Petite question bête

Comme je ne savais pas où la mettre, je la poste en désespoir de cause dans la section « Vocabulaire ».
J’aimerais vous demander comment vous parlez l’allemand. Je veux dire par là si vous faites attention à l’accent tonique, qui peut jouer un rôle essentiel pour la signification d’un terme, ou si vous êtes plutôt de la fraction « Goutênne Tague, ichêtt guernaïnneu Zimmêre » (bien traînant sur la fin). Votre professeur a-t-il attiré votre attention sur la bonne prononciation et le rôle de l’accent, vous a-t-il fait répéter la phrase avec la mélodie correcte? En était-il aussi de même pour l’anglais ou d’autres langues?

Ah voici une bonne question :
Personnellement, J’essaye d’« absorber », même d’imiter l’accent allemand en écoutant la radio allemande ou la ZDF.
Accent tonique ou « plat »… Donc, j’apprendrais l’allemand avec un accent plutôt tonique, cependant en tant qu’autodidacte.
En cours, quand j’entendais des prononciations allemande très accentué par celui du régional français ( :laughing: ), le professeur ne faisait pas particulièrement de correction… En effet , la grammaire et l’orthographe sont priviligiées.
Je pense aussi, que les exigences des enseignants changent suivant le choix des langues (LV1 ET LV2)… Toutefois, moi qui ai pris LV1 ANGLAIS, la plupart du temps, on n’était pas du tout réprimandé à propos de notre accent anglais. :wink:

Accent tonique, oui (ce qui ne veut pas dire que je l’ai à 100% juste…)

En allemand, je ne me souviens pas de l’attitude des profs, mais je ne pense pas qu’ils y aient attaché beaucoup d’importance. J’ai appris à parler en Allemagne.

J’ai eu un seul prof qui nous a fait faire de la phonétique, c’était en anglais. Il faut dire qu’il y en a plus besoin en anglais.

C’est en fin de compte ce qui explique qu’un Français est automatiquement repérable. C’est vrai qu’un petit séjour dans un pays de langue allemande vous remet les idées en place, par effet d’imitation, pour peu qu’on veuille s’en donner la peine.
Dans nos manuels d’allemand, contrairement aux manuels d’anglais, qui utilsaient l’alphabet phonétique pour la prononciation et l’intonation, rien n’était mentionné à ce sujet.
Par contre, en russe, c’était tout de suite la reprise en main: « oudariénié, oudariénié »! :smiley: Et l’accent tonique était marqué, du moins pendant les deux premières années.

On peut ajouter que dans certaines langues, l’accent peut transformer le sens d’une phrase ou même la grammaire comme dans le chinois ou l’espagnol :smiling_imp:
Quand je dis imiter, c’est plutôt par exemple avec un mot anglais : To deserve (mériter), j’avais remarqué en écoutant la radio anglaise que ce mot etait accentué dans le grave au niveau du « ser »…
D’ailleurs une certaine Amy Walker disait haut et fort que la pronociation était un jeu de scène (21 Accents - YouTube)

pour ma part, je n’ai jamais appris avec un système de phonétique (pourtant bien pratique… mais j’ai eu des notions de phonétique française en 4ème… et j’ai commencé l’allemand en… 6ème)…

je pense que lors de mes premiers voyages en allemagne, je devais parler allemand avec un accent terriblement… girondin !! :laughing: :laughing: ceci dit… mon allemand n’était pas génial non plus !! :laughing:

Mais au cours de mes voyages, et aussi lors des visites de ma corres, au cours des discussions avec leurs parents et amis, j’ai l’impression curieuse d’avoir pris la tonalité de LEUR accent :wink: je pense accentuer les mots comme il le faut quand j’oralise, mais je crois avoir dans la tête l’accent du Nord de l’Allemagne, et pas un accent « général »…
ceci dit… ça doit tout de même être bien mieux … Que l’accent girondin qui met des « eee » à la fin de chaque mot ! :wink:

et pour ma part, vu mon niveau d’allemand, si on me reconnait étrangère à cause de mon accent, et pas parce que l’on n’a pas compris mon allemand… alors… je suis ravie !! :smiley:

En allemand, on nous demandait juste de faire un « h » bien prononcé
Mais en anglais … :frowning: l’horreur ! on passait des heures sur la prononciation
( ça doit être pour ça que je ne supporte plus cette langue :laughing: )

J’ai appris l’allemand sans l’accent, donc à la française, mais avec une prononciation correcte (les -ich ou -och par exemple).
C’est depuis que je vis en Allemagne, que j’ai pris les intonations locales. Mais je pense que c’est normal, puisque étant du nord est de la france, j’ai pris l’accent du sud lors de mes études à Montpellier. Donc l’imprégnation fonctionne plutôt bien !

Ce qui existe aussi en allemand. Dependant de l’accent du mot « umfahren », une reponse affirmaltive a la question « Wollen wir ihn umfahren? » est soit une invition a assassiner qn soit une invitation a sauver sa vie… :slight_smile:

Où le sort de la vie ne tient… qu’à une particule! :smiley:
Il y a aussi cette phrase célèbre, sans ponctuation:
Hängen nicht laufen lassen
Où mettriez-vous la virgule nécessaire pour condamner ou élargir? :confused:

C’est une vraie colle!..Au risque de dire une (ou plusieurs conneries), je me lance:
Si on mettait une virgule après hängen, je prendrais ça (peut-être à tort) pour un infinitif à valeur impérative.
Qu’on le pende, qu’on ne le laisse pas courir!

Si on met la virgule après nicht, je prendrais cela pour un infinitif à valeur d’impératif négatif.

Qu’on ne le pende pas, qu’on le laisse courir! (ce qui n’est pas du tout la même chose!)

Mais j’ai peut-être l’esprit complètement tordu. :laughing:

Mais non, mais non, michelmau! Tu as parfaitement raisonné!
On prête cet ordre au roi de Prusse Frédéric II, qui l’aurait envoyé en hâte au bourreau qui s’apprêtait à accomplir son office. Mais comme les souverains sont toujours pressés, il avait oublié la virgule, et le bourreau était bien embêté… Quoiqu’il en soit, on ne prête qu’aux riches, et cet exemple est toujours cité comme cas d’école pour démontrer l’utilité de la ponctuation.
Et comment va réagir l’interprète qui, à un congrès oecuménique, entend dans sa cabine l’intervenant parler de « pain sans le vin / pain sans levain » à propos d’une réforme de l’eucharistie! :smiley:

Zyms Brot, bien sûr; le pain à Zym.
:wink:

Publicité gratuite, j’espère! :smiley:

Bien sûr! les Zym étant à la boulangerie hébraïque ce que les Poilane sont à la boulangerie française.
:wink:

J’en connais un autre exemple pour l’importance de la virgule, un testament: « Das Haus soll meinem Sohn nicht aber meiner Tochter gehören. »

La virgule avant ou après la négation change totalement le sens du message!
:wink:

Oui, mais en même temps, c’est pas possible d’apprendre le russe sans accent tonique ! (sauf si on ne souhaite que l’écrire, bien sûr)

:astonished: :astonished: c’est tellement surprenant… que j’avoue ne pas savoir où mettre la virgule, et donc… ne pas comprendre la phrase… "la maison ne doit pas appartenir à mon fils mais à ma fille "?? ou bien c’est l’inverse ? :angry:

Oui, si tu mets la virgule après « nicht ». Si tu la mets avant, c’est l’inverse. Mais il faut avouer que la phrase avec la virgule après nicht est un peu artificielle. Normalement, on dirait: Das Haus soll nicht meinem Sohn, sondern meiner Tochter gehören.