Opa und Oma vivent maintenant en Slovaquie

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Sonka termine son article en disant

… Article qui invite à une forte réflexion.

Les Allemands ont choisi d’expatrier leur seniors dans les ex-pays de l’est limitrophe et eux-mêmes sont de plus en plus tentés de monter des affaires là-bas. Cela arrange tout le monde, c’est moins cher c’est sûr et l’éloignement, de toute façon, "ça peut être une excuse pour aller voir encore moins souvent le parent devenu vieux et encombrant ". Bon l’article parle de l’Allemagne, mais je ne suis pas loin de penser qu’en France, même si elle ne s’agit pas de la Slovaquie, la pratique doit aussi exister.

Alors je dirais une conséquence de la crise économique, de la non prise en charge du vieillissement de la population, une conséquence de la mondialisation et du prix de la main d’œuvre soit disant trop élevée dans les pays dits riches. Et surtout l’égoïsme croissant de nos sociétés riches et industrialisées. Mais je crains que nos pays riches devenus de plus égoïstes et par conséquence vieillissants doivent bientôt payer le prix réel de l’addition.
Le seul aspect positif que je vois en l’expatriation forcée des personnes âgées dépendantes, j’appelle cela ainsi , est que cela peut donner du travail aux jeunes gens vivant dans des pays où les personnes âgées ne sont pas « parquées » loin de leur famille.

Après il y a les jeunes retraités qui choisissent eux-même de s’expatrier du fait d’une retraite trop faible et montent même des commerces dans le pays d’accueil . Et là les choix des Allemands et des Français semblent converger car un nombre grandissant choisissent le soleil. Avec certes une forte propension pour les pays francophones dits stables de l’Afrique du Nord et sub-sahariennes pour les Français et l’Espagne et la Thaïlande pour les Allemands. La aussi, le problème repose sur la crise économique mais au moins, les personnes choisissent par elles-mêmes et elles peuvent être actives dans le pays d’accueil et aussi faire appel à la main d’œuvre locale.

suite de l’article

avant de critiquer ce système en général, j’ai une petite question, en France les enfants sont OBLIGES de subvenir aux besoins de leurs parents vieillissants, il est donc courant que les enfants partagent les frais inhérents à une maison de retraite, si la retraite et les économies du/des parents ne suffisent pas.
A en croire l’article, il n’en est pas de même pour les allemands… Vous confirmez ???

pour la suite…deux remarques… l’article cite une famille dont la mamy est sénile… elle ne souffrira donc pas de l’absence de visite, et de l’absence de sa famille, puisqu’elle n’a aucune notion du temps qui passe ! Tant qu’elle a, comme dit dans l’article, des photos du temps « dont elle se souvient encore », elle est heureuse… même à 800 km de son domicile !
Mais qu’en est-il des personnes qui ont toute leur tête, et qui sont exilées dans un pays étranger, loin de leurs amis et de leurs familles ? j’ai bossé 20 ans en maison de retraite, je sais que le réseau famille/amis est essentiel pour bien s’intégrer en maison de retraite,et qu’il faut éviter au maximum de briser ce réseau !
et j’ai ma grand-mère en maison de retraite à… 800 km de chez moi (parce qu’elle a toujours vécu à 800 km de chez moi ), et je trouve cela bien dommage de ne pas l’avoir dans mon secteur, pour aller lui rendre visite régulièrement et profiter avec elle des jours qui passent…

bref… je suis très critique envers cet article, je ne vais pas dire envers les allemands, car à mon avis il ne faut pas trop généraliser… mais sincèrement, si on met Opa en Slovaquie pour une question de fric, ça me donne envie de vomir ! *
A quand Helmut Kohl en Slovaquie sur son fauteuil pour ses derniers jours ? :frowning:

Mouais l’argument de la mamie sénile qui ne se rend compte de rien.
C’est l’argument que m’a cité quelqu’un de ma connaissance.
ma mère en allant rendre visite à des amis en maison de retraite, l’a rencontrée cette « mamie sénile » et elle est parfaitement lucide et tout.
de plus même quelqu’un qui soit disant n’a plus toute sa tête est sensible au climat affectif qui l’entourre.