ce qui va peut être déterminer si on retournera dans un pays.
la première impression reste primordiale*c’est ce qui s’est passé pour moi avec l’Allemagne.
Donc en redescendant en France dans les années 70 , avec un ami allemand que j’a vais connu à Saltsjöbaden ( Suède, 15 km Est de Stockholm).
Je m’arrêtais e n premier à Brême, puis descendais tous seul, en stop, en direction de l’Isère !
Un soir ayant échoué sur une aire d’autoroute non loin de Bruchsal, je n’avais d’autres choix que de rejoindre le village le plus proche avant la nuit.
Là un postier me pris en charge et m’expliqua, sans que je lui demande, qu’il n’avait participer à aucune infamie guerrière.
En effet cela ne faisait que 25 ans que la guerre était finie entre les deux pays.
Avec le recul , je vois que l’écart était très faible en fait !
Les cicatrices n’étaient pas toutes refermés.
Mais notre génération n’était pas trop concernée , une insouciance , faisaient que nous ados, on ne voulait pas vivre dans le passé comme nos parents
Une génération d’ouverture, facilité par la paix. Revenue
Sans nier les faits graves on s’ouvrait au monde, à la musique .
Donc après que le facteur m’eut déposer proche de l’auberge de jeunesse.
Et que je me sois aperçu que celle était fermée l’hiver, que je me sois dirigé vers de la lumière, croyant que cette bâtisse bien éclairée soit une autre auberge, en fait c’était un hospice comme en trouve maintenant plus beaucoup heureusement.
Une gentille dame m’indiqua un lieu plus adapté pour moi, en fait un Gasthaus
La patronne parlait très bien Français, assis à une table , pas loin du bar alors que dans le fond de la salle, derrière des grandes portes vitrées, on pouvait voir des corps se déhanchaient, au son d’une musique qui parvenait jusqu’au bar.
De temps en temps des jeunes sortaient de la salle, exultant, mais sympathiques.
.nos regards se croisaient, des sourires s’échangeaient
La dame m’apporta l’omelette que j’avais commandé , et au bout d’un moment, me proposa de rejoindre le groupe de jeunes gens dans le fond de la salle !
Ce que je fis, bien volontiers, et là on me plaça en face de trois filles, qui avaient la particularité surtout pour une d’être jolie mais en plus d’être en cours de Français.
Le dialogue s’instaura, les danses se rapprochèrent interrompues souvent par des changements de partenaires, très courant dans ce genre de fêtes , d’après eux, aussi je me pliais au rituel, mais cela n’empêcha pas le rapprochement entre Margot(Margô-teu) et ma personne !
Comme quoi tout ne tient à un fil, et si l’accueil avait été tés mauvais j’aurai toute ma vie gardé une mauvaise impression de l’Allemagne et je n’y aurai jamais remis les pieds !
Ce ne fut point le cas