phonétique de l'allemand

J’ai un peu parcouru le forum et n’est pas trouvé de sujet sur la phonétique allemande.

Comme je l’ai précisé en me présentant sur le forum, j’apprends l’allemand par moi-même en ayant quand même fait un p’tit séjour linguistique à Berlin. Là-bas le prof que j’ai eu m’a expliqué que le g en fin de mot n’était pas prononcé comme un k mais comme le son gu . Or dans les bouquins que j’ai, ils mettent en termes phonétiques [k]. Alors dites-moi qui a tort, qui a raison.

Au passage, si vous connaissez des références d’apprentissage de l’allemand par la phonétique je suis preneuse.

Il y a aussi les cas où ça se prononce « ch » (comme dans ich), je pense par exemple à wenig.

Comment ça, ça t’aide pas ? :mrgreen:

Et sinon, à part ça, je dis k et pas gu et M. Schoko aussi. Pour ce que ça vaut.

Ça dépend des régions :wink:. Ou même des gens, tous les mots finissant en -ig peuvent être prononcés soit en /k/ (ou /gu/), soit en /sch/. Personnellement, j’ai pris l’habitude du /sch/, mais certaines de mes connaissances n’utilisent que le /k/~/gu/ :wink:.

donc en bref… fais comme tu peux ! :laughing: :laughing:

Histoire de proposer quelque chose d’un peu constructif quand même, je conseille l’excellent site forvo.com pour entendre la prononciation d’un mot ou d’une expression par des locuteurs natifs avec l’indication de leur région. Et si tu ne trouves pas le mot, tu peux demander à la communauté pour que quelqu’un te l’enregistre.

A la fin d’un mot allemand, il ne peut pas y avoir de consonne sonore. Impossible. Donc pas de gu, jamais. Même quand ils essaient, les Allemands n’y arrivent pas. Il ne peut y avoir que des consonnes sourdes, donc k.

MAIS : Pour un Allemand, le son k est aspiré, k+souffle, alors que le g en fin de mot n’est jamais aspiré. Comme le k français n’est pas aspiré, un Français dit que le g final se prononce comme un k. Comme le k allemand est aspiré, un Allemand dit que le g final se prononce g. En fait, c’est une question de perspective car les lettres de l’alphabet seules ne suffisent pas à rendre la réalité plus complexe des sons.

Ceci dit, l’habitude de prononcer ch les g finaux est de l’allenand du nord.

J’ai aussi besoin de quelques précisions concernant la phonétique de l’allemand: Par exemple dans un verbe régulier conjugué au perfekt le g qui précède le t, comme dans "angekündigt, le g se prononce comme un k ou comme un ch ? j’en suis confuse…
De plus, à ce qui parait j’ai cru lire quelque part que le i allemand n’était pas aussi aigu que le i français, et que le son s’étirait vers un « e »…Impossible pour moi de faire la différence.

Comme ch.

Pour ton autre question, je ne vois pas trop. :confused:

angekündigt a deux prononciations:
sud: angekündikt
nord: angekündicht

C’est la meme chose pour pas mal de g. On dit Zuch pour Zug dans le nord, on dit dummes Zeuch pour dummes Zeug, on prononce Fluchzeuch pour Flugzeug, et Hamburg devient Hamburch voire meme Hamboch en vrai bas-allemand.

Les voyelles Allemandes courtes et longues ne sont pas de meme qualite. On parle de tension. Donc oui, un i court tend vers le e ou le ü selon les cas. Mais ca veut juste dire que le son est articulé un peu plus en arrière de la bouche, moins en avant vers les lèvres qu’en francais.

isch pour ich/ig, c’est l’accent rhénan… très très régional en Effet.

Merci pour les explications :slight_smile: !!! Est-ce-que le ch allemand se lit parfois comme un r après le son a selon les spécificités régionales (par exemple machen se dira maren et Nacht se prononcera Nart) ?

Après les voyelles a-o-u-au, ch est un son gutural, comme un r un peu raclé mais en plus doux quand meme. Ce n’est pas régional, c’est général.

Cette règle s’applique au -g dans la prononciation du nord, mais on peut toujours prononcer un g comme un g et k en fin de mot. Rien n’oblige à le transformer en ch.

C’est ce qu’il me semblait avoir déjà entendu.

La maman de mon corres , issue du milieu rural , parlant le dialecte du Palatinat , prononçait les ich- Laut :« isch »…comme les Français !
Elle avait épousé son ancien instituteur ( il y avait une assez grand différence d’âge) et elle me racontait combien elle était alors , en tant qu’élève , admirative de la façon dont son futur mari prononçait les ich-Laut ! :smiley:

Merci pour l’explication. C’est un peu comme le h aspiré que l’on applique pas en français mais est très utilisé en allemand.

Merci pour le conseil, je vais essayer d’écouter plus attentivement la prononciation.

En passant, merci pour le site Forvo.com. Mon fils de 11 ans a commencé l’allemand au collège (youpi on l’a convaincu) et ça lui sera bien tuile car je suis pas toujours au top et ma femme qui travaille avec la Suisse allemande n’a pas le bon Hochdeutch !!!
Pour preuve, en décembre à Freiburg, une vendeuse n’a pas compris « Bäkerei » je crois que ma femme à du dire backeri ??

Le convaincre c’est une bonne chose… Après il va falloir créer un petit partenariat, parent-prof et élève pour renforcer cette conviction et autre choses que du « die, die, der, der »… Mais là sûr que je prêche pour un Papa convaincu…
Honnêtement je ne connais pas toutes les nuances régionales de l’allemand, mais même avec le contexte, cette brave vendeuse n’a pas compris qu’il s’agissait d’une boulangerie?? :astonished:
En général dans les boulangeries, on achète du pain ou à la limite des viennoiseries, et pas autre chose non ??

Bon cela me rappelle, un jour, il y a plus de 25 ans. C’était mon tout premier séjour en Bavière avec mon tout jeune mari.
Nous étions en vacances à Garmisch- Partenkirchen et nous nous étions arrêtés dans un restaurant régional.
Or à cette époque le pain était en supplément. Et je me souviens avoir dit "Semmel’ au lieu de « Brot » pour en demander, car j’avais souvent entendu ce mot dans la région pour désigner les petits pains. Et le serveur m’a répondu, « je suis désolé, mais ici nous ne faisons pas hôtel »…
Je n’ai pas compris toute suite sa réponse, mais ayant l’habitude des interprétations de prononciation, j’en ai déduit que la personne avait compris « Zimmer ».
J’avais pourtant bien prononcé « Semmel ».
Cependant je pense que parce que j’étais étrangère, et que les personnes de mon type à cette époque étaient non seulement censées être rares à connaître l’allemand mais en plus censées ne pas savoir prononcer les « R », il avait cru que j’avais fait une faute de prononciation. Certes j’avais un accent français prononcé mais des fautes de prononciation de ce type, même les « h » aspiré ou les « ich » d’ailleurs, j’en faisais très rarement, parce que très avertie à ce propos.
Mais ensuite je me suis plus clairement expliquée et le serveur très embarrassé s’est excusé.
Et les petits pains il nous les a apporté aussitôt…

Fautes de prononciation certes, mais, attention, parfois, les autochtones inventent aussi des fautes de prononciation aux étrangers. Justement parce qu’ils ne s’attendent pas à ce qu’un étranger parle correctement leur langue. Maintenant c’est plus rare.
Mais attention tout de même à ne pas faire le complexe de prononciation du p’tit Frenchy, alors que c’est l’autre qui a mal compris. Tout comme il y a des Français qui maitrisent mal leur langue maternelle, il y a aussi des Allemands dans ce cas.!!!

En fait j’ai pas trop dû insister pour qu’il prenne allemand :smiley: :smiley: mais c’est quand même du boulot en plus, 3 heures de Deutsch et 3 heures d’english sauf que pour ce dernier ils doivent, à la fin avoir le même niveau que ceux qui ne font que de l’anglais et donc 6 heures !!,

Et pour la vendeuse, je lui laisse le bénéfice du doute car je ne suis pas sur qu’était allemande ???

Et tu croies que c’est difficile :question:

Ben Valdok… 3 Heures d’allemand, 3 heures d’anglais…
face à ceux qui font exclusivement 6 heures d’anglais…
moi aussi je pense qu’il est difficile à la fin de l’année, d’atteindre le même niveau avec la moitié de temps de cours…

Je suis une ancienne élève d’ allemand LV1 et cela ne m’a pas empêchée de devenir prof d’anglais.
J’ai d’ailleurs rencontré pas mal de personnes dans mon cas.
J’ai commencé l’allemand à 10 ans et je me suis retrouvée avec un meilleur niveau en anglais que ceux qui avaient fait de l’anglais en LV1 puis de l’anglais renforcé. Voilà tout. Je ne voudrais pas généraliser mais je pense qu’il est plus difficile pour un élève d’anglais LV1 de se mettre à l’allemand que pour un élève d’allemand LV1 à l’anglais.