L‘université de Strasbourg ne fait plus la formation du module technique depuis cette année… en voilà une info qui en dit long. Avant, je disais que la situation était désespérante en Alsace, maintenant, elle est désespérée.
Strasbourg attire peut-être les touristes allemands par contre elle ne semble pas du tout être attirée par eux… De toute façon les Allemands aiment parler l’anglais, alors …
c’est l’impression que j’ai de cette ville. Strasbourg est peut-être une des villes françaises où l’enseignement de l’allemand est le meilleur ??? Je ne sais pas, mais cela doit être dû plus aux étudiants germanophones natifs qu’aux habitants, qu’ils soient Alsaciens ou pour une grande minorité venue d’ailleurs…
C’est sûr, on ne traverse pas un pont à pied pour de Strasbourg pour se retrouver en Allemagne, comme à Francfort/Oder pour se retrouver en Pologne et se sentir encouragé à parler polonais. Ce qui fait que les étudiants polonais viennent à FF/O pour étudier l’allemand et les quelques étudiants allemands intéressés le polonais. Là-bas tout est fait pour et même pour les non Allemands ou non Polonais. FF/O c’est une grosse opération de séduction envers la langue du pays voisin, le polonais. Et pourtant les rancoeurs entre les deux pays devrait être encore fortes, si l’on pense que la ville polonaise était avant la fin de la guerre un quartier de FF/O
par contre je ne pense que cela soit le cas de Strasbourg vis à vis de l’allemand
J’ai l’impression que Strasbourg vit sur sa position et sur son passé par forcément toujours digérée de ville germanique mais que l"offre en langue allemande est finalement assez décevante. Strasbourg à mon avis se veut plus capitale européenne, centre de l’UE qu’endroit priviligié pour la transmission de la langue allemande, même si beaucoup d’entre nous voient cette ville en tant que tel.
Ah bon ? Ben , et la passerelle Mimram , dite « passerelle des Deux Rives » ?
Bon , dans l’article , il est question de l’Alsace en général et non de Strasbourg en particulier.
L’Alsace a râté le coche du bilinguisme…Faut dire que l ‹ état jacobin français l › y a bien aidée , en l’occurence.
Je crois qu’il y a aussi une bonne proportion d’habitants en Alsace qui sont venus après la seconde guerre mondiale et qui ont une attitude très hostile envers tout ce qui n’est pas aussi français qu’eux. Les dialectophones en ont été les premières victimes. La hargne avec laquelle la romanisation a été imposée par les francophones a été du véritable harcèlement anti-germanique, sans distinction entre ce qui est allemand et ce qui est alsacien. C’est d’une cruauté sans nom car les dialectophones ont été piégés dans une identité allemande qui n’a jamais été la leur et en ont ainsi été réduits à rejeter l’Alsace pour ne pas passer pour des Allemands aux yeux des idiots francophones devenus dominants. La bourgeoisie alsacienne a largement été complice de cette dynamique mortifère en se romanisant encore plus vite et plus volontiers pour faire des affaires avec l’aura des vainqueurs après la guerre. Comme d’hab, c’est la victoire de la connerie.
===== Merci beaucoup, Michel , c’était d’une ignorance grave !!! A vrai dire je ne suis allée dans cette ville que trois fois dans ma vie et jamais comme but touristique à lui seul. Et aussi étrange que cela puisse paraître, on ne m’a jamais parlé de ce pont… Mais j’ai l’impression que le Brandebourg fait beaucoup plus pour la promotion de la langue et la culture polonaises que l’Alsace pour l’allemand. Pour ma part, je ne sais pas si les étudiants en Erasmus en Alsace bénéficient en plus des cours de français de perfectionnement, de cours gratuits de la langue allemande., ou s’il y a des universités franco-allemandes ( pour ceux qui ne le sauraient pas l’université franco-allemande ne désigne pas une université mais les réseaux de partenariat entre les universités françaises et allemandes et elle se trouve à Sarrebruck) ou si on leur organise des petits séjours en Allemagne (à Fribourg par exemple) ou encore si les étudiants ont des possibilités de logements étudiants des deux côté de la frontière… Par contre, si l’Alsace a raté le coche du bilinguisme, à ce que j’ai pu en constater elle sait bien bien vendre la culture française et les traditions alsaciennes en Allemagne et en Pologne!!!