Merci pour les explications Grand-Père, je ne comprenais pas en quoi c’était gênant de dire à son médecin que l’on a trop pris d’un médicament, même des laxatifs, si l’abus n’est pas lié à un contexte très particulier.
en fait il y a pire que la covid
Ouaip, comme on dit à la frontière suisse : S’Lawa esch hert wia a Hianerleiterla, verschessa vo owa bis unda. (La vie est dure comme une échelle de poulailler, couverte de merde du haut en bas)
9 Cacao
La lave-vaisselle a fini son travail. Je vide la lave-vaisselle et mets les assiettes, les tasses, les pots à la table dans la cuisine pour les ranger plus tard. Le petit-fils trouve une très petite tasse avec sa soucoupe à la table, la vaisselle pour un expresso. Il regarde cela et joue un peu.
« Quelle jolie petite tasse! » dit la grand-mère. « Quoi veux-tu boire de cette tasse? Peut-être un cacao? » - Mais elle prononce le mot « cacao » comme « Caca-O ». « Beurk!!! » dit le petit-fils. « On ne boit jamais son caca d’une telle tasse! »
Grand-Père
10) Une randonnée à vélo
Ma famille et moi faisons une randonnée à vélo à la campagne. Nous prenons une route empierrée dans la forêt. La rue traverse la forêt tout droit vers le nord. Dans l’est il y a une hauteur recouverte de beaucoup d’arbres; la hauteur s’arrête au bord de la rue par une falaise. Dans l’ouest le paysage est plat, également recouverte de beaucoup d’arbres.
Un peu plus tard une trace du chemin de fer traverse la forêt de l’ouest et continue sa direction vers le nord; la voie accompagne notre rue.
Puis la forêt s’éclaircit. La rue et aussi la voie arrivent à une petite gare qu’on a bâti en travers de la voie. Là-bas la rue et la voie arrêtent. La hauteur a descendu en pente douce.
Nous sommes un peu fatigués et avons faim. Nous lisons l’affichage des horaires de départ. Nous voulons aller retour par le train. Le prochain train partira deux heures plus tard. Il y a un petit restaurant à la gare. Nous entrons et commandons un gâteau et un café pour nous.
Il y a beaucoup de bruit dehors. Après avoir mangé mon gâteau et bu mon café, je sors seul du restaurant. Ma famille reste encore dans le bâtiment. Dans l’est de la gare quatre voies passent le lieu. Il y a beaucoup de circulation sur les voies. Sur la première voie roule un train express vers le sud, tiré par une grande locomotive électrique verte. Les caisses de roue sont ouvertes, on voit les grandes roues à rayons, plus grande qu’un homme adulte, les roues sont reliées par bielles. La locomotive fait un hurlement pendant le passage. - En même temps un autre train express roule très vite sur la deuxième voie vers le nord, poussé par une locomotive électrique. - Seulement un peu plus tard il vient un autre train express du nord sur la troisième voie, tiré par une locomotive électrique. Il passe la petite gare sans arrêt. Presque en même temps un quatrième train express roule vite sur la quatrième voie vers le nord, poussé par une locomotive électrique. Toutes les locomotives font un grand hurlement pendant le passage. Plusieurs autres trains passent la petite gare sans arrêt, aussi des trains de marchandises.
Il y a une petit sentier sur la hauteur dans le sud. Je monte sur ce sentier pour avoir une meilleur vue sur la circulation de trains express. Je monte sur le sentier pendant cinq ou six minutes. Maintenant j’ai une très belle vue sur la trace. De plus je peux voir au-dessus le toit de la gare: On voit beaucoup d’arbres, mais aucun village.
Tout à coup j’entends la voix de ma femme: « Viens vite! » crie-t-elle. « Notre train part tout de suite! » Je descends le sentier en courant vite. Mais c’est bizarre: Je suis arrivé sur la hauteur après cinq ou six minutes, mais pour le retour je prends longtemps. J’arrive essoufflé à la gare après environ une heure. Il n’y a plus un train sur la voie, aucune personne sur le quai de gare. Je rencontre le chef de gare. C’était le dernier train pour aujourd’hui. Le prochain train partira le lendemain! Oui, il a vu une femme avec deux enfants sur le quai de gare. Ils ont chargé quatre vélos dans le train. La femme a crié plusieurs fois à son mari, mais il n’est pas venu.
Je me réveille. - Heureusement c’était un rêve!
Grand-Père
11) Le brouillard
Nous avons passé la nuit à l’hôtel dans une ville. Pendant la nuit nous avons rechargé nos batteries pour nos vélos électriques. Après le petit-déjeuner nous quittons la ville. D’abord notre rue longe dans une vallée. Le ciel est gris, il y a beaucoup de nuages, mais aussi un peu de soleil.
Dans la prochaine localité nous arrivons à une bifurcation. La rue à droite continue dans la vallée, la rue à gauche monte raide vers un col. Nous prenons la rue à gauche. Bientôt les nuages baissent. Au début on a encore une belle vue sur la vallée avec un village et sa jolie église, mais bientôt les nuages cachent la vue. La rue est très raide, on doit pédaler avec la force de sa batterie. Puis il commence à bruiner, plus tard à pleuvoir. On passe plusieurs virages et monte peu à peu. Un peu plus tard ma première batterie est vide, nous devons arrêter et changer les batteries. Le brouillard est plus épais, on a seulement vue de quelques 100 mètres. De temps en temps une voiture nous dépasse, son écume gicle contre nos jambes. La pluie augmente. Plusieurs virages. Le voyage est très fatigante!
La vue est très mauvaise. Encore une virage, plus d’ascension du col, encore une virage! Bientôt nos deuxièmes batteries sont vides. Dans une virage nous distinguons une petite cabane, c’est un restoroute pour les motocyclistes. Nous arrêtons, entrons dans la cabane et demandons, s’il était possible de charger nos batteries. La femme nous montre sa prise de courant. Nous connectons nos chargeurs avec deux batteries. Ça prend du temps. Nous commandons deux tasses de thé et étudions nos cartes géographiques. Nous ne sont pas sûr où nous sommes arrivés.
Une heure plus tard le batteries montrent une seul point de cinq possible points. Nous devons attendre encore et commandons deux autres tasses de thé. Puis les batteries montrent deux points. Nous payons les thés. « On est encore loin du col? » demande ma femme à la serveuse. « Non! » répond-elle. « Vous êtes déjà arrivés! » Bizarre! Nous connectons nos batteries et partons. Seulement une petite colline dans le brouillard, puis nous sommes arrivés sur le col.
Nous avons attendu une belle descente après avoir passé le col. Mais le paysage a une autre formation: La rue monte et descend plusieurs fois sur cette hauteur. Il pleut beaucoup, tous nos vêtements sont tout trempés! Un peu plus tard nous avons passé la hauteur et peuvent descendre. À la fin nous arrivons dans une vallée où la piste cyclable continue sur une rue empierrée. La pluie s’est terminée, le soleil vient, il fait un peu chaud. Au soir nous arrivons à notre destination, une ville où nous cherchons un hôtel pour passer la nuit. Le personnel de l’hôtel est très gentil. Nous pouvons garer nos vélos dans la cave; on peut pousser les vélos dans une dépression de terrain et entrer la cave sans les transporter sur un escalier. De plus nous recevons la permission de pendre nos vêtements mouillés dans la chaufferie où il est très chaud. Après avoir changé les vêtements et lavé les mains, nous mangeons un très bon dîner à l’hôtel, nous nous promenons encore un peu au centre-ville et nous nous couchons tôt après cet étape de notre voyage.
Grand-Père
Tu n’as pas la nostalgie, Grand-Père, du temps où les vélos étaient à vapeur, et que néanmoins on descendait à l’auberge « recharger la batterie » ?
Ah, mes vertes années dans le Sundgau ! J’en ai bavé à vélo, dans la pluie, le froid et le brouillard !
Ah, le Sundgau en Alsace! Je le comprends très bien! - Mais l’étape que j’ai décrit dans la dernière histoire, s’est passée dans une autre région! La rue sur le col Soboth est très raide. On monte à une montée de 16% sur plusieurs kilomètres - très fatigant pour les cyclistes!
Grand-Père
Cette anecdote m’avait rappelé des moments difficiles dans la vie d’un jeune cyclo !
12) Le panier à salade
Le panier à salade - « Die grüne Minna » en allemand - a été une voiture de la police en Allemagne. C’était une Volkswagen coccinelle verte foncée avec un gyrophare sur son toit. Pour la plupart il n’a pas été un plaisir d’être transporté dans ce véhicule. Moi, j’ai fait la connaissance avec cette voiture à l’âge de 9 ans:
Dimanche matin. Nos parents restaient au lit, ils voulaient dormir longtemps et se reposer du travail de la dernière semaine. À côté la chambre d’enfants où mes deux jeunes sœurs et moi avons dormi. Tôt, à 6 heures, nous nous sommes réveillés. Nous avons quitté nos lits et joué dans le sol de la chambre. Nous avons ri beaucoup, disputé, crié, fait de bruit. Tout à coup mon père ou ma mère a ouvert la porte: « Silence! Nous voulons dormir encore! » ils ont demandé. Intimidés nous avons gardé la silence pour un quart d’heure. Ensuite nous avons de nouveau ri, disputé, crié, fait de bruit. Encore une fois la mère en colère a ouvert la porte et crié que nous avions le devoir de garder la silence, car les parents voulaient dormir encore. Toujours j’ai été responsable pour le bruit, car j’ai été l’enfant le plus âgé.
J’ai réfléchi: Qu’est-ce qu’on peut faire? Le prochain dimanche j’ai quitté mon lit tôt et suis descendu au rez-de-chaussée très prudemment. Je m’ai lavé, brossé mes dents, me habillé. Mais nos parents ne sont pas encore venus. Ainsi j’ai prudemment mis la table pour le petit-déjeuner. Mais les parents ne sont pas encore venus. J’ai pris le quotidien de samedi, regardé les photos, tenté de lire quelques articles, mais rien compris, puis attendu longtemps.
Qu’est-ce qu’on peut faire? Un jour j’ai demandé à mes parents si je pourrais sortir la maison au dimanche matin pour jouer dehors. Les parents sont étés d’accord. Le prochain dimanche j’ai quitté mon lit tôt, me habillé et sorti de la maison. J’ai joué avec mes petites voitures dans notre bac à sable, construit des rues et poussé les voitures. Les enfants du voisin sont venus. Ils voulaient jouer avec moi. Nous avons joué ensemble dans le bac à sable, ri beaucoup, disputé, crié et fait de bruit. Tout à coup on a ouvert la fenêtre dans le premier étage et crié en colère: « Silence! Nous voulons dormir encore! »
J’ai réfléchi: Qu’est-ce qu’on peut faire? Le prochain dimanche j’ai pris ma trottinette et me suis promené un peu. C’était une trottinette à bois (« Steiff ») avec deux roues compactes. Je suis retourné après une demie heure - mais les parents ont dormi encore. - Le prochain dimanche j’ai pris ma trottinette et fait une promenade d’une heure. Mais à mon arrivée à la maison mes parents ont dormi encore. Peu à peu j’ai grandi le cercle de mes promenades.
Un dimanche matin j’ai pris ma trottinette et suis allé dans notre rue. Après environ un kilomètre je suis arrivé à la périphérie de notre ville. J’ai monté un sentier empierré, traversé les voies du chemin de fer, continué dans la forêt, traversé une rue nationale, puis continué sur une rue secondaire le long au bord d’un petit lac, enfin monté sur une colline. À droite une auberge de jeunesse, à gauche un restaurant. J’ai connu ce restaurant, car de temps en temps nous nous sommes promenés ici pour manger un bon gâteau. Le restaurant a été 4 kilomètres loin de mon domicile. Après mon avis c’était encore trop tôt pour retourner. C’est pourquoi j’ai continué ce chemin sur une rue empierrée. Plus tard la rue a descendu, je suis arrivé à la périphérie du prochain village. Maintenant j’ai été 8 kilomètres loin de mon domicile.
Maintenant il a été le temps pour retourner. Mais je n’ai pas eu envie de prendre le même chemin pour le retour. Il a été difficile de conduire la trottinette sur la rue empierrée. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre la rue nationale pour mon retour. C’était plus facile de conduire la trottinette sur l’asphalte de la rue. Il y avait seulement peu de circulation sur cette rue. De temps en temps une voiture a passé. Une fois j’ai vu un panier à salade. Les deux policiers m’ont vu, mais continué son voyage. Un quart d’heure plus tard le panier à salade m’a dépassé et arrêté devant moi. Un policier a quitté la voiture et est venus chez moi. Il a demandé mon nom, mon âge et mon adresse. Il a demandé si mes parents savaient que je suis allé si loin de mon domicile. Il m’a demandé si je n’ai pas connu la règle que les piétons doivent aller à gauche de la rue. « Non! » ai-je répondu, « Je ne suis pas un piéton, je conduis ma trottinette! » Le policier a ri et me prié d’entrer dans sa voiture. J’ai dû prendre place avec ma trottinette au fond de la voiture. La coccinelle a son moteur en arrière. J’ai entendu beaucoup de bruit derrière mon siège. Les policiers ont parlé l’un avec l’autre, mais je n’ai rien compris de leur conversation.
J’ai réfléchi: Quoi veulent-ils faire avec moi? Jeter moi dans le prison? Demander de moi une grande amende que je ne peux pas payer? Quoi voulaient dire mes parents de cela? Voulaient-ils réagir en colère? Voulaient-ils me battre? M’enfermer dans ma chambre? Me refuser le petit-déjeuner? J’ai eu beaucoup de faim ce matin! - Les policiers ont pris notre rue et arrêté le panier à salade directement devant notre maison. Nous avons sorti. Un policier a sonné à la porte. Mes parents ont ouvert la porte. Le policier a parlé aimablement avec mes parents, expliqué où ils m’ont découvert et prié de faire plus attention de moi à l’avenir. Puis les policiers sont partis. Quelle soulagement! Pas de prison! Pas d’amende! Mes parents n’ont pas réagi en colère. Ils m’ont seulement prié de réduire le cercle de mes promenades à l’avenir.
Grand-Père
13) Le zona
Bonjour! Je suis étudiant. Je fais mes études à l’université dans une ville pas loin de mon domicile.
Quand je vais, quelque chose me dérange dans mon aine gauche. Je contrôle cela et découvre une grande bosse comme une noix dans l’aine. Un peu plus tard je découvre plusieurs pustules sur mon hanche gauche. Plus tard ma femme découvre autres pustules sur ma fesse gauche que je ne peux pas voir.
Je prends un rendez-vous chez un dermatologue dans la ville. Il contrôle cela et dit que je souffre d’un zona. Il me prescrit une lotion pour l’appliquer sur les pustules à la maison deux fois chaque jour. Il me fait une injection. La maladie est contagieuse. C’est pourquoi il m’interdit d’aller à l’université, car je pourrais contaminer autres étudiants. Mais il demande que je me présente chez lui trois fois par semaine. Chaque fois il veut contrôler le cours de la maladie et laisser me faire autres injections.
Je vais une autre fois chez le dermatologue. Au début je vais un kilomètre à la gare. Puis je prends le train de banlieue pour aller à la ville. À la gare de la ville je dois prendre le tramway pour aller au centre-ville. À la fin je vais de la station au cabinet du dermatologue, une distance de 500 mètres. En route j’ai beaucoup de contact avec autres piétons.
Au cabinet l’auxiliaire médicale fait l’injection. Puis elle demande de m’asseoir dans une autre chambre de traitement et attendre encore. Un peu plus tard elle vient et demande de me déshabiller vite, car le médecin viendra bientôt. J’enlève mon pantalon et mon slip et attends. Tout à coup on ouvre la porte. Le médecin vient, voit mes pustules et sort tout de suite sans dire quelque chose. J’ai voulu poser une question au médecin, mais il n’a pas été possible.
Deux jours plus tard je reviens chez le dermatologue. Encore une fois l’auxiliaire médicale fait une injection et me prie d’asseoir dans une autre chambre de traitement pour attendre au médecin. Encore une fois elle vient un peu plus tard et demande de me déshabiller, car le médecin viendra bientôt. J’attends avec des fesses nus au médecin. Il vient, voit sur mes pustules et sort tout de suite de la chambre. Je n’ai pas l’occasion de poser ma question.
Je reviens plusieurs fois chez le dermatologue. Entre-temps j’ai décidé de continuer mes études à l’université. Si je peux aller ma route chez le dermatologue sans contaminer autres personnes, je peux aussi rencontrer autres étudiants à l’université. Plus tard je n’ai jamais entendu qu’un autre étudiant a été contaminé par moi.
De plus je décide de ne retourner jamais plus tard chez ce dermatologue. Il n’a pas montré son empathie et trouvé ma confiance par son comportement.
Grand-Père
Les jeunes peuvent aussi attraper le zona ? Je croyais que c’était réservé aux vieux. (Ma grand-mère a souffert, horriblement, du zona).
Andergassen, tu as raison: Normalement ce sont les vieux qui souffrent d’un zona. L’agent pathogène pour le zona est le même virus comme pour la varicelle. Si un enfant a surmonté la varicelle, le virus se cache dans les neurones dans la moelle épinière. Puis l’enfant a assez d’anticorps contre cette maladie. Dans le cours de sa vie l’immunité baisse peu à peu. Si quelqu’un travaille sous beaucoup de stress, ou si quelqu’un souffre d’une autre maladie, le virus dans les neurones peut être stimulé et déclencher une nouvelle maladie: le zona. C’est-à-dire: Également une jeune personne peut souffre d’un zona, s’il vit sous les conditions qui conviennent.
La varicelle est très contagieuse. Il est possible que quelqu’un sans immunité contre les varicelles va sur le trottoir d’une rue, au même temps une mère avec son enfant va sur l’autre trottoir de la rue, l’enfant n’a pas encore des pustules, mais il est déjà contagieux. Puis la première personne peut être contaminé, car le virus est transporté sur la rue par le vent. (C’est pourquoi on parle de « Windpocken » en Allemagne). - Le zona est aussi contagieux, mais seulement par contact directe, c’est-à-dire, si on touche les pustules d’un malade personne. Dans l’autre sens une personne qui souffre d’un zona, peut contaminer un enfant; puis l’enfant souffre de la varicelle.
Grand-Père
14) Hameln
Si on voyage dans la vallée de la rivière Weser sur la rue nationale B83 en Allemagne, on arrive à la ville Hamelin. C’est aujourd’hui une ville avec 57.000 habitants. À la périphérie on passe des zones industrielles; au centre-ville on trouve très belles rues avec des vieilles maisons à colombage et des maisons à pierre, bien décorées par des figures, très belles façades de l’époque baroque, deux vieilles églises et autres.
La ville est bien connue par la légende du dératiseur de Hamelin. Dans le 13ème siècle les habitants de la ville souffraient d’une invasion de rats. On trouvait les rats partout: Dans les caves, dans les cuisines, dans les salons, dans les chambres á coucher, dans les greniers, dans les jardins, sur les rues. C’était horrible pour les habitants. Un jour un jeune homme est arrivé dans la ville. Il portait des vêtements multicolores. Il se présentait du conseil municipal et proposait d’attraper et enlever les rats de la ville. Les conseillers municipales étaient d’accord et promettaient de payer des bons honoraires pour ce travail. Ainsi le jeune homme prenait sa flûte et attirait tous les rats par sa musique. Les rats suivaient le jeune homme au bord de la rivière Weser et se noyaient dans l’eau.
Les habitants de Hamelin étaient très contents d’avoir se débarrassé les rats. Mais quand le jeune homme revenait et demandait sa récompense, ils la refusaient. Alors le jeune homme quittait la ville sans avoir reçu son salaire.
Quelques semaines plus tard, quand les habitants se trouvaient dans l’église pour participer à la messe, le jeune homme revenait. Encore une fois il prenait sa flûte et faisait sa musique. Cette fois 130 enfants de la ville se rassemblaient sur la place du marché. Ils suivaient le jeune homme dans une vallée avec une grande grotte. Quand toute la bande avait entrée la grotte, elle a été fermée. Tous les enfants sont disparus pour toujours. Seulement deux très jeunes enfants sont retournés dans la ville, l’un était aveugle, l’autre était muet. Ainsi les habitants de la ville n’ont jamais appris où leurs enfants sont disparus.
C’est une légende que les frères Jacob et Wilhelm Grimm ont publié dans le 19ème siècle pour la connaître à l’avenir.
Grand-Père
15) Outre-mer
Notre fille habite dans un petit village en Bavière. Le village s’appelle « Übersee », pas loin de la frontière vers Autriche.
Quelques semaines plus tôt j’ai envoyé un paquet à notre fille. J’ai écrit l’adresse (son nom, la rue, le code postal et le nom du village) sur une étiquette et la collé sur le paquet. Puis j’ai apporté le paquet à la poste. L’employée à la poste a lu l’adresse et demandé à moi, si je voulait envoyer le paquet en Allemagne. « Évidemment! » ai-je répondu. J’ai payé l’affranchissement et suis retourné à la maison.
En Allemagne on a la possibilité de contrôler le chemin de l’envoi par internet. Le lendemain au matin j’ai recherché cela et trouvé qu’on avait transporté mon paquet au centre de distribution à Köngen, une ville près d’Esslingen. Le paquet est arrivé là-bas au soir de la veille - comme j’avais attendu.
Plus tard j’ai encore une fois recherché le chemin de l’envoi. On a rapporté que le paquet est arrivé au centre de distribution à Saulheim à minuit. Je ne connais pas ce village. J’ai cru que ce village se trouve probablement dans les alentours de la ville Munich. J’ai cherché le village dans mon atlas et trouvé que ce village se trouve pas loin de la ville Mayence dans la Rhénanie-Palatinat.
Pourquoi on avait transporté le paquet dans cette destination? J’ai recherché encore une fois. J’ai lu que le centre de distribution à Saulheim est responsable pour l’expédition par avion en outre-mer. (« Übersee » en allemand signifie outre-mer). C’est-à-dire: La poste voulait transporter mon paquet en Amérique ou ailleurs en outre-mer.
J’ai appelé au centre de distribution. Un employé m’a répondu qu’il s’agitait d’un erreur. Il m’a prié d’appeler encore une fois, si ma fille n’avait pas reçu le paquet deux jours plus tard.
Le lendemain j’ai encore une fois recherché le chemin de l’envoi: Entre-temps on avait transporté le paquet au centre de distribution à Aschheim près de Munich. Trois heures plus tard notre fille nous a annoncé que le paquet est bien arrivé chez elle.
Grand-Père
On se demande vraiment à quoi servent les codes postaux…
16) Un cadeau d’anniversaire très cher
J’ai fêté mon anniversaire avec ma famille. Ma fille a fait un très bon gâteau pour moi: Elle a mélangé une pâte avec beaucoup de chocolat. Puis elle a ajouté un grand verre de cerises en bocaux. Elle a mélangé cela et mis la pâte dans un moule à gâteaux. Puis elle l’a poussé dans le four. Quelle bonne odeur dans la cuisine! Plus tard, quand la gâteau s’est refroidi, elle a répandu un sucre glace sur le gâteau.
L’après-midi nous avons mangé ce gâteau. La consistance du gâteau a été humide, la goût a été très bien. Tout le monde a félicité ma fille pour ce très bon gâteau! Mais tout à coup j’ai fortement mordu sur un noyau de cerise! Toute la dent a été détruit! Sur l’étiquette du verre de cerises en bocaux on a pu lire qu’on avait dénoyauté toutes les cerises. Mais ce noyau on n’avait probablement pas vu.
Le lendemain je suis allé chez le dentiste. Auparavant autres dentistes ont déjà réparé cette dent plusieurs fois. La dent a existé seulement comme un grand plombage avec un mur de dentine tout autour. Maintenant les murs extérieurs de ma dent sont été détruits. C’est-à-dire: Le dentiste a eu la tâche de faire une couronne dentaire pour cette dent. C’était vraiment très cher!
Grand-Père
Je connais le problème à mon corps défendant , et depuis, je n’aborde les cerises « dénoyautées » qu’avec la plus grande circonspection…
17) Le sous-locataire
Quelques jours avant j’ai préparé un thé dans notre cuisine. En attendant que l’eau fait bouillir, j’ai observé par hasard qu’un petit oiseau a volé sous le toit devant la fenêtre de notre cuisine. Un peu plus tard il a quitté son lieu, mais quelques minutes plus tard il est revenu.
Plus tard, quand j’avais fini la préparation de mon thé, je suis allé sur la terrasse pour observer ce petit oiseau. Nous avons une grille devant nos fenêtres de la cuisine et la salle de bains. J’ai observé le petit oiseau qui a sautillé sur la grille en chantant des avertissements. L’oiseau a eu la taille d’une souris, sa petite queue redressée raidement en haut: C’était un roitelet en train de construire son nid sur une fissure sous notre toit.
Il n’est pas sûr que ce roitelet réussit d’emménager sous notre toit! Le premier problème est que la fissure où il veut construire son nid, est très étroite. Peut-être il trouve une cavité derrière la fissure où il peut couver ses couvées. Actuellement on peut seulement voir plusieurs vieilles feuilles qu’il a emporté et fixé sur la fissure.
De plus on doit remarquer: Le roitelet est une créature un peu obstinée: Les mâles sont polygames, c’est-à-dire: ils ont plusieurs femelles. Les mâles construisent plusieurs nids au même temps. Les femelles contrôlent la construction et choisissent le nid qui leur plaît le plus. C’est-à-dire: Le mâle construit souvent quelques nids qui ne sont pas utilisés. Quand la femelle a choisi son nid, elle pond un œuf dans le nid. Le lendemain elle pond un deuxième œuf, un jour plus tard un troisième œuf, … à la fin elle a pondu huit œufs dans son nid pendant huit jours. Les poussins éclosent dans le même ordre comme la femelle les a pondu. C’est-à-dire: Le huitième poussin éclot après huit jours.
Si notre nouveau sous-locataire réussit de construire son nid sous notre toit et mettre une jeune famille dans son nid, il est cordialement bienvenu chez nous!
Grand-Père
18) La veillée (1)
Dans les années 70 du dernier siècle j’ai fait ma formation comme infirmier. C’était une formation de trois années. Pendant la troisième année j’ai eu le devoir de travailler comme veillée pendant quatre semaines différentes. C’était un travail très responsable: J’ai travaillé seul dans deux départements sur un couloir. Dans chaque département il y avait plusieurs salles avec deux lits, mais aussi quelques salles avec quatre lits. Pendant ces quatre semaines j’ai eu plusieurs événements très bizarres.
Chaque soir, quand j’ai commencé à travailler et l’équipe du soir avait sorti, j’ai fait une ronde dans toutes les salles pour saluer les malades et contrôler leur situation. Un soir je suis entré dans une salle de quatre lits. Quatre hommes ont dormi dans cette salle. Un homme a été très vieux et complètement embrouillé. Il m’a dit que l’homme dans un de ces quatre lits a été sa fille. Il m’a prié de transférer les deux autres hommes dans une autre salle, car il était inconvenant que ces deux hommes couchent dans la même chambre comme sa fille. J’ai répondu qu’il était dans l’erreur: Ici il a été à l’hôpital, cet homme n’a pas été sa fille, mais un autre homme. De plus je n’ai pas eu un autre lieu pour les transférer. Le trois autres hommes ont ricané et se caché sous leur couettes. J’ai eu l’impression que le vieux m’avait compris, et quitté la salle.
Une demi heure plus tard on a sonné: C’était dans la salle de quatre lits. Je suis entré dans la salle pour demandé le problème. Encore une fois le vieux homme m’a expliqué que cet homme a été sa fille, et qu’il ne pourrait pas accepter que les deux autres hommes couchent dans la même chambre avec elle. Il m’a prié de transférer ces hommes dans une autre salle. Encore une fois j’ai expliqué au vieux homme que cet homme n’a pas été sa fille, qu’il se trouvait à l’hôpital et qu’il aurait dû accepter cette situation. « Quoi? » criait le vieux homme, « vous soutenez ces deux hommes dans ma chambre? C’est vraiment inouï! » Il prenait sa canne et menaçait de me battre. J’ai vite quitté la salle et appelé le médecin. Il m’a donné l’ordre de donner un comprimé calmant au vieux. L’homme a avalé le médicament et s’est couché dans son lit.
Vingt minutes plus tard on a sonné: Quand je suis entré dans la salle, le vieux m’a déjà accueilli avec sa canne dans sa main. Il a strictement demandé de transférer les deux hommes dans une autre salle, car il ne voulait pas accepter qu’ils couchent avec sa fille (le quatrième homme). Encore une fois j’ai essayé d’expliquer son erreur. Mais l’homme a été en colère et soulevé sa canne contre moi. Encore une fois j’ai appelé le médecin et expliqué la situation. Le médecin est vite venu pour m’aider. Il a parlé tranquillement avec le vieux homme et lui fait une injection. Mais ce médicament n’a pas aidé. Quelques minutes plus tard - l’homme a toujours été en colère - le médecin a fait une autre injection. Cela n’a pas aidé. À la fin nous avons fixé le vieux homme sur le sol de la salle, le médecin lui a fait une troisième injection. Un peu plus tard l’homme est finalement endormi. Nous l’avons transporté retour dans son lit. Il a dormi calmement pendant toute la nuit.
Le médecin m’a dit qu’il n’avait jamais vu un malade qui a eu besoin de trois injections pour se calmer.
Après cet événement j’ai continué de travailler dans le département et faire mes autres tâches pendant cette veillée.
Grand-Père