’est clair. :wink:

:smiley: :smiley:
Pour en faire des rebelles il faut qu’ils connaissent une autorité juste mais qu’ils vivent aussi des situations d’injustices.
Il ne s’agit pas d’en faire des êtres « formatés » et soumis à toutes autorités mais d’en faire des êtres libres (ce qui est totalement différent).
Et de cela les enseignants (et les parents) sont responsables. :wink:

Un enfant a qui on cède à tous ces caprices sera toujours insatisfait (et donc esclave de ses désirs).
Il doit connaître des frustrations pour pouvoir s’épanouir et vivre en société. Les pédopsychiatres ont donc parfaitement raison d’insister sur ce point.

:wink:

j´ai connus cet école dont tu parle Michel, avec ses règles,notablement les punitions corporelles, la moyenne par classe était autour de 40 élèves par classe, voire plus , il était impossible de travail sans discipline. Dans les villages il y avait 3 personnages important , le maire le 1er représentant de l´état, le curé le gardien des âmes,l´instituteur le dépositaire du savoir et en même temps secrétaire de la Mairie. il y avait des limites á ne pas franchir , trop sévères ou pas assez c´était l´éternelle question.
Il faut savoir qu´étant français je suis trop sévère pour un allemand avec mes filles, et en France trop cool avec elle(ma famille).
Je dit toujours á mes filles je ne suis votre pote, mais votre père. Un jour une de mes filles m´a demandé la différence entre pote et père,je lui est répondu á ton pote tu peut lui dire merde , á ton père non tu lui doit le respect.

jean luc :wink:

Sauf que je n’ai jamais connu de punitions corporelles, peut-être parfois,exceptionnellement, en primaire, le coup de règle sur les doigts. Par contre , côté effectifs de classes, je n’ai pas souvenir de 40 élèves dans les classes, mais je vivais dans une petite ville de province, ce qui , sans aucun doute, change les données.
:wink:

Je comprends la remarque de Cri-zi. Je suis très marqué Gymnasiallehrer, donc les poteries avec les élèves, ca ne me vient pas à l’esprit… mais je comprends qu’à certaines époques, l’envie d’apporter des réponses à des problèmes scolaires qui ne sont pas liés directement à l’intelligence au sens cognitif du terme amène des pédagogues à chercher des alternatives. Que l’alternative soit ratée, réussie ou les deux, je m’en fous, je veux juste dire que cette créativité pédagogique n’a rien de mal en soi. Odenwald, Steiner, Montessori etc. sont des écoles qui se demandent dans quelle mesure le rapport affectif et social peut renforcer voire conditionner l’apprentissage chez des enfants et adolescents. La question est excellente.

Une école pour tous, c’est utopique, mais ca ne marche pas si mal que ca dans les écoles publiques et le gros des écoles privées classiques. Aussi bien en France qu’en Allemagne. Le collège unique a ses avantages, ses inconvéniants et son prix. On vit avec les deux premiers, on court après le troisième. La séparation précoce germaine permet des filières gymnasiales nettement plus calmes que bien des établissements francais, il a ses inconvéniants aussi. Mais dans ce grand paysage pédagogique, je ne vois pas pourquoi les niches alternatives n’auraient pas leurs places. Parfois, elles servent d’exemples à ne pas suivre, preuve vivante que ce sont des glandeurs ignorants retardés. D’autres fois, elles mettent en évidence des solutions auxquelles on ne pense pas dans les ministères et qui peuvent inspirer sur le terrain.

Que certaines expériences pédagogiques soient désastreuses, que certaines soient tellement dogmatique que c’est proche d’une secte etc. OUI - et alors ? Je ne suis pas sûr que l’on puisse vraiment ce passer de ces expériences, pour rester ouvert et créatif en pédagogie. Même si je suis loin de partager les croyances de ces mouvements.

j´ai connu deux instituteurs amateur de ça, une s***** qui deculotter les garçons devant les filles pour la fessée, un c** qui penser qu´il avait le droit de tout faire ,une oreille arraché , un bras cassé au court de l´année ,pour moi une gifle magistrale les cinq doigt marqué sur la figures pendant 1 semaine, et pour lui un oeil aubernoir pendant 1 mois, mon père ayant réglé l´affaire a sa façon, c´est á dire á la John Wayne ,depuis ce jour mémorable il nous a laisser tranquille(plus de coups),il faut dire que la majorité des instituteurs était non violents, ils leur fallait seulement dire quand je verrais ton père…
Quand aux 40 élèves par classe je ne dit pas que c´étais partout, la ville était gravement endommagé par la guerre (80%), plus le babys boom .
je vous conseille de lire le livre , ou voir le film 1er version de la guerre des boutons.

jean  luc :wink:

Ce serait bien si tu pouvais surveiller ton langage de temps en temps… :unamused: Merci !

H.S. : Non, il n’y avait jamais de punitions corporelles mais par contre notre maître était strict sur l’hygiène…et puis on le respectait.
Il n’était pas notre « pote ». Il n’avait pas besoin de montrer son autorité car il montrait l’exemple.

Et puis notre curé avait été dans les maquis du Vercors en 1944 et je peux vous affirmer que quand il te gueulait après il ne faisait pas semblant. T’avais intérêt à fermer ta gueule et t’avais pas intérêt à le traiter de vieux con … Mais on crapahutait avec lui dans le Vercors et avec lui tu devenais un homme. Avec lui pas de tabous, tu revenais directe en 1944 et ce n’était pas spécialement un jeu réservé aux lâches. Tu comprenais très vite ce qui signifie le mot « liberté » et t’avais intérêt à comprendre vite…ça laisse des traces.
Rencontrer ce genre d’homme te forge un caractère. Après tu sais dire « Non »!!!
Par contre j’ai connu des classes où s’était le bordel car le professeur ne savait pas se faire respecter et cela nous le savions parfaitement car nous étions des petits merdeux.
:smiley:

Je suis absolument contre l’utilisation de la violence contre les enfants à part quelques fessés.
Ce n’est pas une façon normale d’éduquer les enfants.
L’adulte doit montrer l’exemple mais pas de cette façon. :confused: