Polémiques autour de slogans publicitaires

Je te remercie de cette précision très utile ElieDeLeuze.
:smiley:

Il s’agit du romancier François Mauriac dans le « bloc-note » qu’il tenait sur le magazine: « l’Express ».
:wink:
@elie: on s’est croisés. J’avais répondu à fifititi juste après son post…mais j’ai eu un bug! :frowning:

Perso, j’ai toujours entendu dire que cette phrase était de Mauriac, ce qui ne m’étonnerait pas, vu sa mauvaise langue. Mais bon, c’est la phrase qui est percutante.L’auteur, c’est secondaire.

Je l’ai retrouvée ici parmi 32 citations concernant l’Allemagne.(Il y en a d’ailleurs des marrantes.)
Toute citées par l’écrivain Jean Egen.(Les tilleuls de Lauterbach.)

Je trouve que certains parlent bien légèrement de l’époque nazie, sans doute ont-ils pour eux l’excuse d’être jeunes.

On n’efface pas un vocabulaire aussi entaché de souvenirs terribles à coup de plaisanteries plus ou moins douteuses ou de slogans publicitaires. Et que des germanistes ne sachent pas écrire Sturmbannführer ou ignorent ses fonctions m’étonne un peu.

Bon, je dois me faire trop vieux. Mais allez voir le Struthof, seul camp de concentration en France ; vous serez saisis d’effroi, même s’il ne resta pas grand-chose. Et, pour qu’il n’y ait pas méprise : je ne mêle pas les jeunes générations allemandes à ces horreurs.

« Puisque jadis Dieu a promis à Abraham qu’il ne ruinerait pas Sodome s’il n’y avait même là que dix justes, alors j’espère que pour l’amour de nous, Dieu n’anéantira pas non plus l’Allemagne. »

Henning von Tresckow.

Cette citation figure dans le film « Opération Walkyrie » que j’ai vu cette après-midi.

je n’ai jamais souhaité la destruction de l’Allemagne ; elle m’a donné beaucoup de joies, des amis und nicht zuletzt zwei Lebensgefährtinnen.

« Arbeit macht frei » a été imité de l’adage forgé par Meyer, le fondateur du Bibliographisches Institut, fin du XIXè siècle : « Bildung macht frei ». C’était d’abord à Dachau.

Avant de louer von Stauffenberg, il faut se rappeler la joie des officiers de la Wehrmacht quand ils étaient vainqueurs et pillaient la France : à cette époque le Führer avait du génie ! Si l’on veut de vrais héros, prenez les Geschwister Scholl et le pasteur Dietrich Bonhoeffer.

…et ayez la bonté d’écrire Nietzsche correctement, merci.

hey l’ami,te v’la ti donc un peu énervé? ^^

tu confonds, sheshou, l’énervement et la nostalgie pour ceux qui ne sont plus là. Mais c’est normal, tu es jeune : à ton âge on sait tout, et on met 20 ans à découvrir le reste…

Non je ne prétends pas tout savoir,mais c’est juste que tu avais l’air un peu énervé (je pense surtout à la remarque sur l’orthographe de Nietzsche) ^^

Sinon,à mon âge…ON A LE SEUM!! :laughing:

tu as le droit de parler moins débile, si tu veux… :smiley: :smiley: :smiley:

Je ne loue pas von Stauffenberg et je connais l’histoire de Sophie Scholl et du pasteur Bonhoeffer.
Cette citation n’a strictement rien a voir avec vous.
Je ne porte sur vous aucun jugement de valeur ni sur personne d’autres ici.
Je crois que sur cette période malheureusement très difficile les Français eux-même ont beaucoup de choses a se reprocher.
Nous devons être capable de voir notre passé en face et ne pas sans arrêt rejeter la faute sur les autres.
Le monde est gris. Il n’est ni blanc ni noir et c’est très bien ainsi.
Je ne souhaite en aucune façon polèmiquer avec vous ni avec personne d’autre ici.
Les vrais héros ne sont t’ils pas ceux qui, quelque soit les époques, leur condition sociale ou leur nationalité, ont le courage de ne pas aller dans les sens du troupeau quelque puisse être, par ailleurs leur action ?
Je m’éloigne un peut du sujet et j’espère que les modérateurs ne m’en tiendront pas rigueur.
En toute amitié.
:smiley:

:laughing: :laughing: :laughing: c’était un peu fait exprés,mais bon!(un peu pour montrer la connerie de ma jeunesse!! ^^ )

[b]la guerre est terminée depuis 64 ans.L´Allemagne a changée, les plublicitees incriminees m´on pas choquer.La langue allemande n´appartenais pas au nazi, mais au peuple allemand,pour a ça revient á dire á ma fille qui est allemande, je t´interdit de parler allemand.
il faut vivre avec son temps.
Quand aux germanistes, je crois pas qu´ils y en a beaucoup sur ce forum,
on est pas des specialistes professionnelles, seulement des amateurs tres eclairer, qui aime l´allemagne.
tu sauras qu´il y a un 2eme camp de concentration en France, il etais á THIL en meurthe et moselle ,dans la region de Villerupt,á quelque km du LUXEMBOURGJe pense que tu devrais etre un peu plus humble dans des courrielles.

jean  luc :wink: [/b]

Haaaa!!ben jean luc a réussi à expliquer ce que je voulais dire,mais avec beaucoup de mots,de formes,etc…Merci Jean Luc!!

J’ai l’impression qu’il y a dans ce débat, au premier plan, une question de génération.C’est pour cette raison que je comprends très bien la réaction de Michael.Je suis né un an après la fin de la guerre (la deuxième GM, je précise) dans une petite ville du grand est qui avait particulièrement souffert. Par ma mère, qui était instit, j’avais connu une de ses anciennes élèves qui avait été déportée au camps de Ravensbrück et qui montrait son tatouage dans des réunions d’information à destination des lycéens. Dans ma famille, on connaissait aussi pas mal de gens de la petite communauté juive locale qui n’en étaient pas revenus. J’ai eu comme copains des garçons dont la mère avait été tondue par de courageux « rèsistants de la dernière heure » et qui racontaient encore la scène avec les larmes aux yeux. A la distribution des prix, en fin d’année scolaire, un élève était choisi pour rappeler les noms de tous les jeunes lycéens entrés dans la Résistance, arrêtés , torturés, déportés, tués…un autre lycéen répondait à l’annonce de chaque nom: « Mort pour la France ».
Tout ceci pour dire que bien que n’ayant pas connu personnellement l’occupation, tout cela était bien présent à mes yeux d’ado et de post-ado.
On réagit pas qu’avec son cerveau, on réagit aussi avec ses tripes. Si un historien doit faire preuve d’objectivité et laisser tout le caractère affectif des choses de côté, pourquoi pas…Mais moi, je n’ai pas ce devoir, je ne suis pas historien.
Il y avait le même décalage quand des vieux qui avaient connu les tranchées et les massacres de la guerre de 14-18…je réagissais en pensant:« Qu’est-ce qu’ils ont à nous emmerder avec leur guerre? » C’est seulement sur le tard que j’ai pu comprendre ce qu’ils avaient enduré…Malheureusement, il était trop tard pour pouvoir discuter avec eux.
Je suis bien sûr également d’accord avec jean luc quand il dit que la guerre est terminée depuis 64 ans et que les jeunes générations (qui elles l’apprennent dans des livres d’histoire) n’ont pas à en subir les conséquences. Concernant le camp du Struthof que je connais bien (j’habite à quelques km de là), je signale (pour information) qu’il n’a pas fermé à la fin de la guerre, mais qu’il a reçu beaucoup d’alsaciens et de lorrains ,soupçonnés d’autonomisme à tort ou à raison. Se rappeler le climat de délation de l’époque.
Pour ce qui est de la phrase de sheshou « laisse-moi mon espace vital », c’est une phrase que j’aurais pu dire moi-même sans penser précisément à la connotation sémantique NS…Elle aurait pu suivre un exemple plus haut placé en disant à son copain un peu envahissant: « casse-toi pauv’con »
Par contre les publicitaires m’emmerdent par leur cynisme et bien souvent leur méconnaissance de toute culture…ils sont les dignes descendants de la « psychologie » behavioriste US…Tout est bon pour faire vendre des savonnettes, des ordis ou des bagnoles; ils ne sont pas immoraux, ils sont a-moraux et je vois venir le jour où ils nous vendront des bagnoles à l’aide de slogans négationnistes.
J’avais déjà dit dans un autre post ce que je pense de la pub quelle qu’elle soit.
J’espère n’avoir vexé personne (sauf les publicitaires), mais alors là, je m’en fous totalement.
:wink:

je suis daccord avec jean-luc et michelmau
on a le devoir de memoire,mais depuis nou’sommes presque a la 4ieme generation et il faut se tourner vers l’avienir,la il y a aussi des choses important a faire :wink:

je réponds à jean-luc : le camp du Thil est une annexe (ein Kommando) du Struthof et a toujours été considéré comme tel.

Je veux bien être plus humble, mais s’il était possible de ton côté de moins massacrer le français (ça défie l’imagination), on ne s’en porterait que mieux… :smiley: :smiley: :smiley:

Je prierais Michael de ne pas s’abaisser au niveau d’un Beckmesser dans les « Maîtres chanteurs ». C’est franchement ridicule. Il faut répondre sur le fond, pas sur la forme. Et que l’on ne vienne pas me dire que c’est de l’humour.:imp:
Comme le disait Jésus à Don Camillo à propos des proclamations de son adversaire Peppone, « chacun s’exprime comme il peut ». Tout le monde n’a pas eu la chance de suivre une scolarité complète ou de faire des études universitaires. jean luc compense ses manques dans ce domaine par une longue expérience pratique de la vie en Allemagne, et ses conseils sont précieux et compétents. Je pense que Michael aurait pu se donner la peine d’étudier un peu l’historique des interventions, il en saurait un peu plus sur la personnalité de ses interlocuteurs, évitant ainsi de mettre un nième fois les pieds dans le plat.
Je ne suis pas moi-même exempt d’erreurs et de fautes, je ne suis pas un professionnel de l’enseignement, mais jusqu’à plus ample informé ce forum est ouvert à tous. Je m’y sentais bien jusqu’à présent, mais j’éprouve de plus en plus depuis certain temps une impression de malaise… :confused:

Merci michelmau pour ce précieux et important rappel « historique »!

oschpele, tu m’excuseras, je n’ai guère envie de regarder tous les posts de jean-luc, lui qui vient d’écrire :

Tu me reproches de « mettre une nième fois les pieds dans le plat » : parce que j’ai fait une fois une plaisanterie douteuse sur les dialectes ? le ridicule se retrouve décidément chez plus d’un forumeur… :smiley: :smiley: :smiley:
Bonne journée quand même !