Petites histoires

19) La ville de Blanche-Neige

Quand on voyage en voiture sur la route nationale B26 vers l’est, on arrive à la ville Lohr-sur-Main. À la périphérie de cette ville on voit une grande plaque de rue où la ville souhaite les conducteurs bienvenue à Lohr, la « ville de Blanche-Neige ».

En 1986 le pharmacien et historien Karlheinz Bartels a découvert qu’il y avait plusieurs parallèles dans ce conte « Blanche-Neige et les sept nains » et l’histoire de la ville Lohr. Il a recherché beaucoup et annoncé ce fait au conseil municipal de Lohr. C’est pourquoi le conseil municipal a décidé d’appeler la ville Lohr comme « La ville de Blanche-Neige ».

Après Karlheinz Bartels la baronesse Maria Sophia Margaretha Catharina von Erthal, née en 1725 dans le château de Lohr, était le modèle pour la Blanche-Neige:

  1. Les frères Grimm vivaient près de la ville Hanau, seulement 50 kilomètres loin de la ville Lohr. Ainsi il est possible qu’ils ont entendu de les événements dans la ville Lohr.

  2. Le père de Maria Sophia était Philipp Christoph von Erthal, un fonctionnaire important de la ville. Sa première femme mourait trop tôt. C’est pourquoi il se mariait une autre fois. Sa nouvelle femme était despotique et n’aimait pas les enfants de la première femme.

  3. Dans le 18ème siècle Philipp Christoph von Erthal possédait une grande manufacture pour produire des miroirs.

  4. Dans l’alentours de la ville Lohr il y avait beaucoup de forêts. Les forêts de Spessart sont étés un paradis pour des brigands, des voleurs de grand chemin et des animaux sauvages.

  5. Dans le district voisin de la ville Lohr on travaillait à la mine. Les galeries sont étés très étroites. C’est pourquoi c’étaient des enfants et des hommes de petite taille qui travaillaient à la mine. Pour aller vers cette industrie minière, on a dû traverser plusieurs montagnes.

Dans le conte de « Blanche-Neige » on peut trouver plusieurs faits qui vont bien ensemble avec l’histoire de la ville Lohr.

Grand-Père

20) Une nuitée à l’hôtel

Quelques années avant ma femme et moi avons fait une grande randonnée à vélo pendant deux semaines. Chaque jour nous sommes allés environ 100 kilomètres avec nos vélos électriques.

Un jour nous pédalions 130 kilomètres. C’était en été, le temps était bon, il était très chaud pendant la journée. Au soir nous arrivions dans une grande ville. Normalement nous cherchions l’office de tourisme pour demander une chambre libre à un hôtel. Malheureusement cette fois nous ne pouvions pas trouver l’office de tourisme dans cette grande ville.

Nous poussions nos vélos dans une rue secondaire dans la ville. Je voyais un poteau indicateur vers un hôtel. Quelques minutes plus tard j’entrais dans l’hôtel. Je rencontrais une jeune femme très gentille à la réception. « Non! Hélas toutes les chambres de cet hôtel sont occupées! » a répondu la jeune dame. Mais elle me recommandait de continuer dans la rue. Environ 600 mètres plus loin il y avait un autre hôtel. Il pourrait possible de trouver encore une chambre libre dans cet hôtel.

Un peu plus tard nous arrivions devant cet hôtel. Le grand bâtiment était très moderne: Toutes les façades construit en béton, beaucoup de grandes fenêtres, aucun ornement sur les murs, aucune fleur devant les fenêtres. Nous déposions nos vélos devant le bâtiment à côté de l’entrée. J’entrais dans la réception. Un jeune homme qui avait l’air de nous refuser, nous accueillait à la réception. Je demandais s’il avait encore une chambre libre pour nous. « Oui! » disait-il, "nous avons des chambres à trois catégories différentes: Une chambre « standard » coûte 145 euros, une chambre « business » coûte 165 euros, une chambre « de luxe » coûte 185 euros pour une nuit. Jusqu’à présent nous avions passé les nuits dans autres hôtels où nous avions payé environ 100 euros par nuit. Les prix pour les chambres de cet hôtel étaient très chers. Mais je pensais que nous étions arrivés dans une grande ville où les chambres toujours sont plus chers. J’étais d’accord de prendre une chambre « standard » pour cette nuit et payais le prix tout de suite.

Puis je demandais à l’homme où nous pourrions garer nos vélos pendant la nuit. Il me répondait que nous pourrions garer nos vélos devant l’hôtel où nous les avions garé actuellement. Je n’étais absolument pas d’accord. Premièrement ça n’avait pas fait une belle impression pour autres hôtes, s’ils avaient vu nos vélos sales à côté de l’entrée de cet hôtel. Deuxièmement il était possible que quelqu’un voudrait voler nos vélos pendant la nuit. L’homme réfléchissait un peu, puis il nous montrait un débarras dans une annexe où nous pouvions garer nos vélos dans un lieu fermé.

Puis nous cherchions la chambre que nous avions loué. Personne nous n’a accompagné. L’homme à la réception m’avait donné quelques brochures avec une information de la ville. De plus un papier avec la clé, une carte magnétique pour ouvrir la porte de la chambre. J’essayais quelques fois d’ouvrir la porte, finalement la petite lampe changeait en verte, j’ai pu ouvrir la porte. Nous entrions dans la chambre. À droite une grande armoire, les murs en béton sans décoration. La mur en face était une très grande fenêtre de sol à plafond, avec deux bandes étroites de rideaux à gauche et à droite. À gauche de la chambre un grand lit pour deux personnes avec des petites tables de nuit. À gauche à côté de la porte la cabine sanitaire, complètement construit en verre. Derrière de la cabine sanitaire une porte battante - comme dans les saloons dans les films de western. Derrière cette porte les toilettes. En face des toilettes un grand miroir; si on était assis aux toilettes, on s’est vu seul.

Après avoir pris cette chambre je voulais connecter nos chargeurs pour charger nos batteries vides de vélo. Mais il n’y avait pas d’électricité. Quoi faire? Ma femme découvrait qu’il était nécessaire de pousser la carte magnétique dans un interrupteur spécial à la porte pour recevoir l’électricité. C’était couronné de succès. Puis nous voulions allumer les lampes dans la chambre. Sur les tables de nuit il y avaient des interrupteurs complexes avec beaucoup de boutons. Mais quel bouton presser? Il n’y avait pas une information comment on pourrait utiliser ces interrupteurs. Nous essayions plusieurs fois; tout à coup les lampes ont allumé, mais simultanément les chargeurs ont perdu l’électricité. Après plusieurs tentatives nous avions succès: les lampes ont allumé, au même temps les chargeurs ont reçu l’électricité.

Plus tard ma femme prenait une douche. Moi, je recevais « l’occasion » de regarder cet événement, car les murs de la cabine sanitaire étaient fait de verre, il manquait un rideau. Plus tard le contraire: Ma femme regardait moi sous la douche. Nous voulions nous coucher et dormir. Mais beaucoup d’illumination de la rue tombait par la fenêtre. Les rideaux étaient trop mince pour fermer la grande fenêtre. Peu à peu nous endormions néanmoins.

Le lendemain nous nous levions. Je disais à ma femme: « Le prix pour cette chambre est très cher. C’est pourquoi j’attends que nous recevrons un très bon petit-déjeuner aujourd’hui! » Nous descendions dans la salle à manger. Beaucoup d’hôtes étaient assises et mangeaient leur petit-déjeuner. C’était vrai: L’offre pour le petit-déjeuner était formidable et très bon. - Quand nous mangions, nous entendions une conversation de deux hommes à une table voisine: L’homme racontait qu’il avait fermé le store électrique dans sa chambre pour dormir bien. Mais tout à coup au milieu de la nuit le store électrique s’est ouvert seul. L’homme avait pressé plusieurs boutons de son interrupteur, mais il n’avait pas réussi de refermer le store. C’est-à-dire: Non seulement nous, mais aussi autres hôtes de l’hôtel ont eu des problèmes avec les interrupteurs dans leur chambre.

Après le petit-déjeuner nous retournions dans notre chambre. Maintenant j’essayais encore une fois de changer quelque chose par ces interrupteurs. Vraiment: Tout à coup le store électrique de la fenêtre se fermait - nous n’avions pas connu ce store dans notre chambre. J’essayais l’interrupteur dans la cabine sanitaire: Un store électrique se fermait pour cacher la vue dans la douche. Nous n’avions pas connu ce fait.

Puis nous préparions notre bagage et quittions la chambre. À la réception assoyait une femme d’âge moyen. Je la donnait les clés de notre chambre et demandais si elle pourrait nous ouvrir le débarras où nous avions garé nos vélos. « Avez-vous mangé un bon petit-déjeuner? » elle demandait. Oui! « Et le petit-déjeuner était bon? » elle demandait. Oui, très bon! « Puis vous payez encore 30 euros pour le petit-déjeuner! » disait la femme. « Comment? Que voulez-vous dire? Nous avons déjà payé 145 euros hier! » - « C’est vrai! » répondait la femme. « Mais c’était seulement le prix pour votre chambre, mais pas pour le petit-déjeuner! » - « C’est vraiment impertinent! » je répondais. Mais je devais payer cela. Puis la femme nous donnait les clés pour le débarras pour emporter nos vélos.

Plus tard, retourné à la maison, j’ai écrit une lettre à la direction de l’hôtel et me plaint. Mais je n’ai jamais reçu une réponse.

Grand-Père

hè ben dis donc, Grand Père , tu nous en racontes des bonnes :laughing:

donnes nous les adresses que surtout nous n’y allons pas :laughing: :laughing: :laughing: :laughing:

La pub, même mauvaise, n’est pas autorisée sur ce forum. :stuck_out_tongue:

Je suis d’accord avec Andergassen!

Grand-Père

21) La veillée (2)

Je continue mes histoires avec un événement pendant la veillée à l’hôpital où j’ai travaillé comme élève dans les années 70 du dernier siècle (Voir aussi l’histoire numéro 18):

Un soir j’arrivais à l’hôpital sur les deux départements. Au but du couloir d’un de ces départements il y avait une chambre où on avait hébergé une vieille dame. Elle souffrait d’un cancer au stade terminal. Le médecin avait prescrit quelques médicaments contre les douleurs. Les infirmières de l’équipe du soir m’avaient dit que la femme craignait souvent de douleurs et que j’avais le droit de la donner les médicaments relativement généreusement.

Quand l’équipe du soir avait sorti, je faisais ma ronde dans les chambres du département. Je saluais les patients, demandais s’ils avaient encore des besoins, changeais quelques bouteilles de perfusion, contrôlais la situation dans les chambres. Quand j’entrais dans la chambre de la vieille dame, elle craignait tout de suite de douleurs et demandait des médicaments. Je contrôlais son dossier et voyais que les infirmières avaient donné un médicament contre les douleurs trois heures avant. Alors je donnais une nouvelle dose à la femme.

Puis je changeais sur l’autre département. Quand j’entrais dans la dernière chambre au but de couloir, je rencontrais un vieux homme dans son lit. Il était très enchanté: « Ah! Jakob! C’est très gentil de toi que tu es venu me voir! Il est très ennuyant dans cette chambre! » J’essayais de l’expliquer qu’il m’avait confondu avec un autre. Moi, je ne m’appelle pas Jakob. Mais le vieux homme n’était pas dérangé. Il voulait savoir comment j’avais fait mes études à l’université, et autres.

Puis je continuais mon travail sur les deux départements. Vingt minutes plus tard on sonnait. C’était la vieille femme. Elle craignait de douleurs et me demandait de donner autres médicaments. J’appelais le médecin, mais il disait qu’il était encore trop tôt de donner autres médicaments. J’essayais d’expliquer cela à la vieille dame, mais elle ne voulait pas me comprendre.

Quelques minutes plus tard on sonnait: C’était le vieux homme à l’autre but de couloirs. Je courais vite pour contrôler sa situation. Mais il n’y avait rien. « Jakob, il y a une chaise là-bas, prends place chez moi, s’il te plaît! » disait-il. Je restais quelques minutes chez lui sans m’asseoir dans la chaise. « Comment vas-tu, Jakob? » demandait-il. « Il y a longtemps que tu m’a visité! » Encore une fois j’essayais d’expliquer que je n’étais pas Jakob. Mais il insistait de m’appeler Jakob.

Puis on sonnait: C’était la vieille dame qui craignait de douleurs et demandait des médicaments contre les douleurs. J’essayais la calmer, mais c’était très difficile.

Cela continuait pendant toute la nuit: Je suis plusieurs fois couru entre les deux chambres aux buts du couloir, une fois pour calmer la vieille dame, plus tard pour la donner des médicaments, autre fois pour parler avec le vieux homme qui m’a toujours appelait Jakob. Je me sentais comme un hamster dans sa roue! C’était très difficile de faire les autres travaux importants sur les deux départements. Mais j’ai réussi! Le lendemain après cette veillée j’ai été complètement fatigué. J’ai eu l’impression que j’avais seulement couru entre ces deux chambres très écartées avec la plus grande distance possible.

Plusieurs jours plus tard ma veillée a été fini, j’ai travaillé dans l’équipe du matin. Un jour je rencontrais le fils du vieux homme qui était venu visiter son père. Je le racontais que son père m’a toujours appelé Jakob, quelque chose que je n’avais pas compris. Le fils me regardait et disait qu’il y avait un petit-neveu dans la famille avec le nom Jakob. Ce Jakob ressemblait à moi. Son père m’avait confondu avec son petit-neveu.

Grand-Père

22) Une rencontre surprenante

Vous savez déjà: Je travaillais comme pédiatre dans mon cabinet pendant plus que 26 années jusqu’à la fin de 2016. Je soignais des milliers d’enfants de notre ville et les alentours.

J’allais à vélo dans une rue à circulation réduite et vitesse limitée dans notre ville. Il y a plusieurs chicanes dans cette rue pour freiner les voitures. Justement dans une telle chicane je rencontrais une voiture. Je passais cette voiture, mais le conducteur arrêtait sa voiture, ouvrait sa fenêtre et criait: « Docteur! Docteur! » Je m’arrêtais et revenais à la voiture. Le conducteur était un jeune homme que je ne reconnaîtrais pas tout de suite.

« Je suis enchanté de vous revoir! » disait le jeune homme. « Comment allez-vous? » « Je vais très bien, monsieur! » répondais-je. « Ah! Je me souviens volontiers à vous! Reconnaissez-vous moi, docteur? » il me demandait. « Non! » répondais-je, « je crois de connaître votre visage, mais je ne peux pas souvenir votre nom! » Il me disait son prénom.

Autres voitures s’approchaient et voulaient passer la chicane. Il y avait déjà un petit bouchon. « Monsieur, il est nécessaire que vous quittez la chicane! Les autres voitures ne peuvent pas continuer dans la rue! » disais-je au jeune homme. Il conduisait sa voiture quelques mètres et garait la voiture à la bordure de trottoir. Les autres voitures pouvaient continuer son trajet. Le jeune homme sortait de sa voiture. Je disais à l’homme: « Je connais votre prénom maintenant. Mais je soignais plusieurs garçons avec ce prénom, monsieur! » Puis il me disait son nom de famille. Maintenant je me souvenais de cette famille. Le jeune homme disait: « Je suis venu dans votre cabinet toujours très volontiers! J’ai su que vous faites un examen chez moi, et que cela n’était pas douloureux! À la fin vous m’avez donné toujours deux petits oursons gélifiés! Je les ai aimé très bien! »

Puis il me racontait l’histoire de toute sa famille: de son père qui a eu un grand accident à voiture, de sa mère qui a été malade, et autres. C’était une conversation de 20 minutes. « Monsieur, quand avez-vous quitté mon cabinet à la dernière fois? » demandais-je. « C’était à mon âge de 11 ans, en 1999! Dès cette année ma mère m’a emmené chez le médecin général! » répondait le jeune homme. ‹ Ah! › je pensais, ‹ ce n’est pas étonnant que je n’ai pas reconnu cet jeune homme! C’est déjà 22 ans depuis notre dernier contact dans mon cabinet! ›

Avant dire au-revoir le jeune homme me disait qu’il avait été très enchanté de me revoir après beaucoup d’années et m’avoir reconnu tout de suite dans la rue. Puis il montait dans sa voiture et continuait son trajet.

Grand-Père

c’était une boutade :laughing: :laughing: :laughing:
une façon de parler , l’humour due sud , quoi :laughing:
je savais bien que Grand Père n’allait pas mettre son catalogue de carnet d’adresse :laughing: :laughing: :laughing:

bon allez Grand Père continue tes belles histoires
amitiés à vous deux

23) « Le varde »

Quand je raconte cette petite histoire, je sais bien que le terme « le varde » n’existe pas dans la langue française! On peut traduire ce terme peut-être comme un « tas de pierres ». Probablement la plupart de lecteurs s’imagine un tas où on a jeté beaucoup de pierres l’une sur l’autre. Mais cela n’a rien à faire avec un « varde ».

Quand on randonne sur la montagne et arrive sur le sommet en Europe (en France, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Autriche, en Allemagne et autres pays), on se trouve sous une croix qui marque la plus grande hauteur de la montagne. En Scandinavie, en Suède aussi comme en Norvège, on ne trouve pas une croix sur le sommet de la montagne, mais « un varde ». Les gens ont érigé un tas de pierres qui marque la plus grande hauteur de la montagne. Les pierres forment une petite tour, elles ne sont pas maçonnées comme le mur d’une maison. La surface raboteuse des pierres gardent la forme de la tour.

Nous voyageons souvent en Norvège pour passer les vacances en été. Chaque fois nous visitons notre ami B. dans sa refuge sur la montagne. C’est une petite maison dans la forêt. Elle a un salon et une cuisine, de plus trois petites salles à coucher. Il n’y a pas d’électricité dans cette maison. Notre ami B. a installé un petit panneau solaire sur le toit et le connecté avec une batterie dans sa maison. Ainsi il peut illuminer les lampes dans les chambres, de plus il peut regarder la télévision avec cette électricité. Il n’y a pas une prise d’eau dans sa maison. Il y a une fontaine pas loin de la maison. Mon ami B. prend deux seaux pour aller chercher l’eau pour son ménage. S’il fait froid, il peut chauffer le salon et aussi la cuisine avec le bois qu’il allume dans sa cheminée ou dans le four dans la cuisine. Il reste froid dans les salles à coucher. Les toilettes sont installées dans une annexe en bois, ce sont des latrines. Notre ami B. a posé une cruche d’eau, une cuvette, de savon et une serviette qu’on utilise après avoir fait ses besoins dans les latrines. Il est nécessaire d’emporter une lampe de poche pendant la nuit, car il n’y a pas une lampe dans les latrines.

Toujours quand nous visitons notre ami B., nous nous promenons sur un sentier vers le sommet de la région. Près de « varde » on a une très belle vue sur le paysage. Dans le sud on peut voir une partie d’un grand lac; dans l’ouest et dans le nord on peut voir des chaînes de montagne. Si le temps est bon et l’air très claire, il est possible de distinguer le sommet d’une grande montagne qui se trouve 100 kilomètres loin de ce lieu.

Ce « varde » est aussi un lieu historique: Sur une grande pierre au sol du « varde » on peut distinguer les initiales « O.S. » et la date 27 août 1869 qu’on a gravé dans la surface de cette pierre. Ce sont de mémoires à la visite d’un prince héritier et sa princesse héritière de la Suède qui ont voyagé dans la région et fait du cheval pour visiter ce lieu. Dans les archives de la ville on peut lire que le temps de ce jour-là a été mauvais, la vue a été réduit. Mais le prince, sa femme et son cour ont resté au lieu pendant une heure, puis ils sont descendus à la ville.

Nous avons vu et profité de la belle vue chez le « varde » plusieurs fois. Un jour quand nous sommes arrivés au « varde », nous avons vu que le « varde » avait été détruit. C’était seulement des ruines, les pierres étaient répandu autour. C’était désolé!

Notre ami B. a une caisse dans son salon où il ramasse des vieux journaux pour les utiliser au début du chauffage. Souvent je prends quelques de ces journaux pour les lire, exercer la langue norvégienne. Après notre visite au « varde » nous sommes retourné à la refuge. J’ai pris un journal pour le lire. Par hasard j’ai découvert un article que notre ami B. avait écrit. Il a expliqué qu’il s’est promené dans un grand parc de la ville. Il a craint que le sentier de ce parc a été dans un mauvais état. Plusieurs marches d’un escalier sont été détruites, de plus il manquait une balustrade pour protéger un accident. J’ai dit à mon ami B. qu’il pourrait écrire un autre article dans ce journal et demander qu’on devrait construire le « varde » de nouveau, car c’était un lieu historique. Mais notre ami B. l’a refusé et demandé que moi, je devrais écrire cet article. Ainsi j’ai écrit que nous avions visité la montagne, que le « varde » a été détruit probablement du vent ou du mauvais temps et qu’il était nécessaire d’ériger le « varde » de nouveau, car le prince et sa femme l’avait visité dans le 19ème siècle. À la fin j’ai donné mon texte à mon ami B. Il l’a lu lentement, phrase après phrase; plusieurs fois il a murmuré: Non, on ne peut pas exprimer cela comme ici. Il a réfléchi longtemps et écrit une correction. À la fin il m’a redonné mon texte: J’ai été très étonné: Il avait changé seulement deux mots de mon texte, le reste a été correcte et compréhensible. - Le lendemain mon ami B. a donné ce texte à son ami K. qui a employé mon article à la rédaction du journal.

Nous avons terminé notre voyage en Norvège. Quelques jours plus tard j’ai reçu une grande lettre de l’ami K. J’ai ouvert l’enveloppe et tiré deux exemplaires du journal. Dans le premier j’ai lu mon article qu’on avait publié vraiment dans ce journal. Dans l’autre j’ai trouvé un grand article avec une photo: Quatre hommes ont érigé le « varde » de nouveau. - Mais je dois dire: La façon du « varde » avait changé. La vieille façon a été plus belle! La nouvelle façon a été plus large et le « varde » n’a plus eu la hauteur du vieux.

Grand-Père

Ce que tu appelles "varde " n’est-il pas ce qu’en français , on appelle " cairn " , Grand- Père ?

C’est exactement ça.

Excusez-moi, s’il vous plaît! Le mot « cairn » n’existe pas dans mon dictionnaire. Je le n’ai pas encore connu jusqu’à présent! C’est pourquoi j’ai utilisé le mot norvégien « varde »

Grand-Père

J’ai dû utiliser Indianer une fois, en parlant d’Inder :slight_smile:Je demandais à une allemande si ils avaient revu leur cousin indien un été

Fou rire de la nana s’étant télé-transportée chez Winetou :laughing: Elle m’a expliqué la différence après.Précision germanique,eben…

Un jour dans le métro francfourtois, en parlant français avec mon collègue.Une passagère nous dit:"j’aime quand vous parlez tous les deux:l’italien est si beau :angry: "
Belle confusion:)

24) La veillée (3)

Voir aussi les anecdotes no. 18 et 21!

Un soir j’arrivais au département à l’hôpital pour faire la veillée. L’infirmière de l’équipe du soir me disait qu’il y avait un problème: M Miller (nom changé!) dans la salle numéro 3 n’avait pas fait sa défécation depuis quatre jours. L’homme était alité, il n’a pas eu l’occasion de sortir de son lit et aller aux toilettes. C’est pourquoi les infirmières de l’équipe du soir avaient fait un grand lavement dans son côlon. On avait attendu que l’homme voudrait faire ses besoins bientôt. Mais rien se n’est passé depuis deux heures. L’infirmière disait que je devrais faire grande attention de ce fait.

Comme habituellement je faisais ma ronde d’une salle à l’autre dans les deux départements de qui j’étais responsable pendant la nuit. Après avoir visité tous les malades de ces deux départements, je retournais chez M Miller et le demandais, s’il n’avait pas le besoin d’aller aux toilettes. Mais non, disait-il, tout allait bien. Puis je continuais mon travail.

À 22h15 on sonnait: C’était M Miller dans la salle numéro 3. Quand j’entrais dans la salle, je sentait déjà l’odeur! M Miller disait à moi: « Je crois quelque chose s’est passé! » Je levais sa couverture et voyais la saloperie: Tout son lit et aussi sa chemise de nuit étaient salis. Je sortais de la salle pour préparer mon travail. Je devais déshabiller le malade et le laver de la tête à pieds, puis habiller une autre chemise de nuit, puis tourner le malade vers le mur, ensuite retirer son drap et le pousser dans son dos, recouvrir son matelas par un nouveau drap, puis retourner le malade contre moi, enlever le drap sali, recouvrir l’autre moitié du matelas, retourner le malade sur son dos, changer la taie de son oreiller, changer la housse de sa couverture, étendre M Miller confortablement, contrôler sa perfusion, enfin quitter la salle et ranger la parure salie de lit et mes autres ustensiles. J’avais travaillé chez M Miller pendant plus d’une heure! Après cela j’avais la tâche de documenter mon travail dans le dossier. Toujours j’ai détesté cette documentation comme trop sèche! Je ressentais une certaine euphorie après ce travail et écrivais: « Cinq livres sans os - et tout le lit sali! » Puis je continuais mon travail chez autres malades.

Le lendemain au soir, quand j’arrivais au département pour faire ma veillée, l’infirmière disait que je devrais aller chez l’infirmière en chef au début; elle voulait parler avec moi. J’allais chez l’infirmière en chef. Elle assoyait au bureau, le dossier de la nuit devant elle. Elle était en colère! Elle me disait qu’elle avait lu ma note dans le dossier. « Qu’avez-vous pensé en écrivant cela dans le dossier? Savez-vous que ce dossier est un document très important que nous devons conserver pour beaucoup d’années? Savez-vous que peut-être un juge voulait lire cela plus tard? » J’expliquais à l’infirmière en chef que j’avais eu beaucoup de travail avec ce malade, que j’avais ressenti une euphorie après ces travaux et c’est pourquoi écrit cela dans le dossier. Mais l’infirmière en chef restait en colère. Elle m’annonçait qu’elle avait dû montrer cela au médecin-chef. Certainement il voulait parler avec moi et me punir. C’était aussi possible que je ne pourrait pas finir ma formation comme infirmier à l’hôpital à l’avenir. Puis elle m’envoyait retour au département pour faire ma veillée. - Je n’ai vraiment pas eu peur de cela!

Après ma veillée j’étais libre pour une semaine. Puis je commençais de travailler dans l’équipe de matin. Plusieurs semaines plus tard la secrétaire du médecin-chef appelait au département et demandait que moi, je devrait venir chez le médecin-chef. J’avais presque oublié cet événement de ma veillée! Quand j’entrais dans le bureau du médecin-chef, il assoyait à son bureau, le dossier de nuit devant lui. Il me priait de prendre place. Il me regardait très rigoureusement. « L’infirmière en chef m’a donné ce dossier de nuit et montré votre note. Qu’avez-vous pensé en écrivant cette note dans le dossier? » il me demandait. Sans peur je l’expliquait quoi j’avais fait, que ce travail a été très fatigant, car j’avais dû changer la parure de lit seul sans l’aide d’un autre et de plus laver le malade qui n’a pas pu sortir son lit. Après ce travail j’avais ressenti une euphorie et écrit cette note. - Tout à coup le médecin-chef commençait à rire! Il me disait que l’infirmière en chef l’avait plusieurs fois prié de parler enfin avec moi et me punir. Le médecin-chef avait toujours pensé que mes notes seraient étés une bagatelle; il ne voulait pas s’occuper de cela. Seulement pour calmer l’infirmière en chef il m’avait finalement appeler de venir. Il était très content de mon travail. Je pourrais seulement continuer.

Plus tard je n’ai jamais déclenché un tel désarroi!

Grand-Père

25) Le gain au loto

Nous regardons à la télévision. On émet le journal télévisé du soir. Le présentateur lit les informations: La catastrophe de refuges qui sont venus en détresse en traversant la Méditerranée pour arriver à l’île italienne Lampéduse. Un policier de l’île accorde une interview. - La situation du marché de l’emploi, encore une fois plus de chômeurs. - La construction des nouvelles éoliennes au bord de la Mer du Nord. - Le cours d’un procès contre un escroc au mariage au tribunal de Munich. - Le cours de la pandémie. Quelques personnes craignent à cause de restrictions. - Les résultats des matchs de football; l’entraîneur du club de football de Mönchengladbach perd son contrat, car son équipe de football a toujours perdu tous les matchs de cette période; on cherche un autre entraîneur pour ce club. - Une athlète allemande a gagné la médaille d’or dans une compétition mondiale.

Le présentateur dit: « Et maintenant les numéros actuelles du loto, comme toujours la présentation est annoncée sous réserve d’erreur: Trois … neuf … dix-sept … »
Le présentateur ouvre ses yeux! « … vingt-six! … »
Le présentateur devient nerveusement! « … trente-huit! … »
Le présentateur fouille dans la poche de sa pantalon à recherche de quelque chose « … quarante-trois! »
Le présentateur tire une petite note de la poche de sa pantalon et le contrôle « … et la numéro spécial est cinq!!! »
Le présentateur bondi de sa chaise et crie: « Hourra! Hourra! Hourra! » en levant très vite ses bras et il fait le signe de victoire avec ses doigts.

Tout à coup l’écran est noir. On peut lire: « Veuillez-vous excuser pour ce dérangement, s’il vous plaît! Nous continuos tout de suite! »
Puis l’écran change: Un autre présentateur explique les prévisions de la météorologie pour demain. Le premier présentateur ne revient pas sur le programme.

Grand-Père

C’est vrai ? Ca s’est réellement produit ? Il y a vraiment des gagnants au loto ? :crazy:
Zusatzzahl = numéro complémentaire

Non, c’est un produit de mon imagination, non seulement les informations du journal télévisé, mais aussi le tirage du loto.

Grand-Père

26) La famille canard

Notre petit-fils (de 2 ans) et ses parents se promènent au bord d’un lac. On peut voir plusieurs canards en nageant dans l’eau.

Le petit-fils peut déjà distinguer les canards: Le canard avec une tête verte et des plumes multicolores, c’est le mâle. Le garçon appelle ce canard comme « canard père ». Le canard avec les plumes marron, c’est la femelle. Il l’appelle « canard mère ». Les poussins il appelle « les canards bébé ».

La famille se promène au bord d’un lac. Puis ils voient un canard marron avec plusieurs poussins dans l’eau. Le petit-fils dit: « Ce sont le canard mère et les canards bébé. » Sa mère demande: « Mais il n’y a pas un canard père. Où est-il maintenant? » Le petit-fils a une bonne explication: « Le canard père est allé et fait les courses. Les canards bébé ont faim et veulent recevoir quelque chose à manger! »

Grand-Père

27) La veillée (4)

Voir aussi les anecdotes numéro 18, 21 et 24.

Un soir je travaillais comme veillée dans les deux départements à l’hôpital. Je faisais ma première ronde dans les salles après les infirmières de l’équipe du soir avaient partis. Quand j’entrais dans une chambre, un homme s’est allongé dans son lit. Il me montrait un haricot complètement rempli par un liquide. « Les infirmières de l’équipe du soir ont oublié d’éliminer cela! » disait-il. « Qu’est-ce que c’est? » je demandais. « C’est mon urine! » prétendait cet homme. Très prudemment je transportais le haricot vers le bac d’évier, mais contrôlais le liquide: C’était vraiment une urine.

Une demie heure plus tard on sonnait: C’était cet homme. Quand j’entrais dans sa chambre, il me montrait son verre à thé complètement rempli par un liquide. Il me priait d’éliminer ce liquide. Je répondais qu’il avait sa bouillotte dans sa table de nuit où il pourrait remplir son urine. Je transportais le verre vers le bac d’évier, contrôlais ce liquide: Encore une fois c’était son urine.

Une demie heure plus tard on sonnait: C’était encore une fois cet homme. Cette fois il me donnait deux petits verres qu’on utilise pour avaler des comprimés. Les deux verres était complètement remplis par urine. Encore une fois j’expliquais à l’homme d’utiliser sa bouillotte pour rassembler son urine. Je transportais ces petits verres au bac d’évier.

Une demie heure plus tard l’homme sonnait encore une fois. Il me donnait deux autres verres de médicaments complètement remplis par urine. J’étais en colère! J’ouvrais son tiroir de sa table de nuit et découvrais une grande collection de ces verres de médicament. Je les éliminais toute de suite, car cet homme voudrait continuer de m’occuper avec ses récipients d’urine.

Le lendemain, quand l’équipe du matin venait, je racontais cet événement aux infirmières. Elles avaient déjà vu que cet homme était un peu bizarre, mais elles n’avaient pas encore entendu qu’il voulait incommoder le personnel avec son urine.

Quand j’arrivais à la prochaine fois pour travailler comme veillée, cet homme avait sorti l’hôpital, heureusement.

Grand-Père

28) Un hôte indésirable

Un soir en automne je suis rentré à la maison. En dehors il était déjà sombre. Arrivé à la maison j’allais aux toilettes. Puis j’ouvrais la fenêtre pour aérer ce petit lieu. Après avoir mangé mon repas j’allais dans mon bureau pour m’occuper de la bureaucratie du jour.

Un peu plus tard ma femme me priait de venir. « Qu’as-tu fait ici? » elle me demandait. Sur le sol des toilettes on voyait beaucoup de saleté: Très petites branches, petites pierres, de sable, petites feuilles et autres. On a eu l’impression que j’avais marché dans la forêt et ensuite entré les toilettes sans déshabiller et nettoyer mes chaussures.

« Non! » ai-je répondu. « Je n’ai pas fait cette saleté! » Ma femme n’était pas d’accord: « Nous sommes seulement deux personnes dans notre maison! Moi, je n’ai pas fait cela. C’est-à-dire: Tu as sali nos toilettes! » Mais j’insistais: « Non! Je n’ai pas fait cela! »

Par hasard ma femme voyait vers le plafond et tout à coup elle criait: « Qu’est-ce que c’est là-bas? » Le plafond de toilettes a été fait de bois. Sur le plafond un petit animal gris avec une queue touffue est assis et nous a vu très craintivement: C’était un petit loir! Cet animal avait venu par la fenêtre ouverte et fait la saleté. Ma femme me priait: « Je te prie: Peux-tu enlever cet animal, s’il te plaît? Je ne peux pas toucher cet animal! »

J’emportais un seau et son couvercle; je mettais le seau sur l’animal et poussais le couvercle sur le seau. Puis je transportais le loir en dehors. Environ 50 mètres loin de notre maison j’ouvrais le seau: Le loir sautait tout de suite du seau et courait vite sur la rue pour disparaître dans la forêt.

Grand-Père