Et de plus je n’ai guère envie de fréquenter les prostituées pour pouvoir faire des comparaisons objectives.
Je suis désolé.
Oui et bien justement j’habite à cet arrondissement, ce lieu soit disant inhabité et j’aime bien m’y promener le soir parce que tout le coin est en cours de gentrification (comme le bout de la presqu’ile d’ailleurs) et devient de plus en plus agréable (cinémas, cafés, restaurants etc…)
Dans la journée ça va elles ne « travaillent » pas (leurs clients bossent) mais le soir ça devient vraiment pénible.
Je ne peux plus me promener tranquillement dans mon quartier sans qu’elles me prennent pour un « client ».
Et en plus je me fais engueuler par ma femme qui m’accuse de les mater.
Et je ne te parle même pas dans quelles tenues elles se baladent, limite provocation au viol.
Tout cette activité est théoriquement interdite dans toute la zone mais de toute façon la « demande » est toujours aussi pressante donc elles reviennent toujours (avec en particulier la présence d’une autoroute urbaine).
Ici nous n’avons de quartiers « spéciaux » comme à Paris.
Quand même tous les hommes ne sont pas des obsédés sexuels (enfin j’espère).
Aimer les femmes , en tant qu´hétérosexuel … ce n´est pas sale …
Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire.
En tant qu’hétérosexuel j’aime les femmes.
Le terme adversaire est le terme consacré dans un débat. La connotation que tu y vois n’engage que toi.
Pour les « obsédés », le terme est un jugement. Libre à toi. Mais la notion de misère sexuelle permet de comprendre beaucoup plus de choses dans le domaine. Le fait que la demande ne tarisse jamais devrait faire réfléchir, non?
N’ai crainte je plaisantais et d’ailleurs je n’ai pas la prétention de me mettre au dessus du lot.
J’évoquais juste les nuisances provoquées par cette situation, nuisances en réalité assez faibles.
Il y certes une part de misère sexuelle, je suis bien d’accord avec toi mais aussi à mon sens une part de domination d’un homme envers une femme qui lui dira toujours oui car il a payé pour cela.
Or, en réalité une femme n’acceptera jamais de gaité de cœur une telle situation de domination masculine.
Pour moi le terme adversaire évoque une forme de violence, une tentative de domination par les mots.
Or je suis contre l’usage de la violence.
A la rigueur je peux employer ce terme pour désigner un homme mais je ne le ferais jamais pour désigner une femme.
Nuisances causées par l’interdiction, d’après ce que tu racontes.
Tu fais la différence ?! Mais je te prends en flagrant délit de sexisme paternalisant victimisant pour les femmes !!
Je comprends bien ce que tu veux dire, c’est très émotionnel et plein de chaleur humaine. Je garde la tête froide et reste dans le plus strict registe de la raison. Dans le débat sur la prostitution, tout se mélange toujours, l’argumentation est complètement délirante de tous les côtés car l’affectif et les convictions intimes de chacun restent impénétrables à la raison.
De quelle réalité parle t on là ?
Je deviens hors sujet, voir même carrément déviationniste.
Mais je rejoins le point de vue de EliDeLeuze qui a bien résumé ma pensée.
C’est un sujet ou l’affectif joue à fond.
Ça c’est vrai que l’affectif reste impénétrable à la raison. C’est une situation que je vis à fond en ce moment et cela depuis déja plusieurs semaines et je dois dire que je reste toujours interrogatif…et stupéfait de constater à quel point notre affectif prend le dessus sur notre raison pure…Ce qui fait d’ailleurs la différence entre nous et les machines.
Toutefois il est honnête d’ajouter que cette situation si particulière me rend souvent euphorique.
Enfin quand même je me demande si prendre systématiquement la défense des femmes comme je le fais en ce moment sur ce forum est bien normal pour un homme.
… Une video exposant une manifestation parlant de la penalisation des clients … dailymotion.com/video/xj2jcb … ients_news
Et rappel d´un lien que j´avais déjà présenté sur ce topic : agoravox.fr/actualites/socie … omme-92342
[i] Je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales.
Sacha Guitry [/i]
Mais pourquoi diable faut-il rajouter un e à prostitué(s)!!!Beaucoup d’hommes sont aussi concernés. Des hommes, qui même s’ils ne sont pas homosexuels peuvent être contraints à de tels rapports.
Mais peut-être ais-je des années de retard par rapport à ce site et que le problème a déjà été abordé? Aborder ou non, je pense qu’il faut insister sur le fait que la prostitution n’est pas qu’ un problème féminin
Verbaliser les clients : OUI, je suis d’accord mais seulement dans la mesure où ils abusent d’une situation de supériorité et font subir des violences et des humiliations à leur « partenaire » comme dans toute relation Arbeitgeber /arbeitnehmer ou Arbeitnehmer/Kunde ou encore en français Employeur/Employé ou Employé d’une entreprise vers le client de cette entreprise.
Certes le contexte de la prostitution est différent en France car non reconnu même si l’État perçoit des bénéfices des travailleurs du sexes, même s’il ne leur reconnait aucune existence juridique.
Par contre, il y a des juristes, des travailleurs sociaux qui à présent font un véritable travail de terrain pour tenter peu à peu de normaliser la situation.
Selon moi, la question serait aussi de se demander si il faut verbaliser tous ceux qui donnent du travail aux prostitués ou tirent profit de leur travail ? Faut-il aussi verbaliser l’État qui tire aussi profit de la prostitution?
Il faudrait aussi à mon avis verbaliser les phantasmes de ces hommes…Et dans ce domaine là aussi il y a du boulot.
Cela dit, pour moi qui suit un homme je n’envisage la prostitution que du côté féminin et je n’ai jamais entendu dire que des hommes avaient leurs souteneurs ou bien encore que des femmes obligeaient des hommes à se prostituer alors que l’inverse est vrai.
Ne dit-on pas également « gigolo » pour « prostitution masculine » ce qui impliquerai dans ce cas une vision plus « positive » des choses (panoplie de Sex Toys, de préservatifs divers et variés de toutes les formes et de toutes les couleurs etc…)
Je ne crois pas me souvenir que l’on ait déjà parlé de la prostitution masculine ici.
Il faudrait peut-être savoir ce qui se passe en Allemagne à ce sujet. Mais je doute fort que quelqu’un ici ait déjà eu recours à leurs services ou bien souhaite en parler (enfin je peux me tromper).
Pourquoi douter ?
Il faut distinguer deux cas:
-
prostitué masculin, cliente féminine.
les femmes n’aiment pas le côté sordide de la prostitution de rue. J’ose même dire qu’elle se sentent largement plus coupables et ont une peur bleue d’être vues, non seulement pas des hommes mais aussi par d’autres femmes. Si la loi du silence entre hommes clients est une règle à laquelle on peut se fier, les femmes fonctionnent sur un mode totalement différent. Il faut impérativement un élément de déculpabilisation et d’aseptisation. Sinon, elles n’osent pas. Par honte ou par raffinement naturel, je vous laisse formuler selon vos préjugés, cela ne change rien à ma démonstration. Ainsi, c’est une prostitution qui doit se déguiser pour que la cliente ait l’illusion de ne pas être dans la faute ou la saleté. C’est fondamental pour une femme: propre et innocent sinon rien. Elles se contentent par contre des apparences. Mais cela oblige à tout un décorum et des tactiques de camouflage de la simple réalité. On a donc surtout un prostitution par agence, par internet, des contacts les plus privés possibles et qui miment le plus possible le flirt habituel tel qu’il est prescrit par la culture locale et non le rapport cru que les hommes clients acceptent voire recherchent dans la prostitution. -
prostitué masculin, client masculin.
Là, c’est complexe. Il y a la prostitution de rue, de parcs, de nuit, en extérieur. C’est ce qui est le plus pratique pour les hommes qui mènent par ailleurs une vie hétérosexuelle. La faune est assez jeune, les clients sont monsieur tout-le-monde. Bien sûr qu’il y a des souteneurs et des réseaux, mais il y a une telle masse de prostitués occasionnels ou qui survivent entre le moment où ils se font virés de chez eux et leur premier job avec contrat, qu’il y a moins de place pour les réseaux. De plus, il y a une sorte d’ambiguïté… il n’y a pas de place pour la culpabilité chez les hommes, ni d’un côté ni de l’autre. Du coup, il est difficile de savoir où le business et où est le pourboire. En outre, à partir de 25 ans déjà, c’est beaucoup plus difficile pour un homme que pour une femme de faire du chiffre. Il faut se spécialiser, devenir un petit entrepreneur indépendant. Trop de travail et pas assez rentable pour des réseaux à grande échelle comme on le trouve chez les femmes. Depuis l’arrivée du minitel en France en particulier et de l’internet dans le monde en général, les contacts se font beaucoup en ligne. C’est à la fois simple et efficace, et surtout parfaitement légal dans les pays germaniques continentaux. Donc c’est ouvert et très bien organisé, ce qui signifie aussi peu intéressant pour les mafias en tout genre. On a donc tout un business de studios équipés et autres offres particulières pour tous les âges et tous les goûts. Enfin, il faut bien avouer que je ne suis pas sûr que les besoins soient aussi grands que chez les hétérosexuels, car trouver du sexe sans payer pour vingt minutes ou quelques heures, ce n’est vraiment pas sorcier. Les hommes hétérosexuels n’ont pas cette possibilité.
Bon et bien je sais dans quoi je ne peux pas me reconvertir si un jour je suis viré de ma banque.
Oui enfin , sauf si la partenaire est consentante non ? … la prostitution sadomaso existe aussi en Allemagne …